Mais cette fois, Ousmane Sarr a étranglé sa mère jusqu’à ce s’évanouisse, après lui avoir lancé une casserole en pleine figure. Et pour éviter un drame, cette mère de famille, qui prend en charge ses enfants depuis plus de 25 ans, espère que la justice va donner une leçon exemplaire à son fils “indigne”.
Dépitée, la vieille dame, en pleurs, a conté sa mésaventure devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar où a comparu son fils. “Il est le seul à avoir ce sale caractère. Il sème le bordel dans la maison et dans le quartier. Il ne cesse de frapper les enfants. Si on le laisse faire, il va commettre l’irréparable. Je sollicite votre aide. Vraiment, on est fatigué. C’est un alcoolique. Je ne supporte plus son comportement”, a affirmé Saly Fall. Même si, par moments, sa fibre maternelle a pris le dessus, elle a déclaré que son fils lui a lancé une casserole au front
Selon la dame, elle voulait protéger sa petite-fille qui se faisait tabasser par Ousmane Sarr. À l’en croire, le projectile l’a atteint accidentellement. “Il est à l’origine de toutes mes peines. Tous les jours, des gens viennent se plaindre auprès de moi”, a conclu la dame qui essuyait ses larmes qui ne cessaient de couler tout au long de sa déposition
Ce qui n’a guère attendri Ousmane Sarr. A peine avoir pris la parole, il a traité sa mère de “menteuse”. “C’est ma mère, mais depuis que je la connais, elle ne dit pas la vérité. Je ne l’ai pas touchée. C’est vrai que j’ai eu un petit accrochage avec ma nièce”, a soutenu le prévenu qui est âgé de 40 ans. Technicien de surface de son état, il déclare qu’il ne passe pas ses journées à la maison
Mais ses tentatives de dénégation n’ont pas prospéré, quand son frère Babacar Sarr, qui a été entendu à titre de témoin, a révélé toute la vérité sur ce qu’il a fait à leur mère. D’après lui, le prévenu s’est acharné ce jour-là sur celle-ci en l’étranglant. En sus de son agressivité physique, il a la langue acerbe, selon le témoin. Néanmoins, il précise que son frère a plus besoin de suivi médical. Car, dit-il, il n’agit de la sorte que quand il est sous l’emprise de la drogue et de l’alcool.
Dans ses plaidoiries, Me Ndiaga Dabo, avocat de la partie civile, estime que le prévenu mérite une sanction afin que sa mère puisse respirer.
“Ce n’est pas évident de traduire son propre fils devant une juridiction pénale pour qu’il soit condamné. Mais la loi doit être appliquée, même si c’est sensible. Depuis 25 ans, cette veuve s’occupe de sa famille. Elle travaille au port de Dakar tous les jours. Cette maman, elle aime son fils, mais elle est acculée jusqu’au dernier retranchement. Il est alcoolique et drogué. Il faut protéger ma cliente de ce monstre.
Vous avez les moyens de faire cesser ce trouble. Vous pouvez le redresser. Je vous demande de bien vouloir recevoir notre constitution de partie civile et de maintenir Ousmane Sarr dans les liens de la détention. Pour les dommages et intérêts nous réclamons le franc symbolique”, a plaidé Me Dabo.
Prenant la parole pour son dernier mot, le prévenu n’a montré aucun regret. “Je n’ai rien fait pour être devant cette juridiction. Toutefois, je présente mes excuses à mes frères. Ma mère doit être plus indulgente avec moi”, dit-il en balançant dans tous les sens ses bras. Après en avoir délibéré, le tribunal l’a reconnu coupable de coups et blessures volontaires à ascendant. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement d’un an ferme. Ainsi, Ousmane Sarr retourne à la citadelle du silence où il séjourne depuis le 12 avril dernier.
EnQuete
Dépitée, la vieille dame, en pleurs, a conté sa mésaventure devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar où a comparu son fils. “Il est le seul à avoir ce sale caractère. Il sème le bordel dans la maison et dans le quartier. Il ne cesse de frapper les enfants. Si on le laisse faire, il va commettre l’irréparable. Je sollicite votre aide. Vraiment, on est fatigué. C’est un alcoolique. Je ne supporte plus son comportement”, a affirmé Saly Fall. Même si, par moments, sa fibre maternelle a pris le dessus, elle a déclaré que son fils lui a lancé une casserole au front
Selon la dame, elle voulait protéger sa petite-fille qui se faisait tabasser par Ousmane Sarr. À l’en croire, le projectile l’a atteint accidentellement. “Il est à l’origine de toutes mes peines. Tous les jours, des gens viennent se plaindre auprès de moi”, a conclu la dame qui essuyait ses larmes qui ne cessaient de couler tout au long de sa déposition
Ce qui n’a guère attendri Ousmane Sarr. A peine avoir pris la parole, il a traité sa mère de “menteuse”. “C’est ma mère, mais depuis que je la connais, elle ne dit pas la vérité. Je ne l’ai pas touchée. C’est vrai que j’ai eu un petit accrochage avec ma nièce”, a soutenu le prévenu qui est âgé de 40 ans. Technicien de surface de son état, il déclare qu’il ne passe pas ses journées à la maison
Mais ses tentatives de dénégation n’ont pas prospéré, quand son frère Babacar Sarr, qui a été entendu à titre de témoin, a révélé toute la vérité sur ce qu’il a fait à leur mère. D’après lui, le prévenu s’est acharné ce jour-là sur celle-ci en l’étranglant. En sus de son agressivité physique, il a la langue acerbe, selon le témoin. Néanmoins, il précise que son frère a plus besoin de suivi médical. Car, dit-il, il n’agit de la sorte que quand il est sous l’emprise de la drogue et de l’alcool.
Dans ses plaidoiries, Me Ndiaga Dabo, avocat de la partie civile, estime que le prévenu mérite une sanction afin que sa mère puisse respirer.
“Ce n’est pas évident de traduire son propre fils devant une juridiction pénale pour qu’il soit condamné. Mais la loi doit être appliquée, même si c’est sensible. Depuis 25 ans, cette veuve s’occupe de sa famille. Elle travaille au port de Dakar tous les jours. Cette maman, elle aime son fils, mais elle est acculée jusqu’au dernier retranchement. Il est alcoolique et drogué. Il faut protéger ma cliente de ce monstre.
Vous avez les moyens de faire cesser ce trouble. Vous pouvez le redresser. Je vous demande de bien vouloir recevoir notre constitution de partie civile et de maintenir Ousmane Sarr dans les liens de la détention. Pour les dommages et intérêts nous réclamons le franc symbolique”, a plaidé Me Dabo.
Prenant la parole pour son dernier mot, le prévenu n’a montré aucun regret. “Je n’ai rien fait pour être devant cette juridiction. Toutefois, je présente mes excuses à mes frères. Ma mère doit être plus indulgente avec moi”, dit-il en balançant dans tous les sens ses bras. Après en avoir délibéré, le tribunal l’a reconnu coupable de coups et blessures volontaires à ascendant. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement d’un an ferme. Ainsi, Ousmane Sarr retourne à la citadelle du silence où il séjourne depuis le 12 avril dernier.
EnQuete