S’il vous plaît, prenons les Sénégalais au sérieux. Comment peut-on prétendre être dans un État de droit où la reddition des comptes est annoncée par le gouvernement, et en même temps voir la justice rester sourde après que le Premier ministre a déclaré publiquement avoir découvert 1 000 milliards appartenant à un dignitaire de l’ancien régime ? Pendant ce temps, elle préfère perdre du temps sur des délits d’opinion dans un pays censé être démocratique.
Par ailleurs, nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette justice à deux vitesses. En effet, un militant du parti au pouvoir, Pastef, surnommé Azoura Fall, a publiquement insulté la mère du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et pourtant, le procureur n’a pas réagi. La justice doit être au service de la patrie, et non du parti politique au pouvoir.
J’attire également l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le fait que le Premier ministre Ousmane Sonko est en train d’instaurer une dictature au Sénégal. Il l’a lui-même affirmé lors de son dialogue avec les centrales syndicales en déclarant : "Les pays qui ont décollé ces dernières années sont ceux où les libertés ont été réduites."
Je tiens à remercier le peuple sénégalais, la justice qui m’a rendu ma liberté, mes avocats, ma famille, les responsables politiques, les chroniqueurs, les activistes, les journalistes, la presse, la société civile, ainsi que mes frères codétenus de Rebeuss.
Pour conclure, je vous rappelle que j’étais en sursis durant pratiquement tout le régime de Macky Sall, et cela ne m’a jamais empêché de parler. Votre camarade, Ardo Gningue, continuera de parler. Ma liberté d’expression et d’opinion ne se négocie pas. Mes avocats vont d’ailleurs déposer un appel contre la condamnation à deux ans avec sursis dans les plus brefs délais.
Le combat continue…
Par ailleurs, nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette justice à deux vitesses. En effet, un militant du parti au pouvoir, Pastef, surnommé Azoura Fall, a publiquement insulté la mère du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et pourtant, le procureur n’a pas réagi. La justice doit être au service de la patrie, et non du parti politique au pouvoir.
J’attire également l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le fait que le Premier ministre Ousmane Sonko est en train d’instaurer une dictature au Sénégal. Il l’a lui-même affirmé lors de son dialogue avec les centrales syndicales en déclarant : "Les pays qui ont décollé ces dernières années sont ceux où les libertés ont été réduites."
Je tiens à remercier le peuple sénégalais, la justice qui m’a rendu ma liberté, mes avocats, ma famille, les responsables politiques, les chroniqueurs, les activistes, les journalistes, la presse, la société civile, ainsi que mes frères codétenus de Rebeuss.
Pour conclure, je vous rappelle que j’étais en sursis durant pratiquement tout le régime de Macky Sall, et cela ne m’a jamais empêché de parler. Votre camarade, Ardo Gningue, continuera de parler. Ma liberté d’expression et d’opinion ne se négocie pas. Mes avocats vont d’ailleurs déposer un appel contre la condamnation à deux ans avec sursis dans les plus brefs délais.
Le combat continue…