La lutte contre le VIH/SIDA, en dépit des ”avancées importantes enregistrées au Sénégal”, continue de se heurter encore à plusieurs facteurs bloquants, dont la persistance de la stigmatisation et de la discrimination, indique la référente juridique en charge du plaidoyer à l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS), Débia Dia.
“Le Sénégal a fait des avancées importantes dans la lutte contre le VIH/Sida, mais il y a des défis qui freinent l’évolution de la lutte”, a relevé Mme Dia, en citant les “disparités régionales dans l’accès aux soins et aux services de prévention”.
Les difficultés notées pour atteindre les populations clés et les groupes marginalisés et la persistance de la stigmatisation et la discrimination figurent parmi ces défis, a-t-elle précisé.
Débia Dia faisait lune présentation sur l’état des lieux de la lutte contre le VIH/ Sida au Sénégal, lundi, à Thiès, lors d’un atelier de formation de formateurs journalistes “champions des droits humains”.
Cette rencontre dont les travaux ont été ouverts par le directeur technique de l’Alliance nationale des communautés pour la santé, Massogui Thiandoum, est organisée en collaboration avec les journalistes spécialistes en santé et les chefs de desks santé des organes de presse.
Débia Dia note que “la recrudescence des nouvelles infections chez les jeunes, la faible prise en charge des enfants, la dépendance aux financements internationaux font aussi partie des facteurs bloquants”.
S’y ajoutent “les inégalités entre les sexes et la violence basée sur le genre, les pratiques politiques et les lois répressives”.
Elle soutient que “des résultats d’analyse situationnelle ont montré que les professionnels des médias s’alignent sur les tendances dominantes de la société”.
Elle explique à ce propos que “les productions médiatiques reflètent ainsi des perceptions socioculturelles et religieuses négatives en direction des populations vulnérables”. Une situation contribuant à renforcer “la marginalisation et la vulnérabilité de ces groupes”.
Ces groupes sont constitués des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (MSM), des professionnels du sexe, des pêcheurs, des camionneurs, des personnes vivant avec un handicap, des orpailleurs, entre autres.
Elle signale que l’Alliance nationale des communautés pour la santé “compte impulser une dynamique de lutte contre la stigmatisation et la discrimination”. La réussite de cette stratégie “passe nécessairement”, selon elle, “par le renforcement de l’environnement juridique et politique afin d’accroître l’accès à la prévention, au traitement et aux soins et de réduire l’impact du VIH sur les populations vulnérables”.
Elle précise que le Sénégal compte actuellement 41.560 personnes vivant avec le VIH dont 37.965 adultes et 3.605 enfants.
En 2022, “le taux de prévalence national du VIH était de 0,3%”, a rappelé Débia Dia, en faisant observer que pendant que chez les professionnels du sexe, une baisse de la prévalence est notée, on assiste à “une augmentation” de celle-ci “chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes”.
Selon le directeur technique de l’Alliance nationale des communautés pour la santé, Massogui Thiandoum, “bien que des efforts ont été consentis pour une meilleure amélioration de la qualité des soins, la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des populations clés mais aussi des acteurs communautaires persistent”.
Aps
“Le Sénégal a fait des avancées importantes dans la lutte contre le VIH/Sida, mais il y a des défis qui freinent l’évolution de la lutte”, a relevé Mme Dia, en citant les “disparités régionales dans l’accès aux soins et aux services de prévention”.
Les difficultés notées pour atteindre les populations clés et les groupes marginalisés et la persistance de la stigmatisation et la discrimination figurent parmi ces défis, a-t-elle précisé.
Débia Dia faisait lune présentation sur l’état des lieux de la lutte contre le VIH/ Sida au Sénégal, lundi, à Thiès, lors d’un atelier de formation de formateurs journalistes “champions des droits humains”.
Cette rencontre dont les travaux ont été ouverts par le directeur technique de l’Alliance nationale des communautés pour la santé, Massogui Thiandoum, est organisée en collaboration avec les journalistes spécialistes en santé et les chefs de desks santé des organes de presse.
Débia Dia note que “la recrudescence des nouvelles infections chez les jeunes, la faible prise en charge des enfants, la dépendance aux financements internationaux font aussi partie des facteurs bloquants”.
S’y ajoutent “les inégalités entre les sexes et la violence basée sur le genre, les pratiques politiques et les lois répressives”.
Elle soutient que “des résultats d’analyse situationnelle ont montré que les professionnels des médias s’alignent sur les tendances dominantes de la société”.
Elle explique à ce propos que “les productions médiatiques reflètent ainsi des perceptions socioculturelles et religieuses négatives en direction des populations vulnérables”. Une situation contribuant à renforcer “la marginalisation et la vulnérabilité de ces groupes”.
Ces groupes sont constitués des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (MSM), des professionnels du sexe, des pêcheurs, des camionneurs, des personnes vivant avec un handicap, des orpailleurs, entre autres.
Elle signale que l’Alliance nationale des communautés pour la santé “compte impulser une dynamique de lutte contre la stigmatisation et la discrimination”. La réussite de cette stratégie “passe nécessairement”, selon elle, “par le renforcement de l’environnement juridique et politique afin d’accroître l’accès à la prévention, au traitement et aux soins et de réduire l’impact du VIH sur les populations vulnérables”.
Elle précise que le Sénégal compte actuellement 41.560 personnes vivant avec le VIH dont 37.965 adultes et 3.605 enfants.
En 2022, “le taux de prévalence national du VIH était de 0,3%”, a rappelé Débia Dia, en faisant observer que pendant que chez les professionnels du sexe, une baisse de la prévalence est notée, on assiste à “une augmentation” de celle-ci “chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes”.
Selon le directeur technique de l’Alliance nationale des communautés pour la santé, Massogui Thiandoum, “bien que des efforts ont été consentis pour une meilleure amélioration de la qualité des soins, la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des populations clés mais aussi des acteurs communautaires persistent”.
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