Greffier en chef à Tivaouane, ancien Secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Justice (SYTJUST), par ailleurs maire de la commune de Thiès Est, Ousmane Diagne s’est prononcé hier sur la grève de l’UNTJ qui paralyse la justice. Selon lui, depuis 2 mois, l’UNTJ qui est un syndicat légalement constitué a entamé un mouvement de grève et dans beaucoup de juridictions du pays, les audiences restent suspendues. Pour lui, « la grève a un impact réel sur le fonctionnement des juridictions du pays, mais malgré cela, le ministre de la Justice, qui devrait être leur premier interlocuteur, refuse de les recevoir pour discuter, d’après les renseignements que nous avons reçus».
A l’en croire, lorsqu’un syndicat est en grève, le minimum pour un ministre de tutelle, c’est de les appeler autour d’une table pour des négociations, ne seraitce que pour connaître les tenants et les aboutissants de leurs revendications et essayer de voir ce qui est possible d’être fait sur le court terme, le moins terme et le long terme, au lieu de jouer au bras de fer qui n’a jamais rien réglé.
Dans ce sillage, il a invité le garde des Sceaux et les chefs de Cours et de Parquet qui sont les supérieurs hiérarchiques directs des travailleurs à intervenir. L’impression, dit-il, est que le ministre de tutelle n’a pas les bonnes informations sur cette grève qui, à ses yeux, n’a aucune connotation politique. A la veille des examens, avec des enfants qui doivent faire l’examen de l’entrée en sixième et beaucoup d’entre eux ne disposant pas d’actes d’état civil. Ainsi cette grève risque de bloquer le déroulement des audiences foraines. Selon lui, le recours aux greffiers ad hoc pour remplacer des grévistes est une insulte contre le corps des greffiers. En effet, dit-il, l’accès aux dossiers judiciaires doit se faire avec une certaine garantie de sécurité ; et les mettre entre les mains de personnes qui ne sont pas assermentées relève d’une grave erreur.
L’As
A l’en croire, lorsqu’un syndicat est en grève, le minimum pour un ministre de tutelle, c’est de les appeler autour d’une table pour des négociations, ne seraitce que pour connaître les tenants et les aboutissants de leurs revendications et essayer de voir ce qui est possible d’être fait sur le court terme, le moins terme et le long terme, au lieu de jouer au bras de fer qui n’a jamais rien réglé.
Dans ce sillage, il a invité le garde des Sceaux et les chefs de Cours et de Parquet qui sont les supérieurs hiérarchiques directs des travailleurs à intervenir. L’impression, dit-il, est que le ministre de tutelle n’a pas les bonnes informations sur cette grève qui, à ses yeux, n’a aucune connotation politique. A la veille des examens, avec des enfants qui doivent faire l’examen de l’entrée en sixième et beaucoup d’entre eux ne disposant pas d’actes d’état civil. Ainsi cette grève risque de bloquer le déroulement des audiences foraines. Selon lui, le recours aux greffiers ad hoc pour remplacer des grévistes est une insulte contre le corps des greffiers. En effet, dit-il, l’accès aux dossiers judiciaires doit se faire avec une certaine garantie de sécurité ; et les mettre entre les mains de personnes qui ne sont pas assermentées relève d’une grave erreur.
L’As