Engrossées en l’absence de leurs maris, B. K., âgée de 17 ans, et K. B., âgée de 16 ans, ne pouvaient plus supporter cette honte. C’est ainsi qu’elles ont interrompu leurs grossesses, avant d’être démasquées par les parents, après qu’elles ont été admises dans les structures sanitaires à la suite des complications liées à la prise des médicaments abortifs.
B. K., mariée à un maîotre coranique basé à Dakar, a été arrêtée le samedi 17 août par la police de Kolda. Elle portait une grossesse de deux mois. Tandis que K. B., âgée de 16 ans, a été interpellée le vendredi 16 août par la gendarmerie de Médina Yoro Foula. Mariée à un émigré qui n’est pas revenu au bercail depuis deux ans, elle portait une grossesse de 3 mois.
Les deux filles mariées ont été jugées hier mardi par le tribunal pour enfants. Devant la barre, les deux mineures ont reconnu avoir interrompu leurs grossesses, mais sans entrer dans les détails des avortements.
Suffisant pour que le procureur demande leur condamnation, car, a-t-il martelé, les grossesses ont été interrompues à la suite de la prise de médicaments. Au finish, le tribunal pour enfants a déclaré les deux prévenues coupables des faits d’avortement clandestin.
Elles ont été confiées à leurs parents avec le suivi de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO), un organe de protection judiciaire des mineurs.
B. K., mariée à un maîotre coranique basé à Dakar, a été arrêtée le samedi 17 août par la police de Kolda. Elle portait une grossesse de deux mois. Tandis que K. B., âgée de 16 ans, a été interpellée le vendredi 16 août par la gendarmerie de Médina Yoro Foula. Mariée à un émigré qui n’est pas revenu au bercail depuis deux ans, elle portait une grossesse de 3 mois.
Les deux filles mariées ont été jugées hier mardi par le tribunal pour enfants. Devant la barre, les deux mineures ont reconnu avoir interrompu leurs grossesses, mais sans entrer dans les détails des avortements.
Suffisant pour que le procureur demande leur condamnation, car, a-t-il martelé, les grossesses ont été interrompues à la suite de la prise de médicaments. Au finish, le tribunal pour enfants a déclaré les deux prévenues coupables des faits d’avortement clandestin.
Elles ont été confiées à leurs parents avec le suivi de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO), un organe de protection judiciaire des mineurs.