La BAD, par le biais de son Mécanisme Indépendant de Recours (MIR), a reconnu les revendications du collectif, confirmant ainsi les souffrances et les pertes subies par les populations locales en raison du projet TER. Le rapport final du MIR, présenté par le coordinateur du collectif, Ibrahima Cissé, lors d'une conférence de presse tenue le Dimanche 02 juin 2024, met en lumière les conséquences socio-économiques désastreuses du TER.
Les populations affectées par le TER ont enduré une perte significative de leurs moyens de subsistance, une détérioration du niveau de vie, un relogement inadéquat et une aggravation du stress psychologique. Malgré les avantages que le TER a apportés à la région de Dakar et de Diamniadio, il est clair que ces gains sont venus à un coût humain considérable.
La décision rendue publique le 17 janvier 2024 par le Comité des Opérations et de l'Efficacité du Développement (CODE) de la BAD oblige l'Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (Apix), l'emprunteur dans ce cas précis, à se conformer strictement aux exigences en matière de sauvegardes environnementales et sociales. De plus, l'Apix est tenue de mettre pleinement en œuvre les recommandations du MIR, notamment en ce qui concerne le traitement individuel des 1534 dossiers litigieux des plaignants et la fourniture de 2523 parcelles pour le relogement des ménages touchés.
Cependant, le chemin vers la justice totale reste ardu. Le collectif continue de réclamer des réparations à la hauteur des préjudices subis au cours des sept dernières années. Ils appellent également solennellement au Bassirou Diomaye Faye, une figure respectée au sein de la communauté, pour intervenir dans cette crise sociale dévastatrice.
Birame Khary Ndaw
Les populations affectées par le TER ont enduré une perte significative de leurs moyens de subsistance, une détérioration du niveau de vie, un relogement inadéquat et une aggravation du stress psychologique. Malgré les avantages que le TER a apportés à la région de Dakar et de Diamniadio, il est clair que ces gains sont venus à un coût humain considérable.
La décision rendue publique le 17 janvier 2024 par le Comité des Opérations et de l'Efficacité du Développement (CODE) de la BAD oblige l'Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (Apix), l'emprunteur dans ce cas précis, à se conformer strictement aux exigences en matière de sauvegardes environnementales et sociales. De plus, l'Apix est tenue de mettre pleinement en œuvre les recommandations du MIR, notamment en ce qui concerne le traitement individuel des 1534 dossiers litigieux des plaignants et la fourniture de 2523 parcelles pour le relogement des ménages touchés.
Cependant, le chemin vers la justice totale reste ardu. Le collectif continue de réclamer des réparations à la hauteur des préjudices subis au cours des sept dernières années. Ils appellent également solennellement au Bassirou Diomaye Faye, une figure respectée au sein de la communauté, pour intervenir dans cette crise sociale dévastatrice.
Birame Khary Ndaw