C’ est un phénomène très répandu dans le monde de l’éducation. Beaucoup d'enseignants introduisent une demande de mutation pour cause de maladie, les obligeant à quitter les salles de classe. Ce qu'il faut comprendre, c’est que nos textes prévoient certes ce cas de figure, mais sous conditions.
Seulement, certains enseignants ont tenté de passer outre les canaux réglementaires et de se soustraire à la loi. En effet, celle-ci stipule que tout enseignant frappé d'une maladie chronique ou de quelque nature que ce soit, le privant de tenir une classe, a le droit de la quitter et devenir surveillant dans les collèges ou lycées. Il faut tout de même que cette invalidité soit justifiée par un dossier médical attesté par le Conseil de santé logé au ministère de l’Éducation nationale.
Ladite instance examine en profondeur le dossier médical présenté en vue de donner son approbation. En statuant sur le dossier, elle peut décider que l’enseignant doit être muté ou maintenu en salle. Pour le secrétaire général de l'inspection de l'IEF de Kaolack-commune, c’est justement à ce niveau que des cas de fraude sont notés.
Selon Assane Badji, la pratique consiste à contourner les textes qui exigent que le dossier passe impérativement par le Conseil de santé, après le dépôt des dossiers médicaux à l'IEF chargé du transfert des documents à la tutelle. Des enseignants évitent ledit conseil, car celui-ci peut rejeter le dossier et décréter que les concernés sont aptes à reprendre la craie. Le second cas de figure est qu’il valide le dossier médical, mais prononce des ponctions sur le salaire mensuel.
“Si l' enseignant est autorisé à quitter les salles de classe pour des postes de surveillance, il perd des avantages, car il ne touchera plus des indemnités d’enseignement qui sont très importantes. Il perdra aussi d’autres indemnités liées à la profession”, a précisé le SG de l’IEF qui soutient que pour garder leurs privilèges, les enseignants préfèrent adresser des demandes à l'IEF pour trouver un arrangement afin de quitter la salle de classe et de continuer à percevoir le même salaire mensuel.
Le comble étant qu'ils n'annexent aucun certificat médical ou un bulletin médical. Ce que le SG de l'IEF de Kaolack juge injuste, dans la mesure où tous les enseignants savent, selon lui, que sans un dossier complet, la demande est gelée.
Certains, par des subterfuges, “peuvent définitivement quitter l’enseignement tout en continuant de percevoir leur salaire, prétextant qu’ils sont malades”. C’est pourquoi, pour éviter ce genre de cas, l’inspecteur de l’éducation et de la formation de Kaolackcommune a publié une note d’information adressée à tous les directeurs d'école de la commune, les invitant à “lui faire parvenir les bulletins ou certificats médicaux justifiant de leur incapacité de tenir une classe”.
Car l'IEF dit avoir “remarqué que beaucoup d'écoles et établissements ne fonctionnent pas à cause de cette situation”. Pour rendre compte du bon déroulement des enseignements-apprentissages au ministère de l'Éducation nationale, il demande qu’on lui fasse “la situation de ceux qui sont déclarés malades et qui ne sont pas réguliers en classe”.
La note mentionne que les dossiers de ces enseignants doivent parvenir à l'IEF au plus tard le vendredi 28 février 2025. Ce qui est inquiétant dans cette situation, selon M. Badji, est le fait que les populations augmentent chaque année, les classes qui devraient contenir 50 élèves en comptent le double et au même moment, il y a un déficit d’enseignants.
Dès lors, si certains d’entre eux s’arrosent le droit de déserter les salles de classe sans raison valable, cela pose un problème d’éthique pour un enseignant. Surtout que d’après ses explications, la plupart des écoles ne disposent pas de suppléants. Pourtant, la loi exige à chaque école de 12 classes d’en avoir un. Monsieur Badji interpelle ainsi les autorités sur l'urgence de résorber le gap d’enseignants
Seulement, certains enseignants ont tenté de passer outre les canaux réglementaires et de se soustraire à la loi. En effet, celle-ci stipule que tout enseignant frappé d'une maladie chronique ou de quelque nature que ce soit, le privant de tenir une classe, a le droit de la quitter et devenir surveillant dans les collèges ou lycées. Il faut tout de même que cette invalidité soit justifiée par un dossier médical attesté par le Conseil de santé logé au ministère de l’Éducation nationale.
Ladite instance examine en profondeur le dossier médical présenté en vue de donner son approbation. En statuant sur le dossier, elle peut décider que l’enseignant doit être muté ou maintenu en salle. Pour le secrétaire général de l'inspection de l'IEF de Kaolack-commune, c’est justement à ce niveau que des cas de fraude sont notés.
Selon Assane Badji, la pratique consiste à contourner les textes qui exigent que le dossier passe impérativement par le Conseil de santé, après le dépôt des dossiers médicaux à l'IEF chargé du transfert des documents à la tutelle. Des enseignants évitent ledit conseil, car celui-ci peut rejeter le dossier et décréter que les concernés sont aptes à reprendre la craie. Le second cas de figure est qu’il valide le dossier médical, mais prononce des ponctions sur le salaire mensuel.
“Si l' enseignant est autorisé à quitter les salles de classe pour des postes de surveillance, il perd des avantages, car il ne touchera plus des indemnités d’enseignement qui sont très importantes. Il perdra aussi d’autres indemnités liées à la profession”, a précisé le SG de l’IEF qui soutient que pour garder leurs privilèges, les enseignants préfèrent adresser des demandes à l'IEF pour trouver un arrangement afin de quitter la salle de classe et de continuer à percevoir le même salaire mensuel.
Le comble étant qu'ils n'annexent aucun certificat médical ou un bulletin médical. Ce que le SG de l'IEF de Kaolack juge injuste, dans la mesure où tous les enseignants savent, selon lui, que sans un dossier complet, la demande est gelée.
Certains, par des subterfuges, “peuvent définitivement quitter l’enseignement tout en continuant de percevoir leur salaire, prétextant qu’ils sont malades”. C’est pourquoi, pour éviter ce genre de cas, l’inspecteur de l’éducation et de la formation de Kaolackcommune a publié une note d’information adressée à tous les directeurs d'école de la commune, les invitant à “lui faire parvenir les bulletins ou certificats médicaux justifiant de leur incapacité de tenir une classe”.
Car l'IEF dit avoir “remarqué que beaucoup d'écoles et établissements ne fonctionnent pas à cause de cette situation”. Pour rendre compte du bon déroulement des enseignements-apprentissages au ministère de l'Éducation nationale, il demande qu’on lui fasse “la situation de ceux qui sont déclarés malades et qui ne sont pas réguliers en classe”.
La note mentionne que les dossiers de ces enseignants doivent parvenir à l'IEF au plus tard le vendredi 28 février 2025. Ce qui est inquiétant dans cette situation, selon M. Badji, est le fait que les populations augmentent chaque année, les classes qui devraient contenir 50 élèves en comptent le double et au même moment, il y a un déficit d’enseignants.
Dès lors, si certains d’entre eux s’arrosent le droit de déserter les salles de classe sans raison valable, cela pose un problème d’éthique pour un enseignant. Surtout que d’après ses explications, la plupart des écoles ne disposent pas de suppléants. Pourtant, la loi exige à chaque école de 12 classes d’en avoir un. Monsieur Badji interpelle ainsi les autorités sur l'urgence de résorber le gap d’enseignants