Impact sur l'Emploi
L'arrêt des travaux de construction a directement entraîné le chômage de plus de 15,000 travailleurs du secteur. Les maçons, manœuvres, et coffreurs, qui sont essentiels pour la réalisation des projets de construction, se trouvent maintenant sans emploi et sans source de revenus. Cette situation crée une pression économique sur les familles des travailleurs, augmentant le risque de pauvreté et de précarité. La perte d'emploi massive rend l'accès aux besoins essentiels, comme la nourriture et les soins de santé, encore plus difficile pour de nombreuses familles à l'approche de la Tabaski.
Réduction des Importations de Matériaux de Construction
Parallèlement à la crise de l'emploi, le secteur de la construction souffre d'une faible importation de matériaux. Les retards et les difficultés dans l'approvisionnement des matériaux nécessaires perturbent les projets en cours et ralentissent les nouvelles initiatives. Les entrepreneurs sont confrontés à des défis logistiques, ce qui prolonge les délais de construction et augmente les coûts. Cette situation impacte également les coûts de construction des logements, rendant plus difficile pour les familles d'améliorer ou de maintenir leur habitat.
Faible Fréquentation des Cabinets de Notaires
La crise du secteur de la construction a également un impact négatif sur les transactions immobilières. Les cabinets de notaires connaissent une baisse significative de leur activité en raison de la faible fréquentation. Cette diminution des transactions immobilières réduit les revenus générés par les frais de notaire, ce qui affecte également les recettes fiscales du pays. En conséquence, les bureaux de notaires enregistrent une baisse d'activité qui se répercute sur l'ensemble de la chaîne économique.
Impact sur les Douanes et les Impôts
La faible activité économique et les réductions de transactions impactent les recettes fiscales et douanières. Le Sénégal dépend fortement des recettes douanières et fiscales pour financer les salaires du secteur public. La baisse des transactions immobilières et de l'activité économique globale entraîne une réduction des revenus de la douane et de l'impôt, ce qui met une pression supplémentaire sur les finances publiques. Cette situation risque de compliquer le paiement des salaires des fonctionnaires et de compromettre la stabilité financière du pays.
Déclarations Officielles et Démolitions Annoncées
Dans une interview accordée au journal Les Échos, Papa Saboury Ndiaye, directeur de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l'Occupation du Sol (DSCOS), a averti que toutes les constructions illégales sur les domaines indiqués seraient détruites. Cette annonce fait suite à une lettre du ministre Cheikh DIBA, visant à réprimer les constructions non conformes aux régulations.
Les zones concernées par cette directive incluent plusieurs lotissements et plans d'urbanisme à Dakar, Thiès, Mbour, et Saint Louis. Voici les zones spécifiquement mentionnées :
Lotissement dit BOA à Dakar
Hangar des pèlerins, EOGEN 1 et 2, Terme Sud, Recasement 2 à Dakar
Cité batterie à Dakar
EGEBOS à Dakar
Lotissement Diamalaye à Dakar
Corniche ouest et est
Plan d’urbanisme de détails Guédiawaye et Malika
Pôles urbains de Diacksao Bambilor, Déni Birame NDAO, et Daga Kholpa
Zone du lac rose hors du titre foncier de la DGPU
Plan d’aménagement de la nouvelle ville de Thiès
Lotissement dit Mbour 4 à Thiès
Site de pointe Sarène à Mbour hors zone SAPCO
Zone de Ndiébène Gandiol sur l’assiette foncière du titre foncier 136/SL à Saint Louis
La combinaison de l'arrêt des travaux de construction, le chômage de milliers de travailleurs, les difficultés d'importation de matériaux de construction, et la baisse d'activité des cabinets de notaires pose un défi majeur pour le secteur du bâtiment et l'économie du pays. Les annonces de démolitions de constructions illégales ajoutent une couche de complexité, affectant non seulement les propriétaires et les investisseurs, mais également les travailleurs et les communautés locales. Cette année, la fête de Tabaski sera l'une des plus difficiles pour les couches sociales les plus vulnérables, nécessitant une réponse coordonnée et des mesures de soutien pour atténuer l'impact économique et social de cette crise.
L'arrêt des travaux de construction a directement entraîné le chômage de plus de 15,000 travailleurs du secteur. Les maçons, manœuvres, et coffreurs, qui sont essentiels pour la réalisation des projets de construction, se trouvent maintenant sans emploi et sans source de revenus. Cette situation crée une pression économique sur les familles des travailleurs, augmentant le risque de pauvreté et de précarité. La perte d'emploi massive rend l'accès aux besoins essentiels, comme la nourriture et les soins de santé, encore plus difficile pour de nombreuses familles à l'approche de la Tabaski.
Réduction des Importations de Matériaux de Construction
Parallèlement à la crise de l'emploi, le secteur de la construction souffre d'une faible importation de matériaux. Les retards et les difficultés dans l'approvisionnement des matériaux nécessaires perturbent les projets en cours et ralentissent les nouvelles initiatives. Les entrepreneurs sont confrontés à des défis logistiques, ce qui prolonge les délais de construction et augmente les coûts. Cette situation impacte également les coûts de construction des logements, rendant plus difficile pour les familles d'améliorer ou de maintenir leur habitat.
Faible Fréquentation des Cabinets de Notaires
La crise du secteur de la construction a également un impact négatif sur les transactions immobilières. Les cabinets de notaires connaissent une baisse significative de leur activité en raison de la faible fréquentation. Cette diminution des transactions immobilières réduit les revenus générés par les frais de notaire, ce qui affecte également les recettes fiscales du pays. En conséquence, les bureaux de notaires enregistrent une baisse d'activité qui se répercute sur l'ensemble de la chaîne économique.
Impact sur les Douanes et les Impôts
La faible activité économique et les réductions de transactions impactent les recettes fiscales et douanières. Le Sénégal dépend fortement des recettes douanières et fiscales pour financer les salaires du secteur public. La baisse des transactions immobilières et de l'activité économique globale entraîne une réduction des revenus de la douane et de l'impôt, ce qui met une pression supplémentaire sur les finances publiques. Cette situation risque de compliquer le paiement des salaires des fonctionnaires et de compromettre la stabilité financière du pays.
Déclarations Officielles et Démolitions Annoncées
Dans une interview accordée au journal Les Échos, Papa Saboury Ndiaye, directeur de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l'Occupation du Sol (DSCOS), a averti que toutes les constructions illégales sur les domaines indiqués seraient détruites. Cette annonce fait suite à une lettre du ministre Cheikh DIBA, visant à réprimer les constructions non conformes aux régulations.
Les zones concernées par cette directive incluent plusieurs lotissements et plans d'urbanisme à Dakar, Thiès, Mbour, et Saint Louis. Voici les zones spécifiquement mentionnées :
Lotissement dit BOA à Dakar
Hangar des pèlerins, EOGEN 1 et 2, Terme Sud, Recasement 2 à Dakar
Cité batterie à Dakar
EGEBOS à Dakar
Lotissement Diamalaye à Dakar
Corniche ouest et est
Plan d’urbanisme de détails Guédiawaye et Malika
Pôles urbains de Diacksao Bambilor, Déni Birame NDAO, et Daga Kholpa
Zone du lac rose hors du titre foncier de la DGPU
Plan d’aménagement de la nouvelle ville de Thiès
Lotissement dit Mbour 4 à Thiès
Site de pointe Sarène à Mbour hors zone SAPCO
Zone de Ndiébène Gandiol sur l’assiette foncière du titre foncier 136/SL à Saint Louis
La combinaison de l'arrêt des travaux de construction, le chômage de milliers de travailleurs, les difficultés d'importation de matériaux de construction, et la baisse d'activité des cabinets de notaires pose un défi majeur pour le secteur du bâtiment et l'économie du pays. Les annonces de démolitions de constructions illégales ajoutent une couche de complexité, affectant non seulement les propriétaires et les investisseurs, mais également les travailleurs et les communautés locales. Cette année, la fête de Tabaski sera l'une des plus difficiles pour les couches sociales les plus vulnérables, nécessitant une réponse coordonnée et des mesures de soutien pour atténuer l'impact économique et social de cette crise.