La maladie de Newcastle a été découverte en Indonésie en 1926. Elle tire son nom de la ville de Newcastle en Angleterre. Historiquement, c'est une maladie qui existe depuis longtemps. Elle est également appelée maladie pseudo peste aviaire. C'est une maladie virale des oiseaux de toutes espèces, contagieuse. Le virus causal est très virulent. Il se manifeste par une forte mortalité et une forte morbidité qu'elle peut poser dans les élevages agricoles. Il se propage très rapidement et peut induire a des pertes économiques considérables.
C'est une maladie très répandue dans le monde, on le trouve pratiquement dans tous les continents. C'est une maladie qui se présente sur trois formes, il y a la forme faiblement virulente, celle moyennement virulente et celle très virulente. Le chef de la division de la Protection sanitaire à la Direction des services vétérinaires du ministère de l'Elevage et des Productions animales, Dr. Mathioro Fall est largement revenu sur cette maladie de Newcastle.
Selon lui, pour le mode de transmission, le virus procède par inhalation ou injection. « Elle peut être directe par des contacts rapprochés. Ou de manière indirecte par aérosol, à travers les sécrétions que les oiseaux malades font par les œufs ou tout matériel contaminé ».
Interpellé sur les signes cliniques, Dr. Mathioro Fall indique qu’en général, les poulets sont très sensibles, alors que les canards sont très résistants. «Il faut noter également les signes digestifs la diarrhée verdâtre. Il peut y avoir des signes respiratoires. On peut aussi avoir des écoulements nasaux. En ce qui concernent les symptômes nerveux, il y a les tremblements, des paralysies au niveau des ailes et des pattes et de marches à cercle», indique-t-elle.
Des fois, dit-il, il peut y avoir des symptômes cutanés avec les traités et les barbillons qui sont gonflés, une chute de la ponte qui est relativement brutale avec des anomalies des œufs. « Le plus bref étant des morts subites. Quand on ouvre le cadavre à l'autopsie, on peut voir une coloration très rouge de la grappe ovarienne mais aussi de la muqueuse des ventricules. Pour ce qui est de la gravité quand le virus entre dans un élevage, pratiquement tous les sujets sont infectés dans les deux à six jours qui suivent. Le taux de mortalité est variable mais peut atteindre 100% ».
Cependant, il est revenu sur les statistiques de la maladie de Newcastle au Sénégal. Le virus continue de se propager au Sénégal car beaucoup de foyers de la maladie ont été répertoriés. Selon Dr. Fall, entre janvier et mars, il y a 239 foyers de maladie de Newcastle, dont 36 pour le mois de janvier, 54 pour le mois février et 149 pour mars. « La maladie est là et c'est vraiment pendant cette période que ça se manifeste. Il est donc recommandé aux éleveurs d'informer les autorités compétentes quand des faits inhabituels sont observés au niveau de leurs fermes mais également de faire appel à un vétérinaire pour le suivi de leur élevage.»
En outre, Dr. Fall tient à rassurer la population sur la consommation des poulets. «Par rapport à la santé humaine, la maladie de Newcastle est une zoonose qui est très mineure. Chez l'homme elle peut provoquer une conjonctivite mais l'affection est généralement très bénigne et elle est spontanée surtout pour les personnes qui sont en contact avec le virus», souligne-t-il.
Poursuivant son propos, il explique que par rapport au risque de consommation de la viande pour cette maladie.
C'est une maladie très répandue dans le monde, on le trouve pratiquement dans tous les continents. C'est une maladie qui se présente sur trois formes, il y a la forme faiblement virulente, celle moyennement virulente et celle très virulente. Le chef de la division de la Protection sanitaire à la Direction des services vétérinaires du ministère de l'Elevage et des Productions animales, Dr. Mathioro Fall est largement revenu sur cette maladie de Newcastle.
Selon lui, pour le mode de transmission, le virus procède par inhalation ou injection. « Elle peut être directe par des contacts rapprochés. Ou de manière indirecte par aérosol, à travers les sécrétions que les oiseaux malades font par les œufs ou tout matériel contaminé ».
Interpellé sur les signes cliniques, Dr. Mathioro Fall indique qu’en général, les poulets sont très sensibles, alors que les canards sont très résistants. «Il faut noter également les signes digestifs la diarrhée verdâtre. Il peut y avoir des signes respiratoires. On peut aussi avoir des écoulements nasaux. En ce qui concernent les symptômes nerveux, il y a les tremblements, des paralysies au niveau des ailes et des pattes et de marches à cercle», indique-t-elle.
Des fois, dit-il, il peut y avoir des symptômes cutanés avec les traités et les barbillons qui sont gonflés, une chute de la ponte qui est relativement brutale avec des anomalies des œufs. « Le plus bref étant des morts subites. Quand on ouvre le cadavre à l'autopsie, on peut voir une coloration très rouge de la grappe ovarienne mais aussi de la muqueuse des ventricules. Pour ce qui est de la gravité quand le virus entre dans un élevage, pratiquement tous les sujets sont infectés dans les deux à six jours qui suivent. Le taux de mortalité est variable mais peut atteindre 100% ».
Cependant, il est revenu sur les statistiques de la maladie de Newcastle au Sénégal. Le virus continue de se propager au Sénégal car beaucoup de foyers de la maladie ont été répertoriés. Selon Dr. Fall, entre janvier et mars, il y a 239 foyers de maladie de Newcastle, dont 36 pour le mois de janvier, 54 pour le mois février et 149 pour mars. « La maladie est là et c'est vraiment pendant cette période que ça se manifeste. Il est donc recommandé aux éleveurs d'informer les autorités compétentes quand des faits inhabituels sont observés au niveau de leurs fermes mais également de faire appel à un vétérinaire pour le suivi de leur élevage.»
En outre, Dr. Fall tient à rassurer la population sur la consommation des poulets. «Par rapport à la santé humaine, la maladie de Newcastle est une zoonose qui est très mineure. Chez l'homme elle peut provoquer une conjonctivite mais l'affection est généralement très bénigne et elle est spontanée surtout pour les personnes qui sont en contact avec le virus», souligne-t-il.
Poursuivant son propos, il explique que par rapport au risque de consommation de la viande pour cette maladie.