Son calvaire a commencé depuis qu’elle a prêté son téléphone portable à son voisin qui désirait émettre un appel. Au lieu de s’en tenir à cela, Mikalome, qui a eu l’outrecuidance de fouiller l’appareil de la dame, est tombé sur des photos compromettantes de celle-ci. Véreux, il arbore sa veste de maître chanteur et réclame sans pitié diverses sommes d’argent à la dame, à défaut, il allait diffuser ses images sur la toile.
Après lui avoir versé 25 000 et 50 000 F CFA aux mois d’août et de décembre derniers, elle a bloqué son numéro. En le faisant, elle ignorait jusqu’où pouvait aller son maître chanteur. En effet, celui-ci a envoyé les images à la sœur de M. F. Mbaye et à certains de ses proches. Pour stopper sa folie, elle a déposé plainte contre Mikalome Diallo.
Arrêté et placé sous mandat de dépôt, il a fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il est poursuivi pour collecte illicite, diffusion de données à caractère personnel et extorsion de fonds. Des faits qu’il a tenté de contester.
“J’ai agi en tant que conseiller. Je l’ai menacée de montrer ses images compromettantes à ses parents. Mais je ne les ai jamais diffusées”, a-t-il soutenu.
Enfoncé par les éléments à charge confinés dans le procès-verbal, il s’est résigné à reconnaître les faits en avouant avoir reçu des sommes d’argent de la partie civile.
Le maître des poursuites, pour qui les faits sont constants, a requis deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme. Réquisitoire suivi par le tribunal qui, après avoir reconnu Mikalome Diallo coupable des chefs qui lui sont reprochés, l’a condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme.
EnQuete
Après lui avoir versé 25 000 et 50 000 F CFA aux mois d’août et de décembre derniers, elle a bloqué son numéro. En le faisant, elle ignorait jusqu’où pouvait aller son maître chanteur. En effet, celui-ci a envoyé les images à la sœur de M. F. Mbaye et à certains de ses proches. Pour stopper sa folie, elle a déposé plainte contre Mikalome Diallo.
Arrêté et placé sous mandat de dépôt, il a fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il est poursuivi pour collecte illicite, diffusion de données à caractère personnel et extorsion de fonds. Des faits qu’il a tenté de contester.
“J’ai agi en tant que conseiller. Je l’ai menacée de montrer ses images compromettantes à ses parents. Mais je ne les ai jamais diffusées”, a-t-il soutenu.
Enfoncé par les éléments à charge confinés dans le procès-verbal, il s’est résigné à reconnaître les faits en avouant avoir reçu des sommes d’argent de la partie civile.
Le maître des poursuites, pour qui les faits sont constants, a requis deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme. Réquisitoire suivi par le tribunal qui, après avoir reconnu Mikalome Diallo coupable des chefs qui lui sont reprochés, l’a condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme.
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