La dépollution de la baie de Hann est une priorité pour l’Etat du Sénégal et ses partenaires. L’Onas et les industriels du Sénégal ont tenus, ce vendredi, un atelier de restitution des travaux de dépollution de la baie de Hann. « Ce projet, qui a pour but d’améliorer significativement la qualité des eaux de la baie de Hann, est estimé à hauteur de 30 milliards de francs Cfa avec évidemment une participation de l'Afd, de la Bei, et de l’Etat du Sénégal de 8 milliards de francs Cfa », a indiqué, Ababacar Mbaye, Conseiller technique au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. A cet effet, un collecteur de 15 km et 7 stations de pompage sont prévues dans le cadre de ce projet.
Le chargé de projet au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Moussa Guèye, de déclarer qu'« une station d’épuration, un émissaire marin de 3 km, 15 km de réseaux secondaires sont prévus, ainsi que l’assèchement du Canal 6 et la réalisation de 30 km de réseaux secondaires ». D’ailleurs, ajoute-t-il, « l’Onas compte redonner au Canal 6 son rôle d’antan qui servait à évacuer l’eau de pluie en lieu et place de son utilisation actuelle qui sert à évacuer des eaux usées ». L’Onas a même procédé, hier, à la distribution des chèques aux populations impactées par le projet. « Le projet traverse des zones fortement habitées. Il y aura des délocalisations. C’est pour cela que l’Onas a procédé à la distribution des chèques. L’Etat a prévu un budget de 2 milliards de francs Cfa pour le déplacement de la population », informe le représentant du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Par ailleurs, les industries situées dans la zone sont mis à contribution dans ce projet. Ainsi, les entreprises concernées par la dépollution de la baie de Hann ont échangé avec les autorités pour voir le niveau d’implication de chacune et discuter du système de paiement des redevances et taxes de pollution. « Nos entreprises n’ont pas le même degré de pollution. Nous sommes là pour discuter du modèle de paiement parce qu’aujourd’hui, à peine 20% des industries génèrent la pollution de la baie de Hann. Cela signifie que les entreprises n’ont pas le même degré de pollution et ne doivent pas tous être considérées au même niveau de pollution », conclut Abdoul Aziz Ndao, représentant de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal. Pour ce, M. Mbaye invite les entreprises sénégalaises à connaitre leur degré de pollution et être responsables de leur propre rejet. Parce que la redevance industrielle dépendra du degré de pollution de l’entreprise. D’ailleurs, l’Etat a mis en place un bureau de mise à niveau pour accompagner les industriels afin de réduire la pollution. « L’entreprise peut recevoir 150 millions de la part de l’Etat du Sénégal et 21 millions pour l’étude de diagnostic environnementale », informe Moussa Guèye, chargé de projet.
Le chargé de projet au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Moussa Guèye, de déclarer qu'« une station d’épuration, un émissaire marin de 3 km, 15 km de réseaux secondaires sont prévus, ainsi que l’assèchement du Canal 6 et la réalisation de 30 km de réseaux secondaires ». D’ailleurs, ajoute-t-il, « l’Onas compte redonner au Canal 6 son rôle d’antan qui servait à évacuer l’eau de pluie en lieu et place de son utilisation actuelle qui sert à évacuer des eaux usées ». L’Onas a même procédé, hier, à la distribution des chèques aux populations impactées par le projet. « Le projet traverse des zones fortement habitées. Il y aura des délocalisations. C’est pour cela que l’Onas a procédé à la distribution des chèques. L’Etat a prévu un budget de 2 milliards de francs Cfa pour le déplacement de la population », informe le représentant du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Par ailleurs, les industries situées dans la zone sont mis à contribution dans ce projet. Ainsi, les entreprises concernées par la dépollution de la baie de Hann ont échangé avec les autorités pour voir le niveau d’implication de chacune et discuter du système de paiement des redevances et taxes de pollution. « Nos entreprises n’ont pas le même degré de pollution. Nous sommes là pour discuter du modèle de paiement parce qu’aujourd’hui, à peine 20% des industries génèrent la pollution de la baie de Hann. Cela signifie que les entreprises n’ont pas le même degré de pollution et ne doivent pas tous être considérées au même niveau de pollution », conclut Abdoul Aziz Ndao, représentant de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal. Pour ce, M. Mbaye invite les entreprises sénégalaises à connaitre leur degré de pollution et être responsables de leur propre rejet. Parce que la redevance industrielle dépendra du degré de pollution de l’entreprise. D’ailleurs, l’Etat a mis en place un bureau de mise à niveau pour accompagner les industriels afin de réduire la pollution. « L’entreprise peut recevoir 150 millions de la part de l’Etat du Sénégal et 21 millions pour l’étude de diagnostic environnementale », informe Moussa Guèye, chargé de projet.