Face à leur situation qu’ils jugent très précaire, les agents de santé du projet Investir sur la Santé de la Mère de l’Enfant et de l’Adolescent (ISMEA) ont décidé de déserter les structures sanitaires de la région, à compter de ce jeudi 18 juillet 2024. Ils ont décrété 48h de grève, pour dénoncer un chapelet de maux parmi lesquels, de récurrents retards de salaires. Ils scrutent toujours leur salaire du mois de juin, qui n’est toujours pas tombé. Suffisant pour que ces 157 agents du projet ISMEA, déployés dans la région de Ziguinchor, bandent les muscles et durcissent le ton.
Lors de leur point de presse, tenu il y a 24h à Ziguinchor, ces agents n’ont pu s’empêcher d’exprimer tout leur désarroi. Et leur porte-parole, Mme Absatou Diop, sage-femme d’Etat, ne cache pas son dépit. «Depuis plusieurs mois, nous sommes confrontés à des retards de salaire qui vont jusqu’au 20 du mois. Pour des agents qui ne peuvent bénéficier d’heures supplémentaires ni de prise en charge médicale ni d’allocation de logement, ils sont obligés d’assurer leur propre couverture sanitaire avec leurs enfants. Et pour couronner le tout, leur salaires peuvent être retenu jusqu’au 15 de ce mois. Ce qui est inexplicable. Nous avons quitté des contrats et nous sommes venus relever le plateau technique de ces régions et nous ne savons pas si notre avenir sera assuré», déplore la blouse blanche, qui s’inquiète avec ses collègues, de l’avenir de ces agents.
«Aujourd’hui, nous sommes à la fin du projet. Rappeler que c’est l’OMS (Organisation mondiale de la santé) qui finance ce projet, il a mis à la disposition de l’Etat du Sénégal trois ans de salaire pour ces 889 agents dans tout le pays. Aujourd’hui, on nous parle du Plan COBRA. Ils nous disent qu’ils ne sont pas capables d’éponger toute la masse salariale…», s’inquiète-t-elle. Avant d’agiter des questions : «que deviendront ces gens qui ont quitté de bons contrats pour venir ici ? Que deviendront ces malades dans ces postes de santé ?», s’interroge Mme Absatou Diop, affectée à la Pédiatrie de l’hôpital Régional de Ziguinchor, qui parle de stress pour tous ces agents qui sont dans le désarroi total.
Sur les 889 agents de santé du projet ISMEA, répartis dans six régions du pays, ce sont au total 157 qui évoluent dans les différentes structures de santé de la région de Ziguinchor. Ces agents interpellent les nouvelles autorités sur leur situation qu’ils jugent très difficile, à la limite, précaire. Ils ont décidé, à partir de ce jeudi, de ranger matériel de santé et blouses blanches, le temps de leur mouvement d’humeur de 48 heures de grève, qui risque bien de paralyser les structures sanitaires de la région.
Sud Quotidien
Lors de leur point de presse, tenu il y a 24h à Ziguinchor, ces agents n’ont pu s’empêcher d’exprimer tout leur désarroi. Et leur porte-parole, Mme Absatou Diop, sage-femme d’Etat, ne cache pas son dépit. «Depuis plusieurs mois, nous sommes confrontés à des retards de salaire qui vont jusqu’au 20 du mois. Pour des agents qui ne peuvent bénéficier d’heures supplémentaires ni de prise en charge médicale ni d’allocation de logement, ils sont obligés d’assurer leur propre couverture sanitaire avec leurs enfants. Et pour couronner le tout, leur salaires peuvent être retenu jusqu’au 15 de ce mois. Ce qui est inexplicable. Nous avons quitté des contrats et nous sommes venus relever le plateau technique de ces régions et nous ne savons pas si notre avenir sera assuré», déplore la blouse blanche, qui s’inquiète avec ses collègues, de l’avenir de ces agents.
«Aujourd’hui, nous sommes à la fin du projet. Rappeler que c’est l’OMS (Organisation mondiale de la santé) qui finance ce projet, il a mis à la disposition de l’Etat du Sénégal trois ans de salaire pour ces 889 agents dans tout le pays. Aujourd’hui, on nous parle du Plan COBRA. Ils nous disent qu’ils ne sont pas capables d’éponger toute la masse salariale…», s’inquiète-t-elle. Avant d’agiter des questions : «que deviendront ces gens qui ont quitté de bons contrats pour venir ici ? Que deviendront ces malades dans ces postes de santé ?», s’interroge Mme Absatou Diop, affectée à la Pédiatrie de l’hôpital Régional de Ziguinchor, qui parle de stress pour tous ces agents qui sont dans le désarroi total.
Sur les 889 agents de santé du projet ISMEA, répartis dans six régions du pays, ce sont au total 157 qui évoluent dans les différentes structures de santé de la région de Ziguinchor. Ces agents interpellent les nouvelles autorités sur leur situation qu’ils jugent très difficile, à la limite, précaire. Ils ont décidé, à partir de ce jeudi, de ranger matériel de santé et blouses blanches, le temps de leur mouvement d’humeur de 48 heures de grève, qui risque bien de paralyser les structures sanitaires de la région.
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