En allant au boulot, la femme de ménage Awa Sagna a été la cible de trois gaillards qui voulaient la dépouiller de ses biens. Étant toute seule, elle s’est débattue de toutes ses forces. Sa résistance lui a valu des injures et une menace avec un coupe-coupe. Même si ses deux assaillants ont réussi à s’échapper, le troisième, en l’occurrence Ibrahima Sène, a été arrêté de justesse.
À bord de sa moto, il a été poursuivi par un chauffeur de taxi qui était témoin des faits. Dans sa fuite, il a chuté avant de se relever pour sauter dans un ‘’car rapide’’ pour brouiller les pistes.
Malheureusement, dès que le car s’est arrêté pour prendre d’autres passagers, le taximan est arrivé. Extirpé du véhicule, il a fait comme s’il a été confondu. Mais sa tentative de semer les doutes n’a pas prospéré, car son entrée suspecte dans le bus n’a pas laissé indifférents les passagers. De plus, il a été formellement reconnu par la victime.
C’est sur ces entrefaites qu’il a été conduit au commissariat avant d’être placé sous mandat de dépôt. Jugé devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, il a tenté, dans un premier temps, de contester les faits.
À l’en croire, ce sont les deux individus qu’il supportait sur sa moto qui ont commis l’agression. Il a soutenu qu’il les a rencontrés devant l’entrée de la boîte de nuit où il animait une soirée.
‘’L’un d’eux est une connaissance que je devais déposer à la Seras. L’autre devait descendre à Castors. Mais comme j’avais dépassé l’arrêt de ce dernier, j’ai fait demi-tour. A hauteur du pont de Hann, je les ai vus descendre de la moto. De loin, je les ai vus agresser la dame’’, a-t-il tenté de se dédouaner.
Mais ses dénégations n’ont pas prospéré, car la plaignante a pris son contrepied en le désignant formellement comme étant de mèche avec les autres.
‘’Ils m’ont dans un premier temps dépassé avant de faire demi-tour. D’un coup, les deux ont bondi de la moto et m’ont intimé l’ordre de leur remettre mon sac. J’ai refusé et l’un d’eux m’a giflée. L’autre, avec son coupe-coupe, m’a menacée. Ils ont réussi à arracher mon sac qui contenait mes 50 000 F CFA et mon portable. Tous les trois voulaient s’enfuir à bord de la moto, mais ils ont fait une chute. C’est ainsi que le prévenu ici présent en a profité pour monter dans le car. C’est grâce au chauffeur de taxi qui le pourchassait qu’il a été arrêté’’, a raconté la plaignante. Elle a réclamé la somme de 100 000 F CFA en guise de dédommagement.
Ne pouvant plus contredire la plaignante qui a été formelle, Ibrahima Sène s’est résigné à reconnaître les faits. Le parquet a requis deux ans, dont six mois d’emprisonnement ferme.
Pour sa part, l’avocat de la défense a sollicité l’application bienveillante de la loi pénale.
Reconnu coupable de vol en réunion, il a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme de deux ans, dont un an ferme. Il est contraint d’allouer la somme de 100 000 F CFA à Awa Sagna.
EnQuete
À bord de sa moto, il a été poursuivi par un chauffeur de taxi qui était témoin des faits. Dans sa fuite, il a chuté avant de se relever pour sauter dans un ‘’car rapide’’ pour brouiller les pistes.
Malheureusement, dès que le car s’est arrêté pour prendre d’autres passagers, le taximan est arrivé. Extirpé du véhicule, il a fait comme s’il a été confondu. Mais sa tentative de semer les doutes n’a pas prospéré, car son entrée suspecte dans le bus n’a pas laissé indifférents les passagers. De plus, il a été formellement reconnu par la victime.
C’est sur ces entrefaites qu’il a été conduit au commissariat avant d’être placé sous mandat de dépôt. Jugé devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, il a tenté, dans un premier temps, de contester les faits.
À l’en croire, ce sont les deux individus qu’il supportait sur sa moto qui ont commis l’agression. Il a soutenu qu’il les a rencontrés devant l’entrée de la boîte de nuit où il animait une soirée.
‘’L’un d’eux est une connaissance que je devais déposer à la Seras. L’autre devait descendre à Castors. Mais comme j’avais dépassé l’arrêt de ce dernier, j’ai fait demi-tour. A hauteur du pont de Hann, je les ai vus descendre de la moto. De loin, je les ai vus agresser la dame’’, a-t-il tenté de se dédouaner.
Mais ses dénégations n’ont pas prospéré, car la plaignante a pris son contrepied en le désignant formellement comme étant de mèche avec les autres.
‘’Ils m’ont dans un premier temps dépassé avant de faire demi-tour. D’un coup, les deux ont bondi de la moto et m’ont intimé l’ordre de leur remettre mon sac. J’ai refusé et l’un d’eux m’a giflée. L’autre, avec son coupe-coupe, m’a menacée. Ils ont réussi à arracher mon sac qui contenait mes 50 000 F CFA et mon portable. Tous les trois voulaient s’enfuir à bord de la moto, mais ils ont fait une chute. C’est ainsi que le prévenu ici présent en a profité pour monter dans le car. C’est grâce au chauffeur de taxi qui le pourchassait qu’il a été arrêté’’, a raconté la plaignante. Elle a réclamé la somme de 100 000 F CFA en guise de dédommagement.
Ne pouvant plus contredire la plaignante qui a été formelle, Ibrahima Sène s’est résigné à reconnaître les faits. Le parquet a requis deux ans, dont six mois d’emprisonnement ferme.
Pour sa part, l’avocat de la défense a sollicité l’application bienveillante de la loi pénale.
Reconnu coupable de vol en réunion, il a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme de deux ans, dont un an ferme. Il est contraint d’allouer la somme de 100 000 F CFA à Awa Sagna.
EnQuete