Le jeudi prochain, 1er octobre, la Banque nationale de développement de l’économie (Bnde) risque de disparaître ou de se disloquer, à l’issue d’une réunion du Conseil d’administration que tout le monde prévoit houleuse. Les positions semblent si tranchées entre les différents actionnaires que l’on craint que ne puisse se dessiner un compromis qui préserve l’outil sans casse irrémédiable. Surtout qu’au-delà des questions d’ego, c’est surtout l’orientation stratégique de l’institution financière qui fait véritablement débat.
Ainsi, le 21 août dernier, sans en avoir préalablement discuté avec son Dg, le Pca Amadou Kane écrit une lettre au Conseil d’administration de la banque pour dénoncer la gestion du Dg Thierno Seydou Nourou Sy, lui reprochant certains financements, et demande que la banque soit auditée. Pour appuyer ses propos, M. Kane aurait fait état de ce qu’il estime être des fautes de gestion lourdes. A la lecture de cette note, le conseil a demandé des explications à M. Sy. Ce dernier a produit, de son côté, un rapport très explicite qui, non seulement apporte des réponses précises et détaillées aux griefs du président du Conseil d’administration, mais en plus, démontre, chiffres à l’appui, que contrairement à ses allégations, la Banque nationale de développement de l’économie jouit d’une assise solide malgré son jeune âge. Après cela, le Conseil d’administration a voulu classer le dossier sans suite.
C’était sans tenir compte de l’acharnement de M. Kane et des actionnaires qui soutiennent sa cause. En effet, le Pca a ainsi convoqué une réunion du Conseil d’administration dont il attend, entre autres, qu’elle tranche la question de sa demande d’audit. Et, il semblerait qu’il a pu rallier à sa cause certains actionnaires dont les représentants de la Bridge Bank qui appartient à Yérim Sow.
Or, la position des représentants de l’Etat est que les résultats présentés par M. Thierno Sy et son équipe ne justifient pas un audit, surtout pour une banque qui n’a que 18 mois d’existence. De plus, la Bnde est dans une stratégie d’extension aussi bien physique, avec l’ouverture d’agences dans plusieurs localités du pays, que technique, avec des partenariats stratégiques, avec des institutions financières de renommée internationale. Ce n’est pas dans de pareilles circonstances, estiment nos confrères, que l’on devrait chercher à la déstabiliser avec un audit qui risquerait d’inquiéter les partenaires de la banque.
Les positions semblent si irréconciliables que l’on s’attend à un clash qui pourrait porter préjudice à la banque. Car, le Directeur général aurait déjà fait comprendre que si le Conseil d’administration acceptait l’audit, lui, allait déposer sa démission. Et dans ces conditions, il est à peu près certain que ce serait la voie ouverte aux ambitions de Amadou Kane. Or, si ce dernier vise le poste de Pdg, c’est surtout, à en croire le journal, pour donner corps à la volonté des actionnaires qui ne veulent pas d’une Bnde qui finance les Pme et les entrepreneurs sénégalais et la verraient plutôt comme une nouvelle banque commerciale qui permettraient à nombre d’entre eux de trouver de l’argent pour financer leurs propres activités. .
Ainsi, le 21 août dernier, sans en avoir préalablement discuté avec son Dg, le Pca Amadou Kane écrit une lettre au Conseil d’administration de la banque pour dénoncer la gestion du Dg Thierno Seydou Nourou Sy, lui reprochant certains financements, et demande que la banque soit auditée. Pour appuyer ses propos, M. Kane aurait fait état de ce qu’il estime être des fautes de gestion lourdes. A la lecture de cette note, le conseil a demandé des explications à M. Sy. Ce dernier a produit, de son côté, un rapport très explicite qui, non seulement apporte des réponses précises et détaillées aux griefs du président du Conseil d’administration, mais en plus, démontre, chiffres à l’appui, que contrairement à ses allégations, la Banque nationale de développement de l’économie jouit d’une assise solide malgré son jeune âge. Après cela, le Conseil d’administration a voulu classer le dossier sans suite.
C’était sans tenir compte de l’acharnement de M. Kane et des actionnaires qui soutiennent sa cause. En effet, le Pca a ainsi convoqué une réunion du Conseil d’administration dont il attend, entre autres, qu’elle tranche la question de sa demande d’audit. Et, il semblerait qu’il a pu rallier à sa cause certains actionnaires dont les représentants de la Bridge Bank qui appartient à Yérim Sow.
Or, la position des représentants de l’Etat est que les résultats présentés par M. Thierno Sy et son équipe ne justifient pas un audit, surtout pour une banque qui n’a que 18 mois d’existence. De plus, la Bnde est dans une stratégie d’extension aussi bien physique, avec l’ouverture d’agences dans plusieurs localités du pays, que technique, avec des partenariats stratégiques, avec des institutions financières de renommée internationale. Ce n’est pas dans de pareilles circonstances, estiment nos confrères, que l’on devrait chercher à la déstabiliser avec un audit qui risquerait d’inquiéter les partenaires de la banque.
Les positions semblent si irréconciliables que l’on s’attend à un clash qui pourrait porter préjudice à la banque. Car, le Directeur général aurait déjà fait comprendre que si le Conseil d’administration acceptait l’audit, lui, allait déposer sa démission. Et dans ces conditions, il est à peu près certain que ce serait la voie ouverte aux ambitions de Amadou Kane. Or, si ce dernier vise le poste de Pdg, c’est surtout, à en croire le journal, pour donner corps à la volonté des actionnaires qui ne veulent pas d’une Bnde qui finance les Pme et les entrepreneurs sénégalais et la verraient plutôt comme une nouvelle banque commerciale qui permettraient à nombre d’entre eux de trouver de l’argent pour financer leurs propres activités. .