Le Docteur en communication politique Momar Thiam qualifie de coup d’épée dans l’eau le dernier appel au dialogue lancé par chef de l’Etat à l’opposition dans son discours à la nation du 03 avril dernier et réitéré en marge de la prière de l’Aïd-el-fitr communément appelé Korité.
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 23 avril, l’expert en communication politique par ailleurs Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic Dakar) est formel en déclarant que ce « dialogue est voué à l’échec quel que soit l’appel du président la République ».
Pour justifier son analyse sur cette nouvelle main tendue du chef de l’Etat à l’endroit de ses opposants pour échanger notamment sur le parrainage et l’éligibilité de certains acteurs, l’invité de notre confrère Baye Oumar Gueye évoque deux raisons. Ainsi selon lui, la première chose est liée à « la parole politique décrédibilisée, autant au niveau de l’opinion qu’au niveau des acteurs de l’opposition face à un pouvoir à qui ils ne font pas confiance ».
Poursuivant son analyse, Dr Momar Thiam évoque comme deuxième argument la gestion scandaleuse des fonds Covid qui avait pourtant fait objet d’une concertation des acteurs politiques.
« Quand vous appelez un dialogue politique et qu’il y a un précédent pendant la période de Covid où tous les acteurs réunis dont ceux qui étaient les plus récalcitrants ont répondu à cet appel-là, Ousmane Sonko y compris, parce que les gens pensaient peutêtre qu’il n’y allait pas. Et quand on voit derrière qu’il y’a eu ce scandale des fonds Covid et qui tarde à connaitre son épilogue, on a évidemment l’impression, comme on dit en communication, de l’effet d’agenda, un événement chassant un autre, on n’en parle même plus ».
Ainsi pour lui, le chef de l’Etat pour donner plus de chance à son appel devrait prendre les devants et apporter des solutions au passif social à défaut son dialogue sera tout simplement voué à l’échec et ce, quelle que soit la forme de son appel.
« Si vous appelez encore un dialogue politique, l’opposition, légitimement qui s’oppose, va vous vous dire : Écoutez, on est venu dans le cadre d’un dialogue politique sur la question Covid-19, voilà ce que cela a donné.
Le parrainage, on n’est jamais tombé d’accord, mais donc à quoi bon, allez discuter de choses sur lesquelles on sait exactement quel sera l’épilogue. Et vous avez d’autres qui posent une condition qui est de libérer en tout cas, les personnes emprisonnées dans le cadre politique ou d’opposition politique ou de manifestation, comme un préalable à ce dialogue-là »
Sud quotidien
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 23 avril, l’expert en communication politique par ailleurs Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic Dakar) est formel en déclarant que ce « dialogue est voué à l’échec quel que soit l’appel du président la République ».
Pour justifier son analyse sur cette nouvelle main tendue du chef de l’Etat à l’endroit de ses opposants pour échanger notamment sur le parrainage et l’éligibilité de certains acteurs, l’invité de notre confrère Baye Oumar Gueye évoque deux raisons. Ainsi selon lui, la première chose est liée à « la parole politique décrédibilisée, autant au niveau de l’opinion qu’au niveau des acteurs de l’opposition face à un pouvoir à qui ils ne font pas confiance ».
Poursuivant son analyse, Dr Momar Thiam évoque comme deuxième argument la gestion scandaleuse des fonds Covid qui avait pourtant fait objet d’une concertation des acteurs politiques.
« Quand vous appelez un dialogue politique et qu’il y a un précédent pendant la période de Covid où tous les acteurs réunis dont ceux qui étaient les plus récalcitrants ont répondu à cet appel-là, Ousmane Sonko y compris, parce que les gens pensaient peutêtre qu’il n’y allait pas. Et quand on voit derrière qu’il y’a eu ce scandale des fonds Covid et qui tarde à connaitre son épilogue, on a évidemment l’impression, comme on dit en communication, de l’effet d’agenda, un événement chassant un autre, on n’en parle même plus ».
Ainsi pour lui, le chef de l’Etat pour donner plus de chance à son appel devrait prendre les devants et apporter des solutions au passif social à défaut son dialogue sera tout simplement voué à l’échec et ce, quelle que soit la forme de son appel.
« Si vous appelez encore un dialogue politique, l’opposition, légitimement qui s’oppose, va vous vous dire : Écoutez, on est venu dans le cadre d’un dialogue politique sur la question Covid-19, voilà ce que cela a donné.
Le parrainage, on n’est jamais tombé d’accord, mais donc à quoi bon, allez discuter de choses sur lesquelles on sait exactement quel sera l’épilogue. Et vous avez d’autres qui posent une condition qui est de libérer en tout cas, les personnes emprisonnées dans le cadre politique ou d’opposition politique ou de manifestation, comme un préalable à ce dialogue-là »
Sud quotidien