Me Ciré Clédor Ly déplore le fait que Babacar Touré ait été convoqué par la DIC, «téléphoniquement et non par un moyen ou un procédé pouvant laisser une trace écrite, et sans aucune notification préalable ou concomitante de l'objet de cette invitation forcée, peu républicaine».
Dans un communiqué reçu à «L’As», l’avocat indique que «le journaliste était ainsi privé de son droit élémentaire, celui de garder trace de la communication, ainsi que de l'identité de la personne ou du service qui a posé l'acte, le lieu et l'information sur le motif et l'objet de la rencontre». Il précise également que « c’est seulement face aux enquêteurs que le journaliste connaîtra les sept chefs d'accusation portés à son encontre par le nommé Frédéric Napel, à savoir outrage, injures publiques, dénonciation calomnieuse, diffamation, faux et usage de faux, diffusion de fausses nouvelles, qui selon la robe noire, sont utilisés comme une arme politique en vogue sous la 2e alternance démocratique», pour s'en désoler.
À l’en croire, c’est après une audition très éprouvante de près de quatre heures d'horloge, durant lesquelles le journaliste a livré sur chaque point les résultats de ses propres investigations et donné des preuves irréfutables parce que de sources policières, étant précisé aussi que la défense a aussi bien saisi le parquet que le greffe pour la délivrance de procès-verbaux comportant des preuves juridiquement établies de la véracité des investigations.
«A la fin de l'audition, le seul respect de l'être humain et de la valeur de la liberté, ainsi que l'exigence sacrée du respect de la présomption d'innocence et de la neutralité du parquet à ce stade de la procédure, surtout que l'enquête ne remplissait pas les conditions d'une flagrance, commandaient le renseignement judiciaire et non pas des mesures privatives de libertés fondamentales, dans une société démocratique et un État de droit. Le parquet a curieusement instruit ou acquiescé la mesure de garde-à -vue que rien ne justifie en droit, en dehors de l’opportunité que lui confère la fonction».
Pourtant, «le droit à l'expression d'esprits pluriels et d'esprits critiques ainsi que le devoir de critique citoyen et celui inaliénable de divulgation par le journaliste d'investigation des informations sur l'administration de la cité et la délinquance politique, judiciaire et parlementaire, sont des fondamentaux dans une société démocratique et de justice», souligne Me Ly, qui pense que l'instrumentalisation et la vassalisation de la justice avec l'utilisation arbitraire d'instruments de répressions, est précurseur de la tyrannie.
Par conséquent, selon l’avocat, les acteurs politiques, les jeunes forces vives de la nation, les journalistes d'investigation ou diffuseurs d’enseignement et de renseignements, les matières grises dans tous les secteurs de la nation, activistes patriotes et lanceurs d'alertes, remplissent les cachots surpeuplés du pays.
Dans un communiqué reçu à «L’As», l’avocat indique que «le journaliste était ainsi privé de son droit élémentaire, celui de garder trace de la communication, ainsi que de l'identité de la personne ou du service qui a posé l'acte, le lieu et l'information sur le motif et l'objet de la rencontre». Il précise également que « c’est seulement face aux enquêteurs que le journaliste connaîtra les sept chefs d'accusation portés à son encontre par le nommé Frédéric Napel, à savoir outrage, injures publiques, dénonciation calomnieuse, diffamation, faux et usage de faux, diffusion de fausses nouvelles, qui selon la robe noire, sont utilisés comme une arme politique en vogue sous la 2e alternance démocratique», pour s'en désoler.
À l’en croire, c’est après une audition très éprouvante de près de quatre heures d'horloge, durant lesquelles le journaliste a livré sur chaque point les résultats de ses propres investigations et donné des preuves irréfutables parce que de sources policières, étant précisé aussi que la défense a aussi bien saisi le parquet que le greffe pour la délivrance de procès-verbaux comportant des preuves juridiquement établies de la véracité des investigations.
«A la fin de l'audition, le seul respect de l'être humain et de la valeur de la liberté, ainsi que l'exigence sacrée du respect de la présomption d'innocence et de la neutralité du parquet à ce stade de la procédure, surtout que l'enquête ne remplissait pas les conditions d'une flagrance, commandaient le renseignement judiciaire et non pas des mesures privatives de libertés fondamentales, dans une société démocratique et un État de droit. Le parquet a curieusement instruit ou acquiescé la mesure de garde-à -vue que rien ne justifie en droit, en dehors de l’opportunité que lui confère la fonction».
Pourtant, «le droit à l'expression d'esprits pluriels et d'esprits critiques ainsi que le devoir de critique citoyen et celui inaliénable de divulgation par le journaliste d'investigation des informations sur l'administration de la cité et la délinquance politique, judiciaire et parlementaire, sont des fondamentaux dans une société démocratique et de justice», souligne Me Ly, qui pense que l'instrumentalisation et la vassalisation de la justice avec l'utilisation arbitraire d'instruments de répressions, est précurseur de la tyrannie.
Par conséquent, selon l’avocat, les acteurs politiques, les jeunes forces vives de la nation, les journalistes d'investigation ou diffuseurs d’enseignement et de renseignements, les matières grises dans tous les secteurs de la nation, activistes patriotes et lanceurs d'alertes, remplissent les cachots surpeuplés du pays.