L’Afrique vit des moments difficiles et exceptionnels, dans son ascension inexorable pour épouser la courbe de son destin. Elle passionne, elle éblouit et fascine par sa complexité, mais aussi paradoxalement par sa simplicité. Elle est poreuse aux apports extérieurs des cultures et des savoirs fécondants, mais elle brille toujours par son honneur et sa dignité. Elle reste inexpugnable et intouchable par la bave du crapaud, comme la blanche colombe, car elle vole à la hauteur du Kilimandjaro.
Seulement, ce matin, l’Afrique a été brutalement réveillée par une sortie abjecte, condescendante, pleine de mépris et de dégoût, attentoire à sa dignité et à celle des africains, par un multi récidiviste, lauréat toutes catégories au concours de la bassesse et de la mesquinerie, Jean -Michel Aphatie, pour ne pas le nommer.
Les discours creux et flatulents de cette espèce coprophile, hors sol, en parfaite lévitation, qui confond la gastronomie avec l’astronomie et la géologie avec la géopolitique, m’ont tiré de ma réserve pour détricoter sa logique et dissoudre ses volontaires amalgames.
Ingénieur du chaos et de la désolation, il fait semblant de prêter généreusement à l’Afrique ses neurones et sa langue, en s’attaquant à l’honneur d’un homme, dont il ne connaît apparemment que le nom. Dans cet exercice, il considère les Africains comme des demeurés, avec sa ritournelle saugrenue et éculée de la Françafrique qui, selon lui, serait à l’origine de tous les problèmes de l’humanité.
Le laisser, sans réaction, se soulager au pied des pyramides millénaires de l’Afrique, relève d’une démarche profanatrice, un sacrilège dans ce continent qu’il ne connaît pas. A l’entendre déblatérer, la Françafrique serait à l’origine de la Covid-19 et du séisme en Turquie. Il s’en prend argumentum ad personam à Monsieur Bourgi, dont le seul crime flagrant et continu, est celui de se préoccuper de la situation de son pays à la merci d’un populisme pernicieux aux conséquences incalculables, qui menace le Sénégal, dans son unité et ses fondements républicains.
​C’est la raison pour laquelle je considère que la vraie terreur est celle perpétrée sur les plateaux de télévision, par des hommes de la trempe de Jean-Michel Aphatie, moralisateur constipé de l’esprit, qui oublie toujours de passer la serpillière sur les sentiers tortueux de son propre itinéraire. C’est dans un contexte similaire que Madame Eva Joly, députée européenne, lui avait reproché lors d’une interview, « d’avoir mis sa plume de chroniqueur au service des puissants ».
Je doute sérieusement qu’il ait lu, in extenso, l’interview de M. Bourgi, qui est une interpellation objective de la classe politique sénégalaise, sans exclusive, en donnant son opinion et ses propositions.
Par la sémantique de la peur et du terrorisme des mots, il cherche à affadir par de futiles considérations, le débat démocratique, pourtant si nécessaire et salutaire à notre pays et à l’Afrique. La Paix, le Dialogue, la Démocratie, la Concertation et la Responsabilité, sont les thèmes abordés dans l’interview de Monsieur Bourgi.
Paradoxalement pour M. Bourgi, en qualifiant Ousmane Sonko d’intelligent et de charismatique, les partisans du pouvoir lui promettent la guillotine, et quand il valide la candidature du Président Macky Sall, l’opposition le diabolise et l’accuse de parti-pris. Entre le marteau et l’enclume « même pas peur », Monsieur Bourgi a mis le curseur du bon sens sur l’avenir du Sénégal et sur la stabilité de ses institutions.
Pour la paix, aucun effort collectif ne doit être jamais assez grand, de la part de chacun de nos concitoyens, afin de contribuer à ce que le Sénégal demeure ce qu’il a toujours été, un pays ouvert démocratique et tolérant.
Depuis les cercles fermés des cageots de la bien-pensance, Monsieur Aphatie, aussi imprévisible que calculateur, chausse les pantoufles des populistes démagogues qui ont tellement bien conseillé la France qu’elle est aujourd’hui, partout, bien accueillie de tous, mais dégoûtée de chacun. La France est congédiée des quatre points cardinaux et rejetée par ses alliés africains, sur le terreau fertile d’un coûteux antagonisme sponsorisé par une nouvelle géopolitique économique et financière.
Les longues dents de Monsieur Aphatie ont fini de rayer le parquet de toutes les rédactions de France, transfuge de tous les instants, l’œil profond et le nez renifleur, situationniste, il est toujours à l’affût de la moindre faille pour foncer tête baissée vers ses victimes. Il s’est piteusement fait distinguer dans l’affaire Cahuzac, comme dans d’autres circonstances, où il n’a brillé que par sa platitude et sa légèreté. Cela nous prendrait toute une journée à égrener ses frasques et ses affaissements intellectuels.
L’inéluctable conséquence de cette campagne de dénigrement conduit, à terme, à faire remplacer la Françafrique par d’autres binômes comme Russie Afrique, Chine Afrique Inde Afrique. Comme pour donner un coup de main, Bernard Henry Lévy, tel un zombie surgit des ruines de Benghazi vient nous alerter sur l’implication de la Russie au Sénégal, en appelant l’Union européenne et les Etats- Unis à la rescousse.
C’est de cette commisération hypocrite qui sent le pétrole et le gaz, dont nous ne voulons plus. Les africains peuvent résoudre leur problème, trouvez-vous d’autres sujets plus hexagonaux et plus Franco-français pour vous épancher dessus.
Monsieur Bourgi, qui est aussi sénégalais, cela a du certainement lui échapper, n’a-t-il pas le droit de se prononcer sur des questions qui engagent le destin du Sénégal. En le faisant, il s’est substitué à des milliers de Sénégalais et d’Africains qui, pour diverses raisons et contraintes, ont pris le parti de se taire et de se terrer dans leur zone de confort en attendant le pire.
Les vrais militants de la Françafrique sont ceux qui en parlent, en éructant l’air nauséabond de l’ingratitude, qui en critiquent les méthodes du passé, en inventent de nouvelles et développent une vision fantasmagorique de cette relation historique complexe.
M. Bourgi que j’aimerais bien connaitre doit poursuivre son chemin en engageant dans son sillage toutes les bonnes volontés qui ont le courage de leurs idées et qui n’ont ni faim ni soif, sauf de paix de dialogue et de tolérance pour un Sénégal uni, dans la concorde des cœurs et des esprits.
C’est la raison pour laquelle, les Sénégalais doivent se parler et s’écouter pour construire des consensus forts, en prenant conscience qu’ils ont de plus redoutables prédateurs et des charognards qui attendent impatiemment, la démission des hommes et la décrépitude des Institutions, pour organiser le festin de ce qui restera de nos futiles confrontations. Nous avons de pires ennemis comme l’ignorance et ceux qu’elle fait vivre.
Jean- Michel Aphatie vit dans un monde parallèle, une sorte d’exoplanète, il ne comprend pas la langue et les codes de communication bien de chez nous. C’est pourquoi, je conseille fortement à Monsieur Bourgi d’attendre une autre vie, peut-être rencontrera-t-il une meilleure version de ce spécimen humain, pour lui parler le langage de la raison, qui sera plus intelligible pour le rôle du nain d’esprit qu’il incarne si bien.
Le journal LE MONDE avait raison de dire qu’il est devenu « le symbole conspué d’un journalisme « assis », au mieux, inoffensif et inutile, au pire, complice des pouvoirs ».
Monsieur Ababacar Fall
Ancien Fonctionnaire de la Santé
Parcelles Assainies Dakar
Président du Mouvement l’Afrique d’Abord
Seulement, ce matin, l’Afrique a été brutalement réveillée par une sortie abjecte, condescendante, pleine de mépris et de dégoût, attentoire à sa dignité et à celle des africains, par un multi récidiviste, lauréat toutes catégories au concours de la bassesse et de la mesquinerie, Jean -Michel Aphatie, pour ne pas le nommer.
Les discours creux et flatulents de cette espèce coprophile, hors sol, en parfaite lévitation, qui confond la gastronomie avec l’astronomie et la géologie avec la géopolitique, m’ont tiré de ma réserve pour détricoter sa logique et dissoudre ses volontaires amalgames.
Ingénieur du chaos et de la désolation, il fait semblant de prêter généreusement à l’Afrique ses neurones et sa langue, en s’attaquant à l’honneur d’un homme, dont il ne connaît apparemment que le nom. Dans cet exercice, il considère les Africains comme des demeurés, avec sa ritournelle saugrenue et éculée de la Françafrique qui, selon lui, serait à l’origine de tous les problèmes de l’humanité.
Le laisser, sans réaction, se soulager au pied des pyramides millénaires de l’Afrique, relève d’une démarche profanatrice, un sacrilège dans ce continent qu’il ne connaît pas. A l’entendre déblatérer, la Françafrique serait à l’origine de la Covid-19 et du séisme en Turquie. Il s’en prend argumentum ad personam à Monsieur Bourgi, dont le seul crime flagrant et continu, est celui de se préoccuper de la situation de son pays à la merci d’un populisme pernicieux aux conséquences incalculables, qui menace le Sénégal, dans son unité et ses fondements républicains.
​C’est la raison pour laquelle je considère que la vraie terreur est celle perpétrée sur les plateaux de télévision, par des hommes de la trempe de Jean-Michel Aphatie, moralisateur constipé de l’esprit, qui oublie toujours de passer la serpillière sur les sentiers tortueux de son propre itinéraire. C’est dans un contexte similaire que Madame Eva Joly, députée européenne, lui avait reproché lors d’une interview, « d’avoir mis sa plume de chroniqueur au service des puissants ».
Je doute sérieusement qu’il ait lu, in extenso, l’interview de M. Bourgi, qui est une interpellation objective de la classe politique sénégalaise, sans exclusive, en donnant son opinion et ses propositions.
Par la sémantique de la peur et du terrorisme des mots, il cherche à affadir par de futiles considérations, le débat démocratique, pourtant si nécessaire et salutaire à notre pays et à l’Afrique. La Paix, le Dialogue, la Démocratie, la Concertation et la Responsabilité, sont les thèmes abordés dans l’interview de Monsieur Bourgi.
Paradoxalement pour M. Bourgi, en qualifiant Ousmane Sonko d’intelligent et de charismatique, les partisans du pouvoir lui promettent la guillotine, et quand il valide la candidature du Président Macky Sall, l’opposition le diabolise et l’accuse de parti-pris. Entre le marteau et l’enclume « même pas peur », Monsieur Bourgi a mis le curseur du bon sens sur l’avenir du Sénégal et sur la stabilité de ses institutions.
Pour la paix, aucun effort collectif ne doit être jamais assez grand, de la part de chacun de nos concitoyens, afin de contribuer à ce que le Sénégal demeure ce qu’il a toujours été, un pays ouvert démocratique et tolérant.
Depuis les cercles fermés des cageots de la bien-pensance, Monsieur Aphatie, aussi imprévisible que calculateur, chausse les pantoufles des populistes démagogues qui ont tellement bien conseillé la France qu’elle est aujourd’hui, partout, bien accueillie de tous, mais dégoûtée de chacun. La France est congédiée des quatre points cardinaux et rejetée par ses alliés africains, sur le terreau fertile d’un coûteux antagonisme sponsorisé par une nouvelle géopolitique économique et financière.
Les longues dents de Monsieur Aphatie ont fini de rayer le parquet de toutes les rédactions de France, transfuge de tous les instants, l’œil profond et le nez renifleur, situationniste, il est toujours à l’affût de la moindre faille pour foncer tête baissée vers ses victimes. Il s’est piteusement fait distinguer dans l’affaire Cahuzac, comme dans d’autres circonstances, où il n’a brillé que par sa platitude et sa légèreté. Cela nous prendrait toute une journée à égrener ses frasques et ses affaissements intellectuels.
L’inéluctable conséquence de cette campagne de dénigrement conduit, à terme, à faire remplacer la Françafrique par d’autres binômes comme Russie Afrique, Chine Afrique Inde Afrique. Comme pour donner un coup de main, Bernard Henry Lévy, tel un zombie surgit des ruines de Benghazi vient nous alerter sur l’implication de la Russie au Sénégal, en appelant l’Union européenne et les Etats- Unis à la rescousse.
C’est de cette commisération hypocrite qui sent le pétrole et le gaz, dont nous ne voulons plus. Les africains peuvent résoudre leur problème, trouvez-vous d’autres sujets plus hexagonaux et plus Franco-français pour vous épancher dessus.
Monsieur Bourgi, qui est aussi sénégalais, cela a du certainement lui échapper, n’a-t-il pas le droit de se prononcer sur des questions qui engagent le destin du Sénégal. En le faisant, il s’est substitué à des milliers de Sénégalais et d’Africains qui, pour diverses raisons et contraintes, ont pris le parti de se taire et de se terrer dans leur zone de confort en attendant le pire.
Les vrais militants de la Françafrique sont ceux qui en parlent, en éructant l’air nauséabond de l’ingratitude, qui en critiquent les méthodes du passé, en inventent de nouvelles et développent une vision fantasmagorique de cette relation historique complexe.
M. Bourgi que j’aimerais bien connaitre doit poursuivre son chemin en engageant dans son sillage toutes les bonnes volontés qui ont le courage de leurs idées et qui n’ont ni faim ni soif, sauf de paix de dialogue et de tolérance pour un Sénégal uni, dans la concorde des cœurs et des esprits.
C’est la raison pour laquelle, les Sénégalais doivent se parler et s’écouter pour construire des consensus forts, en prenant conscience qu’ils ont de plus redoutables prédateurs et des charognards qui attendent impatiemment, la démission des hommes et la décrépitude des Institutions, pour organiser le festin de ce qui restera de nos futiles confrontations. Nous avons de pires ennemis comme l’ignorance et ceux qu’elle fait vivre.
Jean- Michel Aphatie vit dans un monde parallèle, une sorte d’exoplanète, il ne comprend pas la langue et les codes de communication bien de chez nous. C’est pourquoi, je conseille fortement à Monsieur Bourgi d’attendre une autre vie, peut-être rencontrera-t-il une meilleure version de ce spécimen humain, pour lui parler le langage de la raison, qui sera plus intelligible pour le rôle du nain d’esprit qu’il incarne si bien.
Le journal LE MONDE avait raison de dire qu’il est devenu « le symbole conspué d’un journalisme « assis », au mieux, inoffensif et inutile, au pire, complice des pouvoirs ».
Monsieur Ababacar Fall
Ancien Fonctionnaire de la Santé
Parcelles Assainies Dakar
Président du Mouvement l’Afrique d’Abord