Alors, des organes de presse reçoivent des sommations de paiement de la part de l’administration fiscale. Ou s’apprêtent à en recevoir. Des entreprises qui, pour la plupart, souffraient dans le silence, ne peuvent plus cacher leur situation. Leurs employés aussi ont décidé de crier leur misère.
Invitée dans l’émission Matin Infos de la Tfm, la patronne de 7TV, Maïmouna Ndour Faye, annonce qu’elle doit au Fisc 45 millions. C’est peut-être moins que d’autres grosses boites.
Du côté du Groupe Dmedia, la Direction des ressources humaines crie à un «harcèlement» de la part des nouvelles autorités. Le dossier fiscal de Dmedia, bien que pendant devant la justice a été «rouvert par les services fiscaux réclamant sous huitaine le paiement de plus de 2 milliards sur la base d’une taxation d’office que la direction conteste par voie judiciaire».
Sur Dakaractu, l’Administrateur général du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, dit aussi avoir subi «une taxation d’office pour impôts 2020 et 2021 à hauteur de 91 millions». Une mesure aux conséquences néfastes pour la boîte et le personnel, selon lui.
«En clair, l’Administration fiscale ne donne aucune marge de manœuvre. C’est soit, on paie, soit les comptes sont bloqués et cela jusqu’à paiement de l’argent qui est dû. Ce qui est malheureux, c’est que cela arrive au mauvais moment parce que nous sommes à quelques jours de la Tabaski et vous voyez les conséquences néfastes sur les pères et mères de famille qui doivent faire face à des dépenses», dénonce-t-on du côté du journal Le Quotidien. Les autres géants de la presse comme EMedia et le Groupe futurs médias aussi sont étouffés et font face à des retards de salaires.
La solution entre les mains de l’Etat
S’exprimant sur cette question de redressement fiscal, Ibrahima Lissa Faye, président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) sur Dakaractu, ne voit pas d’autre issue.
«Ce qu’il faut comprendre là, c’est qu’il nous faut non seulement nous mobiliser, mais surtout il nous faut essayer de rencontrer les autorités, discuter et voir si réellement il y a des possibilités de trouver des solutions. L’Etat a les moyens de savoir exactement ce qui s’est passé, ce que chaque entreprise a eu à encaisser à travers les conventions avec les démembrements de l’Etat, à travers aussi les bilans qui sont déposés et, à partir de là, à cette situation de référence, l’Etat peut discuter et voir ce qu’il peut faire», a-t-il préconisé.
Selon Mamadou Ibra Kane, président du Cdeps et membre de la Coordination des associations de presse (Cap) repris par Senego, «certaines entreprises de presse, sinon la quasi-totalité, ont reçu des notifications du service des impôts sur leurs dettes fiscales et certaines ont déjà vu leurs comptes bancaires bloqués par le fisc».
Toutefois, El Hadj Ndiaye, patron de la 2STV, invité par les rédactions de E-Media, et qui dit être en règle avec l’Administration fiscale, estime que «la solution d’abord, c’est qu’il faut apprendre à payer les impôts».
Invitée dans l’émission Matin Infos de la Tfm, la patronne de 7TV, Maïmouna Ndour Faye, annonce qu’elle doit au Fisc 45 millions. C’est peut-être moins que d’autres grosses boites.
Du côté du Groupe Dmedia, la Direction des ressources humaines crie à un «harcèlement» de la part des nouvelles autorités. Le dossier fiscal de Dmedia, bien que pendant devant la justice a été «rouvert par les services fiscaux réclamant sous huitaine le paiement de plus de 2 milliards sur la base d’une taxation d’office que la direction conteste par voie judiciaire».
Sur Dakaractu, l’Administrateur général du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, dit aussi avoir subi «une taxation d’office pour impôts 2020 et 2021 à hauteur de 91 millions». Une mesure aux conséquences néfastes pour la boîte et le personnel, selon lui.
«En clair, l’Administration fiscale ne donne aucune marge de manœuvre. C’est soit, on paie, soit les comptes sont bloqués et cela jusqu’à paiement de l’argent qui est dû. Ce qui est malheureux, c’est que cela arrive au mauvais moment parce que nous sommes à quelques jours de la Tabaski et vous voyez les conséquences néfastes sur les pères et mères de famille qui doivent faire face à des dépenses», dénonce-t-on du côté du journal Le Quotidien. Les autres géants de la presse comme EMedia et le Groupe futurs médias aussi sont étouffés et font face à des retards de salaires.
La solution entre les mains de l’Etat
S’exprimant sur cette question de redressement fiscal, Ibrahima Lissa Faye, président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) sur Dakaractu, ne voit pas d’autre issue.
«Ce qu’il faut comprendre là, c’est qu’il nous faut non seulement nous mobiliser, mais surtout il nous faut essayer de rencontrer les autorités, discuter et voir si réellement il y a des possibilités de trouver des solutions. L’Etat a les moyens de savoir exactement ce qui s’est passé, ce que chaque entreprise a eu à encaisser à travers les conventions avec les démembrements de l’Etat, à travers aussi les bilans qui sont déposés et, à partir de là, à cette situation de référence, l’Etat peut discuter et voir ce qu’il peut faire», a-t-il préconisé.
Selon Mamadou Ibra Kane, président du Cdeps et membre de la Coordination des associations de presse (Cap) repris par Senego, «certaines entreprises de presse, sinon la quasi-totalité, ont reçu des notifications du service des impôts sur leurs dettes fiscales et certaines ont déjà vu leurs comptes bancaires bloqués par le fisc».
Toutefois, El Hadj Ndiaye, patron de la 2STV, invité par les rédactions de E-Media, et qui dit être en règle avec l’Administration fiscale, estime que «la solution d’abord, c’est qu’il faut apprendre à payer les impôts».