En ‘’hibernation’’ depuis la chute du régime de Macky Sall, l’ancien Premier ministre Me Sidiki Kaba est retourné à ses anciennes amours. Il a retrouvé le monde des droits humains à Paris, ce jeudi 29 novembre 2024 en participant, en sa qualité de Président d’honneur, à l’ouverture de bureau international de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).
L’avocat sénégalais qui a bâti sa réputation par son engagement pour la protection des humains a été le premier africain à présider la FIDH, de 2001 à 2007.
Né à Tambacounda le 5 août 1950, Me Kaba est diplômé des universités de Dakar et d’Abidjan en droit, philosophie et lettres modernes. Il commence sa carrière d’avocat à l’âge de 30 ans. Figure de proue de la défense des droits de l’homme, l’ancien avocat d’Alassane Ouattara et de Idrissa Seck (dossier chantier de Thiès, 2005) a d’abord rejoint l’ONG Amnesty international avant de devenir le vice-président de l’organisation nationale de défense des droits de l’homme au Sénégal (1987 à 2000).
Il intègre le gouvernement du Sénégal sous Macky Sall le 1er septembre 2013 et a, tour à tour, occupé les départements de la Justice, puis des Affaires étrangères, ensuite des forces armées, avant d’atterrir à la primature.