Même s’ils refusent encore de parler d’un coup dur porté contre eux, du fait de l’influence des sociétés huilières, leurs principales concurrentes, les associés du président Abib Thiam invitent le ministre Pape Abdoulaye Seck à jouer pleinement son rôle d’arbitre dans ce marché à libre concurrence pour plusieurs raisons.
La première a trait au fait que les producteurs exportateurs de graines n’ont jamais disposé d’agrément pour occuper un point de collecte. Les points de collectes en activité sur le territoire national sont d’habitude du ressort des huiliers et fonctionnent sous-titre des opérateurs partenaires de ces mêmes entreprises. La seconde raison invoquée, c’est que, depuis l’annonce des 250.000 tonnes prévues cette année, dans le marché de l’exportation, les membres du Copega ont déjà pris des engagements vis-à -vis des producteurs et doivent impérativement les respecter.
Outre ces requêtes, les exportateurs de graines ont aussi estimé que le ministre Papa Abdoulaye Seck s’est aventuré dans une telle démarche sans prendre en compte ses dernières déclarations lors du vote de son budget à l’Assemblée nationale. Car, dans son intervention devant les parlementaires, il a lui-même précisé que le Sénégal attend cette année une prévision de plus d’un million de tonnes d’arachide. Et si, estiment les exportateurs, les entreprises huilières dans toute leur majorité prennent la moitié de cette production et qu’on y ajoute les 250.000 tonnes prévues pour le marché extérieur, le tiers de la production nationale pourra rester dans notre territoire, non seulement pour approvisionner le marché local, mais surtout pour servir de semences à la prochaine campagne arachidière.
Ainsi, à l’issue de leurs débats d’hier, le journal renseigne que les exportateurs de graines n’entendent pas en rester là . Puisque c’est un combat qui leur est déclaré, ils vont ouvrir partout, sur le territoire national, des campagnes de sensibilisation en faveur d’un blocage strict de la campagne de commercialisation, si toutefois le ministre Papa Abdoulaye Seck ne renonce pas à sa décision et ne suive les principes de l’ancien arrêté qui leur octroie la latitude d’acheter là où ils veulent.
La première a trait au fait que les producteurs exportateurs de graines n’ont jamais disposé d’agrément pour occuper un point de collecte. Les points de collectes en activité sur le territoire national sont d’habitude du ressort des huiliers et fonctionnent sous-titre des opérateurs partenaires de ces mêmes entreprises. La seconde raison invoquée, c’est que, depuis l’annonce des 250.000 tonnes prévues cette année, dans le marché de l’exportation, les membres du Copega ont déjà pris des engagements vis-à -vis des producteurs et doivent impérativement les respecter.
Outre ces requêtes, les exportateurs de graines ont aussi estimé que le ministre Papa Abdoulaye Seck s’est aventuré dans une telle démarche sans prendre en compte ses dernières déclarations lors du vote de son budget à l’Assemblée nationale. Car, dans son intervention devant les parlementaires, il a lui-même précisé que le Sénégal attend cette année une prévision de plus d’un million de tonnes d’arachide. Et si, estiment les exportateurs, les entreprises huilières dans toute leur majorité prennent la moitié de cette production et qu’on y ajoute les 250.000 tonnes prévues pour le marché extérieur, le tiers de la production nationale pourra rester dans notre territoire, non seulement pour approvisionner le marché local, mais surtout pour servir de semences à la prochaine campagne arachidière.
Ainsi, à l’issue de leurs débats d’hier, le journal renseigne que les exportateurs de graines n’entendent pas en rester là . Puisque c’est un combat qui leur est déclaré, ils vont ouvrir partout, sur le territoire national, des campagnes de sensibilisation en faveur d’un blocage strict de la campagne de commercialisation, si toutefois le ministre Papa Abdoulaye Seck ne renonce pas à sa décision et ne suive les principes de l’ancien arrêté qui leur octroie la latitude d’acheter là où ils veulent.