Invité de l’émission politique Faram-Faccé, le porte-parole du parti Rewmi, Abdourahmane Diouf, ne fait pas dans le clair-obscur. Pour lui la gestion de la crise à Mouna par les autorités du pays est une «honte» pour le Sénégal. «L’Etat ne doit pas rester une semaine avant de mettre sur pied une cellule de crise», fustige le Docteur en Droit. Avant d’en venir aux troubles et erreurs qui ont parsemé le pèlerinage de cette année. D’abord, remarque-t-il, «la façon dont le pèlerinage est organisé cette année avant même le départ des pèlerins est non seulement discutable mais engage la responsabilité entière de L’Etat du Sénégal parce qu’il avait un quota préalablement défini. Ces choucas dans un République comme le Sénégal qui organise depuis cinquante ans le pèlerinage est un vrai problème». M. Diouf adresse une critique acerbe au gouvernement. « Quand on ne peut pas organiser un pèlerinage qui regroupe 10.000 personnes c’est difficile après de parler d’un Sénégal Emergent», dit-il.
Parlant du nombre de morts et de disparus, Abdourahmane Diouf souligne que « c’est difficile d’imaginer plus de 30 disparus dans un petit périmètre comme Mina, à l’heure où le monde connait une révolution technologique sans précédent. On suppose que le gouvernement connait le problème mais ne veut pas le prendre à bras le corps. Si les Sénégalais sont morts, ils doivent le dire et arrêter de tourner au tour ».
Rédaction Senegal7
Parlant du nombre de morts et de disparus, Abdourahmane Diouf souligne que « c’est difficile d’imaginer plus de 30 disparus dans un petit périmètre comme Mina, à l’heure où le monde connait une révolution technologique sans précédent. On suppose que le gouvernement connait le problème mais ne veut pas le prendre à bras le corps. Si les Sénégalais sont morts, ils doivent le dire et arrêter de tourner au tour ».
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