Dans un contexte où l’Etat du Sénégal est confronté à des contraintes budgétaires majeures, laissant très peu de marges de manœuvres financières, selon le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le front social intensifie ses contestations dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur. La nouvelle grève du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) observée hier, vendredi 14 et avant-hier, jeudi 13 février, a de nouveau paralysé le déroulement des cours dans les universités publiques sénégalaises. Le Saes dénonce « la non-réversion, depuis bientôt 5 ans, des pensions de retraite aux ayant-cause des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés, en violation de la loi sur le code des pensions civiles et militaires » ; « le non-respect du protocole d’accord Saes-gouvernement du 6 janvier 2023 » ; « l’inertie totale d’une tutelle dépassée, face à un système d’enseignement supérieur à la dérive, malgré les efforts des enseignants-chercheurs et chercheurs ».
Avant les enseignants, c’était au tour des étudiants de perturber le fonctionnement des enseignements-apprentissages. A l’université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt) par exemple, il y a trois jours, les étudiants se sont fait entendre en observant une grève et en s’affrontant avec des jets de pierres aux forces de l’ordre qui répliquaient par des gaz lacrymogènes. La Conférence des amicales d’étudiants de l’Uidt annonce d’ailleurs, dans un communiqué, qu’un étudiant a perdu un œil dans les affrontements. Les étudiants de l’Uidt fustigent les conditions de vie et d’études de plus en plus difficiles. Parmi les principales revendications, les étudiants dénoncent le manque de ressources pédagogiques, les retards de paiement de bourses et les préoccupations relatives à l’insuffisance des infrastructures universitaires. Mieux, ils s’inquiètent aussi de l’afflux d’étudiants qui exacerbe les problèmes à l’université Iba Der Thiam. C’est pourquoi, ils n’ont pas manqué d’interpeller les autorités compétentes, notamment le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) quant à l’accélération des travaux sur le campus.
Les étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niasse n’ont pas été en reste dans la paralysie du sous-secteur de l’enseignement supérieur. Jeudi dernier, ils ont manifesté en brûlant des pneus et en érigeant des barricades sur la route nationale pour dénoncer des mauvaises conditions d’études. Les étudiants déplorent la non-réaction des autorités malgré leurs multiples interpellations. A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), ce sont les étudiants de Master qui réclamaient le paiement de leurs bourses. Leur mouvement d’humeur a été freiné par l’annonce de paiement de la Direction des bourses. Il faut dire que ces grèves et manifestations perturbent le bon fonctionnement des universités publiques sénégalaises. Ce qui risque d’hypothéquer la stabilisation du calendrier universitaire malgré la détermination du Mesri à en faire son cheval de bataille après sa prise de fonction.
Sudquotidien.sn
Avant les enseignants, c’était au tour des étudiants de perturber le fonctionnement des enseignements-apprentissages. A l’université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt) par exemple, il y a trois jours, les étudiants se sont fait entendre en observant une grève et en s’affrontant avec des jets de pierres aux forces de l’ordre qui répliquaient par des gaz lacrymogènes. La Conférence des amicales d’étudiants de l’Uidt annonce d’ailleurs, dans un communiqué, qu’un étudiant a perdu un œil dans les affrontements. Les étudiants de l’Uidt fustigent les conditions de vie et d’études de plus en plus difficiles. Parmi les principales revendications, les étudiants dénoncent le manque de ressources pédagogiques, les retards de paiement de bourses et les préoccupations relatives à l’insuffisance des infrastructures universitaires. Mieux, ils s’inquiètent aussi de l’afflux d’étudiants qui exacerbe les problèmes à l’université Iba Der Thiam. C’est pourquoi, ils n’ont pas manqué d’interpeller les autorités compétentes, notamment le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) quant à l’accélération des travaux sur le campus.
Les étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niasse n’ont pas été en reste dans la paralysie du sous-secteur de l’enseignement supérieur. Jeudi dernier, ils ont manifesté en brûlant des pneus et en érigeant des barricades sur la route nationale pour dénoncer des mauvaises conditions d’études. Les étudiants déplorent la non-réaction des autorités malgré leurs multiples interpellations. A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), ce sont les étudiants de Master qui réclamaient le paiement de leurs bourses. Leur mouvement d’humeur a été freiné par l’annonce de paiement de la Direction des bourses. Il faut dire que ces grèves et manifestations perturbent le bon fonctionnement des universités publiques sénégalaises. Ce qui risque d’hypothéquer la stabilisation du calendrier universitaire malgré la détermination du Mesri à en faire son cheval de bataille après sa prise de fonction.
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