"En imposant, par la force du Droit, la date du 13 septembre 2024 pour la Déclaration de politique générale, il ne s’est pas agi de duper le Peuple Sénégalais mais simplement d’asseoir fermement l’autorité de la Loi. Et de rappeler, par les actes que « L’ordre politique, sous mon magistère, ne supplantera jamais l’ordre légal. ». Il y allait donc de mon devoir juridique, éthique et moral de ne céder la moindre parcelle de tolérance aux contempteurs de la Loi. J’en ai donc conclu, que le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire, dans le seul intérêt du peuple Sénégalais était une illusion. Celle-ci ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du Projet sur la base duquel j’ai été 4 élu.
Voilà pourquoi, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l’article 87 de la Constitution, et après avoir consulté le Conseil Constitutionnel sur la bonne date, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale, sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024. Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise."
Voilà pourquoi, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l’article 87 de la Constitution, et après avoir consulté le Conseil Constitutionnel sur la bonne date, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale, sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024. Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise."