Exploitation de «carrières» sur la route des Niayes : Une filière, presque à l’agonie !


Rédigé le Dimanche 16 Avril 2023 à 16:59 | Lu 50 fois | 1 commentaire(s)



Situées entre les intersections croisement Darou Thioube et celui de Niague, sur l’axe qui relie Keur Massar et Sangalkam, les trois «carrières» (grands terrains nus aménagés pour vendre du béton, du ciment, du sable etc.) n’attirent plus beaucoup de clients. Et pour cause, beaucoup de propriétaires ont arrêté les travaux dans les chantiers de construction avoisinants. Pour la simple raison qu’ils ne disposent plus d’assez de moyens financiers pour poursuivre les travaux de leur maison, face à la hausse généralisée des prix. Sud Quotidien


Cette situation est durement ressentie par les gens qui opèrent dans la filière des «carrières». Du coup, les activités tournent au ralenti dans les «carrières» entrainant des retards dans la finition des travaux des nouvelles constructions immobilières. Sur les sites, les produits sont ainsi en souffrance : les tas de béton blanc, «célex», entre autres, sont disséminés çà et là, dans l’attente d’un hypothétique client. Malgré toutes ces difficultés, le prix du béton noir, appelé béton armé, a flambé. Le mètre-cube (m3) coûte 32.000 FCFA.

Ousseynou Diop, chargé de la facturation dans une « carrière », explique : «pour éviter de vendre à perte, nous sommes obligés de procéder à une augmentation du prix du m3 de béton armé. Nous n’augmentons jamais les prix sans raison, nous tenons toujours compte du transport et du prix auquel le fournisseur nous a vendu le béton. Nous avons acheté le chargement à 600.000 FCFA, compte non tenu du transport. Donc, il est normal de vendre le mètre cube à 32.000 FCFA».

Quant aux autres produits comme le sable, le béton célex, leurs prix sont restés stables. Le mètre-cube du béton célex est cédé à 17.000 FCFA. Cependant, «les prix sont revus à la hausse à cause des pluies qui imbibent nos produits. Il y a un surpoids», a indiqué M. Diop


Ces charges qui plombent les «carriéristes»


Pis, selon lui, les tenants des «carrières» doivent faire face à de nombreuses charges dont le paiement du loyer et les salaires. Les travailleurs vivent dans des conditions précaires. Le propriétaire du terrain peut leur demander de quitter, à tout moment, les lieux. Même s’il leur accorde un délai de six mois, un moratoire qui ne sera pas suffisant pour trouver un nouveau site.

«Nous avons aménagé les lieux, en effectuant les travaux sur cette carrière, avant de démarrer les activités. Nous avons dépensé beaucoup d’argent avant», disent-ils. Pis, faute de clients, les camions qui sont stationnés, attendent désespérément d’être remplis, pour acheminer les produits à destination des chantiers de construction dont la plupart sont à l’arrêt. Pourtant, contrairement à la saison des pluies, les tarifs en cette période sont abordables. A titre d’exemple, les chauffeurs réclament 25.000 FCFA pour le transport d’un chargement de béton du site jusqu’à Malika.

«C’est possible de payer moins cher. Il n’y a pas de tarif fixe. Ici, les clients marchandent avec les chauffeurs», déclarent les apprentis chauffeurs que nous avons rencontrés. Par contre, l’accès à certains quartiers pose d’énormes difficultés. A l’origine, des routes, rues ou ruelles qui restent impraticables. Les camions qui s’enlisent, peinent d’ailleurs à assurer deux rotations par jour. Alors qu’auparavant, ils pouvaient assurer trois à quatre rotations quotidiennes, s’ils trouvaient des clients. Maintenant, avec les difficultés que traverse le secteur, ce n’est plus possible.

D’ailleurs, Ousseynou Diop, le gérant par intérim, a révélé que certains clients leur doivent encore de l’argent. Pour cause, le secteur du bâtiment est à l’agonie, les acteurs croulent sous le poids de la dette. Beaucoup de personnes ont ainsi stoppé les travaux de leurs chantiers de construction, en attendant une hypothétique source de financement. Il faut dire que la hausse généralisée des prix n’épargne pas aussi les matériaux de construction.

« Carrières » nuisibles a la santé

L’exploitation de ces « carrières » n’est pas par ailleurs sans impact sur les populations. Les maisons riveraines sont envahies par la poussière. Selon les témoignages que nous avons recueillis auprès des populations, leurs meubles sont tout le temps couverts de poussière, les ustensiles et autres. A cela s’ajoute la pollution sonore. Elle est occasionnée par l’usage d’une pelle mécanique, pour charger les camions, ainsi que les va-et-vient des gros porteurs.

Autre ennui, la sortie des camions des sites qui pose de sérieux problèmes de sécurité. Pas un seul panneau de signalisation pour alerter les conducteurs alors que l’axe routier est très fréquenté, déplorent les riverains. Les risques d’accident de la circulation sont permanents.
Sud Quotidien



1.Posté par MerlettaLaurene le 16/04/2023 18:58
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