Après le refus de la Commission d’instruction mise en place par la Cour suprême de poursuivre les investigations dans l’affaire l’opposant au juge Souleymane Téliko, Madiambal Diagne a décidé de poursuivre le combat. L’Administrateur général du Groupe Avenir communication a adressé une demande à l’Inspecteur général de l’administration de la Justice, pour «l’ouverture d’une enquête administrative, pour situer les fautes et manquements que le traitement de ces différentes affaires a pu révéler».
Dans son document, M. Diagne fait savoir que la Commission d’instruction «se serait même gardée d’entendre le magistrat Souleymane Téliko mis en cause». Dans la même veine, il est revenu dans les détails sur les manquements qu’il a constatés dans le déroulement de cette affaire. Et M. Diagne d’expliquer dans sa lettre : «Aussi, j’ai saisi la Commission d’instruction, le 3 mars 2022, d’une demande de communication de la procédure, dès que j’ai appris par la presse qu’elle a rendu une décision de «refus de plus ample informer». Ma demande de communication de la procédure ainsi que ma demande de notification de l’Arrêt rendu, sont restées sans suite. Ce traitement inéquitable ne me semble pas aussi être conforme au bon fonctionnement de l’administration de la Justice, encore moins aux règles statutaires de la Magistrature».
L’Administrateur général du Groupe Avenir communication soutient qu’un «parti-pris flagrant au profit de la partie civile, avait été observé à l’audience du 3 juin 2021». «Le président du Tribunal, Ndary Diop, n’avait de cesse de me rabrouer et par de nombreuses réactions, a révélé sa posture favorable au plaignant. Plus grave, j’avais demandé avec insistance que des propos tenus à mon endroit par le magistrat Souleymane Téliko, furent consignés dans le plumitif d’audience, afin de me permettre d’en tirer toutes les conséquences de droit. Souleymane Téliko avait affirmé que j’avais été poursuivi pour viol et pour escroquerie.
De tels propos, du reste mensongers, ont pu ternir ma réputation et la qualité de magistrat de Souleymane Téliko a pu leur donner du crédit. J’ai malheureusement constaté que le Tribunal n’avait pas accédé à mes demandes et celles de mes avocats de mentionner les déclarations dans le plumitif d’audience», dénonce M. Diagne. Poursuivant ses propos, il ajoute : « J’ai tenté de servir une sommation interpellative à Souleymane Téliko pour lui demander de confirmer ses propos, mais il a systématiquement refusé de recevoir les huissiers de Justice. Il ne s’est donc pas trouvé un huissier de Justice pour pouvoir servir au magistrat Souleymane Téliko, une sommation ni à son domicile ni à son bureau ».
L’autre fait dénoncé par le plaignant, c’est la sortie du président Ndary Diop après l’audience, «à une émission de la radio Rfm, pour justifier sa décision». Cette attitude, regrette M. Diagne, «me semble être une première dans les annales judiciaires au Sénégal et de surcroît, cette tribune a été une autre occasion de tenir des propos désobligeants à mon endroit». «Je considère qu’un tel comportement est en porte-à-faux avec les règles fixées par le Statut de la magistrature», a-t-il dit.
Au demeurant, précise M. Diagne, «je rappelle que quand Souleymane Téliko m’avait attrait devant la Justice, j’ai eu du respect et de la considération à l’endroit de la Justice, pour déférer sans aucune difficulté et je resterai conforme à cette attitude, quelle que pourrait être la tournure de la procédure judiciaire».
Pour rappel, Madiambal Diagne avait saisi «la Cour suprême pour des poursuites contre Souleymane Téliko, après avoir obtenu du ministre de la Justice, une autorisation de poursuites pénales contre un magistrat». C’est ainsi qu’une «Commission d’instruction, mise en place et présidée par le magistrat Moustapha Bâ, a eu à» l’entendre, le 28 décembre 2021, pour la confirmation de sa plainte, «pour diffamation et dénonciation calomnieuse» contre Souleymane Téliko et recueillir sa constitution de partie civile.
Il y a quelques jours, la commission de la Cour suprême chargée d’instruire le dossier, a rendu une ordonnance de refus de plus «ample informer». Affirme Vipeoples .
Dans son document, M. Diagne fait savoir que la Commission d’instruction «se serait même gardée d’entendre le magistrat Souleymane Téliko mis en cause». Dans la même veine, il est revenu dans les détails sur les manquements qu’il a constatés dans le déroulement de cette affaire. Et M. Diagne d’expliquer dans sa lettre : «Aussi, j’ai saisi la Commission d’instruction, le 3 mars 2022, d’une demande de communication de la procédure, dès que j’ai appris par la presse qu’elle a rendu une décision de «refus de plus ample informer». Ma demande de communication de la procédure ainsi que ma demande de notification de l’Arrêt rendu, sont restées sans suite. Ce traitement inéquitable ne me semble pas aussi être conforme au bon fonctionnement de l’administration de la Justice, encore moins aux règles statutaires de la Magistrature».
L’Administrateur général du Groupe Avenir communication soutient qu’un «parti-pris flagrant au profit de la partie civile, avait été observé à l’audience du 3 juin 2021». «Le président du Tribunal, Ndary Diop, n’avait de cesse de me rabrouer et par de nombreuses réactions, a révélé sa posture favorable au plaignant. Plus grave, j’avais demandé avec insistance que des propos tenus à mon endroit par le magistrat Souleymane Téliko, furent consignés dans le plumitif d’audience, afin de me permettre d’en tirer toutes les conséquences de droit. Souleymane Téliko avait affirmé que j’avais été poursuivi pour viol et pour escroquerie.
De tels propos, du reste mensongers, ont pu ternir ma réputation et la qualité de magistrat de Souleymane Téliko a pu leur donner du crédit. J’ai malheureusement constaté que le Tribunal n’avait pas accédé à mes demandes et celles de mes avocats de mentionner les déclarations dans le plumitif d’audience», dénonce M. Diagne. Poursuivant ses propos, il ajoute : « J’ai tenté de servir une sommation interpellative à Souleymane Téliko pour lui demander de confirmer ses propos, mais il a systématiquement refusé de recevoir les huissiers de Justice. Il ne s’est donc pas trouvé un huissier de Justice pour pouvoir servir au magistrat Souleymane Téliko, une sommation ni à son domicile ni à son bureau ».
L’autre fait dénoncé par le plaignant, c’est la sortie du président Ndary Diop après l’audience, «à une émission de la radio Rfm, pour justifier sa décision». Cette attitude, regrette M. Diagne, «me semble être une première dans les annales judiciaires au Sénégal et de surcroît, cette tribune a été une autre occasion de tenir des propos désobligeants à mon endroit». «Je considère qu’un tel comportement est en porte-à-faux avec les règles fixées par le Statut de la magistrature», a-t-il dit.
Au demeurant, précise M. Diagne, «je rappelle que quand Souleymane Téliko m’avait attrait devant la Justice, j’ai eu du respect et de la considération à l’endroit de la Justice, pour déférer sans aucune difficulté et je resterai conforme à cette attitude, quelle que pourrait être la tournure de la procédure judiciaire».
Pour rappel, Madiambal Diagne avait saisi «la Cour suprême pour des poursuites contre Souleymane Téliko, après avoir obtenu du ministre de la Justice, une autorisation de poursuites pénales contre un magistrat». C’est ainsi qu’une «Commission d’instruction, mise en place et présidée par le magistrat Moustapha Bâ, a eu à» l’entendre, le 28 décembre 2021, pour la confirmation de sa plainte, «pour diffamation et dénonciation calomnieuse» contre Souleymane Téliko et recueillir sa constitution de partie civile.
Il y a quelques jours, la commission de la Cour suprême chargée d’instruire le dossier, a rendu une ordonnance de refus de plus «ample informer». Affirme Vipeoples .