En l’espace d’un mois, la région a enregistré deux nouveau-nés abandonnés. Au Fouladou, l’abandon de bébés est devenu récurrent. Pour le moment, ces bambins sont en bonne santé et confiés au service de l’action sociale, tandis que leurs mamans restent introuvables. Ce phénomène inquiète les Koldois. D’ailleurs, des enquêtes ont été ouvertes par les forces de sécurité.
Le dernier cas remonte à la nuit du mercredi 11 septembre dernier, vers 23 h, à Faraba, un quartier de la commune de Dioulacolon. Un bébé de sexe masculin, âgé de moins de 3 mois, a été retrouvé abandonné dans le domicile d’un couple.
Ousmane Sonko, éducateur spécialisé en service à la Coordination régionale de l’action éducative en milieu ouvert (Aemo) de Kolda, témoigne : ‘’Après la découverte de ce nouveau-né, nous avons pris toutes les dispositions, sur instruction du procureur de la République près le tribunal de Kolda, pour que l’enfant soit évacué au district sanitaire de Kolda pour une prise en charge d’urgence.
Après avoir bénéficié des premiers soins, le bébé est sorti du centre de santé et est désormais entre de bonnes mains. Il est en sécurité, car il est pris en charge grâce à la collaboration avec le Comité départemental de parents d’élèves (CDPE), l’Action sociale et le CCA qui ont tous été mobilisés pour assurer une prise en charge beaucoup plus holistique’’, a-t-il expliqué.
À la mi-août dernière, un autre nouveau-né a été découvert abandonné dans un dépôt d’ordures au quartier Saré Kémo de la commune de Kolda. Des passants ont été alertés par les cris du bébé de sexe féminin âgé seulement d’une semaine. Le nourrisson a été découvert par un jeune homme non loin de l’université virtuelle de Saré.
Ce jour-là, vers 13 h 30, le jeune homme a été alerté par les cris de détresse d’un nouveau-né provenant des buissons, sous la chaleur. Il a marqué un temps d’arrêt pour écouter attentivement les cris afin de s’assurer qu’il s’agissait bien de pleurs d’un bébé. Il s’est alors dirigé vers l’endroit d’où provenaient les cris.
Sa surprise fut grande lorsqu’il a découvert le bébé abandonné, bien mal-en-point sous l’effet de la chaleur, de l’humidité et de l’état marécageux des lieux en cette période pluvieuse. Il a récupéré le bébé et l’a emmené chez lui. Le nourrisson, qui semblait souffrir d’hypothermie, a été acheminé d’urgence au centre de santé de Kolda et mis à la disposition du service de maternité où la petite fille repose sous surveillance. Une enquête a été ouverte par les forces de sécurité afin d’identifier la maman derrière cet acte ignoble.
Ces faits divers prouvent à suffisance qu’au Fouladou, porter son enfant pendant neuf longs mois, le mettre au monde puis l'abandonner au milieu de nulle part, dans les herbes ou dans un dépotoir d’ordures, se banalise. Ces gestes inhumains continuent de défrayer la chronique dans la capitale du Fouladou où ils alimentent les sujets de discussion.
L’éducateur spécialisé en service à la Coordination régionale de l’Aemo, Ousmane Sonko, condamne ces actes inhumains. En attendant les premières conclusions de l’enquête, le nourrisson est sous la surveillance de la maternité du centre de santé de Kolda.
Des enquêtes sont ouvertes par les forces de sécurité afin d’identifier leurs mamans.
Le dernier cas remonte à la nuit du mercredi 11 septembre dernier, vers 23 h, à Faraba, un quartier de la commune de Dioulacolon. Un bébé de sexe masculin, âgé de moins de 3 mois, a été retrouvé abandonné dans le domicile d’un couple.
Ousmane Sonko, éducateur spécialisé en service à la Coordination régionale de l’action éducative en milieu ouvert (Aemo) de Kolda, témoigne : ‘’Après la découverte de ce nouveau-né, nous avons pris toutes les dispositions, sur instruction du procureur de la République près le tribunal de Kolda, pour que l’enfant soit évacué au district sanitaire de Kolda pour une prise en charge d’urgence.
Après avoir bénéficié des premiers soins, le bébé est sorti du centre de santé et est désormais entre de bonnes mains. Il est en sécurité, car il est pris en charge grâce à la collaboration avec le Comité départemental de parents d’élèves (CDPE), l’Action sociale et le CCA qui ont tous été mobilisés pour assurer une prise en charge beaucoup plus holistique’’, a-t-il expliqué.
À la mi-août dernière, un autre nouveau-né a été découvert abandonné dans un dépôt d’ordures au quartier Saré Kémo de la commune de Kolda. Des passants ont été alertés par les cris du bébé de sexe féminin âgé seulement d’une semaine. Le nourrisson a été découvert par un jeune homme non loin de l’université virtuelle de Saré.
Ce jour-là, vers 13 h 30, le jeune homme a été alerté par les cris de détresse d’un nouveau-né provenant des buissons, sous la chaleur. Il a marqué un temps d’arrêt pour écouter attentivement les cris afin de s’assurer qu’il s’agissait bien de pleurs d’un bébé. Il s’est alors dirigé vers l’endroit d’où provenaient les cris.
Sa surprise fut grande lorsqu’il a découvert le bébé abandonné, bien mal-en-point sous l’effet de la chaleur, de l’humidité et de l’état marécageux des lieux en cette période pluvieuse. Il a récupéré le bébé et l’a emmené chez lui. Le nourrisson, qui semblait souffrir d’hypothermie, a été acheminé d’urgence au centre de santé de Kolda et mis à la disposition du service de maternité où la petite fille repose sous surveillance. Une enquête a été ouverte par les forces de sécurité afin d’identifier la maman derrière cet acte ignoble.
Ces faits divers prouvent à suffisance qu’au Fouladou, porter son enfant pendant neuf longs mois, le mettre au monde puis l'abandonner au milieu de nulle part, dans les herbes ou dans un dépotoir d’ordures, se banalise. Ces gestes inhumains continuent de défrayer la chronique dans la capitale du Fouladou où ils alimentent les sujets de discussion.
L’éducateur spécialisé en service à la Coordination régionale de l’Aemo, Ousmane Sonko, condamne ces actes inhumains. En attendant les premières conclusions de l’enquête, le nourrisson est sous la surveillance de la maternité du centre de santé de Kolda.
Des enquêtes sont ouvertes par les forces de sécurité afin d’identifier leurs mamans.