Mamadou Talla et la grande bataille. Un titre qui colle au difficile contexte du secteur éducatif sénégalais. Coincé entre le ministère de la Santé et de l'Action sociale et le departement chargé des Transports, le ministre de l'Education nationale a une tâche très complexe.
Selon les spécialistes de l’éducation, l’attitude du ministre de l’Education nationale a quelque chose de positif. « Il a au moins essayé à maintes reprises de relancer l’année académique.» Les aléas sanitaires du Covid-19 ne lui ont pas facilité la tâche. Repoussé à trois reprises, le redémarrage des cours dans les écoles a souffert, selon certains, « de tâtonnements spectaculaires de la part des décideurs ».
Sous cet angle, sont masquées la volonté manifeste du ministre de l’Education nationale, son approche conciliante pour une gestion concertée avec les acteurs mais aussi la qualité du dispositif pédagogique mis en place pour la reprise des enseignements-apprentissages...À décharge. On peut lui reconnaître sa présence continue au front jusqu’au départ (dés) organisé du retour des enseignants vers leurs lieux respectifs de travail.
Dès lors, Mamadou Talla, depuis son arrivée au ministère, paie les contrecoups de l’image laissée par un prédécesseur va-t-en guerre, qui avait fini d’indisposer les enseignants et toute la famille éducative. Certes, les enseignants étaient en mouvement d’humeur pour des lenteurs administratives au niveau de la direction de la Solde, aussi, avaient-ils fini de reconnaître au nouveau ministre, son talent de négociateur et son attitude respectueuse envers un corps auquel il appartient. Et sa dernière déclaration au lendemain du retour des enseignants, a été saluée par les syndicats qui ont largement apprécié cette sortie de Mamadou Talla.
Ces derniers qui, à visage découvert, vantent la rupture de leur ministre, ne rejettent aucune proposition dans laquelle ils sont associés et écoutés. « Enfin, un ministre qui nous respecte », s’est exclamé un syndicaliste membre du G7. A charge, Il revient, dès lors, à Mamadou Talla et à ses techniciens, de rallonger leur volonté de sauver l’année, par un rapprochement dynamique avec le G7 mais aussi avec le G20.
Pendant huit ans, le secteur éducatif sénégalais a souffert d’une myopie de ses ministres. Avec cette lueur d’espoir dégagée par Mamadou Talla, que l’école puisse trouver une oreille attentive à ses problèmes aussi variés que complexes.
En définitive, le slogan " Tous contre une année blanche " doit être porté par l'ensemble de la communauté, dans une sous-région ouest-africaine où la reprise des enseignements-apprentissage semble être la regle.
Pape Amadou Gaye
Rewmi Quotidien
Selon les spécialistes de l’éducation, l’attitude du ministre de l’Education nationale a quelque chose de positif. « Il a au moins essayé à maintes reprises de relancer l’année académique.» Les aléas sanitaires du Covid-19 ne lui ont pas facilité la tâche. Repoussé à trois reprises, le redémarrage des cours dans les écoles a souffert, selon certains, « de tâtonnements spectaculaires de la part des décideurs ».
Sous cet angle, sont masquées la volonté manifeste du ministre de l’Education nationale, son approche conciliante pour une gestion concertée avec les acteurs mais aussi la qualité du dispositif pédagogique mis en place pour la reprise des enseignements-apprentissages...À décharge. On peut lui reconnaître sa présence continue au front jusqu’au départ (dés) organisé du retour des enseignants vers leurs lieux respectifs de travail.
Dès lors, Mamadou Talla, depuis son arrivée au ministère, paie les contrecoups de l’image laissée par un prédécesseur va-t-en guerre, qui avait fini d’indisposer les enseignants et toute la famille éducative. Certes, les enseignants étaient en mouvement d’humeur pour des lenteurs administratives au niveau de la direction de la Solde, aussi, avaient-ils fini de reconnaître au nouveau ministre, son talent de négociateur et son attitude respectueuse envers un corps auquel il appartient. Et sa dernière déclaration au lendemain du retour des enseignants, a été saluée par les syndicats qui ont largement apprécié cette sortie de Mamadou Talla.
Ces derniers qui, à visage découvert, vantent la rupture de leur ministre, ne rejettent aucune proposition dans laquelle ils sont associés et écoutés. « Enfin, un ministre qui nous respecte », s’est exclamé un syndicaliste membre du G7. A charge, Il revient, dès lors, à Mamadou Talla et à ses techniciens, de rallonger leur volonté de sauver l’année, par un rapprochement dynamique avec le G7 mais aussi avec le G20.
Pendant huit ans, le secteur éducatif sénégalais a souffert d’une myopie de ses ministres. Avec cette lueur d’espoir dégagée par Mamadou Talla, que l’école puisse trouver une oreille attentive à ses problèmes aussi variés que complexes.
En définitive, le slogan " Tous contre une année blanche " doit être porté par l'ensemble de la communauté, dans une sous-région ouest-africaine où la reprise des enseignements-apprentissage semble être la regle.
Pape Amadou Gaye
Rewmi Quotidien