Dans un article sur Jeune Afrique, un conseiller du Président, Macky Sall, sous le couvert de l’anonymat, a campé les enjeux du scrutin pour la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar, mais surtout pour le chef de l’Etat lui-même. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il s’est lâché : “Ces élections sont celles du président, celles qui vont clôturer son mandat, admet un conseiller du chef de l’État. Mais vont-elles confirmer l’hégémonie de la coalition présidentielle, ou bien marquer l’irruption de l’opposition dans les brèches creusées par nos propres divisions ?”. Sortie étonnante quand sait que Macky Sall n’a pas clairement affiché ses intentions sur la question du dernier mandat.
Le conseiller, cité par l’hebdomadaire panafricain, pronostique, également, que celui-ci qui sera désigné tête de liste de BBY aura de fortes chances d’occuper le poste de chef de gouvernement lors du prochain remaniement : “ Son Premier ministre sera forcément la tête de liste nationale des législatives, comme Mahammed Dionne l’avait été en 2017, veut croire l’un des membres du gouvernement. Le président ne peut pas prendre le risque de se choisir un chef de gouvernement maintenant et de le voir échouer lors du scrutin.”
Le conseiller, cité par l’hebdomadaire panafricain, pronostique, également, que celui-ci qui sera désigné tête de liste de BBY aura de fortes chances d’occuper le poste de chef de gouvernement lors du prochain remaniement : “ Son Premier ministre sera forcément la tête de liste nationale des législatives, comme Mahammed Dionne l’avait été en 2017, veut croire l’un des membres du gouvernement. Le président ne peut pas prendre le risque de se choisir un chef de gouvernement maintenant et de le voir échouer lors du scrutin.”