Rien que cette précision du ministre, Ismaîla Madior Fall, fait planer des doutes sur la volonté réelle de Macky Sall de remettre les compteurs à zéro au profit de Karim et Khalifa.
Macky sciera- t-il la branche sur laquelle il est assis ?
Ce doute est d’autant plus justifié que si Khalifa Sall et Karim Wade sont candidats en 2024 contre Macky Sall, le second tour pourrait être inévitable avec les autres opposants qui seront en lice.
À propos d’amnistie, Macky Sall l’a évoquée pour la première fois en France, déclarant : «Je ne peux pas écarter, dans une circonstance nouvelle d’une réélection, d’engager une nouvelle phase pour la reconstruction nationale dans un esprit de renouveau national, de consensus national. Parce que je pense qu’il faut savoir tourner des pages aussi», soutenait-il à la question du journaliste de France 24, Marc Perelman, sur son intention d’amnistier l’ex-maire de Dakar et l’ancien ministre Karim Wade.
En tout cas, contrairement à Karim qui crie partout qu’il ne veut pas d’une amnistie, Khalifa Sall qui est dans la même situation que lui, ne dit toujours rien, se bornant à déclarer que ce tout ce qui l’intéresse, c’est participer à la présidentielle de 2024.
Les K risquent le sort d’Idrissa Seck
Pour rappel, tout au début des travaux du premier dialogue politique, des représentants du Pds et Taxawu Sénégal avaient tapé sur la table pour que les faits qui bouchent l’avenir politique de leurs leaders soient amnistiés.
Mais, cet appel n’avait pas eu écho favorable du côté des représentants du camp du pouvoir, qui avaient fait la sourde oreille sur ces cas. Karim et Khalifa qui se rapprochent de Macky Sall dans l’espoir d’obtenir une amnistie et le remplacer à la tête de l’État, peuvent se retrouver dans la situation d’Idrissa Seck qui a été obligé de quitter.
Au Sénégal, la dernière loi d’amnistie dite Ezzan a été votée en 2005
Tribune
Macky sciera- t-il la branche sur laquelle il est assis ?
Ce doute est d’autant plus justifié que si Khalifa Sall et Karim Wade sont candidats en 2024 contre Macky Sall, le second tour pourrait être inévitable avec les autres opposants qui seront en lice.
À propos d’amnistie, Macky Sall l’a évoquée pour la première fois en France, déclarant : «Je ne peux pas écarter, dans une circonstance nouvelle d’une réélection, d’engager une nouvelle phase pour la reconstruction nationale dans un esprit de renouveau national, de consensus national. Parce que je pense qu’il faut savoir tourner des pages aussi», soutenait-il à la question du journaliste de France 24, Marc Perelman, sur son intention d’amnistier l’ex-maire de Dakar et l’ancien ministre Karim Wade.
En tout cas, contrairement à Karim qui crie partout qu’il ne veut pas d’une amnistie, Khalifa Sall qui est dans la même situation que lui, ne dit toujours rien, se bornant à déclarer que ce tout ce qui l’intéresse, c’est participer à la présidentielle de 2024.
Les K risquent le sort d’Idrissa Seck
Pour rappel, tout au début des travaux du premier dialogue politique, des représentants du Pds et Taxawu Sénégal avaient tapé sur la table pour que les faits qui bouchent l’avenir politique de leurs leaders soient amnistiés.
Mais, cet appel n’avait pas eu écho favorable du côté des représentants du camp du pouvoir, qui avaient fait la sourde oreille sur ces cas. Karim et Khalifa qui se rapprochent de Macky Sall dans l’espoir d’obtenir une amnistie et le remplacer à la tête de l’État, peuvent se retrouver dans la situation d’Idrissa Seck qui a été obligé de quitter.
Au Sénégal, la dernière loi d’amnistie dite Ezzan a été votée en 2005
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