Selon M. Seck, « il appartient aux entreprises de prendre contact avec les maires, de s’enquérir de la situation sur le terrain, pour connaître les besoins des populations et les financer sur la base de la responsabilité sociétale d’entreprise. C’est sur quoi on travaille avec les communes de Thiès ».
Au niveau local, le coordonnateur national du Forum civil pense que « la justice fiscale se manifeste par l’engagement du Maire Babacar Diop, à activer et réactiver la commission de fiscalité locale, pour permettre à la collectivité territoriale, à la ville de Thiès, de mobiliser des ressources domestiques ».
Au niveau mondial, « la tendance globale tourne autour de stratégies d’organisation de ressources domestiques », selon Birahime Seck, qui toutefois se désole qu’« il soit très difficile maintenant de compter sur la coopération décentralisée, sur la coopération avec les partenaires techniques et financiers ».
A Thiès où il participait à un conclave sur « La justice sociale », en vue d’un renforcement des capacités de la commission de fiscalité locale de la mairie de la ville de Thiès, le coordonnateur national du Forum civil a fermement condamné les « disparités dans la distribution des ressources tirées des industries minières ».
À l’en croire, « il y a deux niveaux dans ce domaine ». Le premier, dit-il, concerne « les fonds qui sont créés par l’État ». Et prenant l’exemple du fonds d’appui et de péréquation destiné aux collectivités territoriales, il renseigne que « l’État doit de l’argent jusqu’à présent aux collectivités territoriales ».
Et de citer un arrêté de 2020, pour souligner : « l’État avait dégagé 5 milliards FCfa et seulement les deux milliards FCfa ont été injectés auprès des collectivités territoriales, par le biais du fonds d’équipement et des collectivités territoriales ».
Autrement dit, « sur l’arrêté interministériel de 2020, l’État doit 3 milliards FCfa aux collectivités territoriales », relève Birahime Seck, qui remarque qu’« en 2021, il n’y a pas encore d’arrêté ». Autrement dit, « les entreprises continuent à produire de la richesse, l’État, peut-être, collecte ces ressources-là , mais les collectivités locales ne voient absolument rien », s’offusque le coordonnateur du Forum civil, qui rappelle que « ça, c’est le fonds d’appui et de péréquation ».
Si on prend le fonds d’appui au développement local, qui est un deuxième fonds dans le cadre des sociétés extractives, un fonds qui est même destiné aux femmes en partie, parce qu’on vous dit que les projets d’autonomisation des femmes doivent être pris en compte dans les plans de développement locaux et financés dans le cadre du fonds d’appui et de développement local.
Il rappelle que « les entreprises produisent des chiffres d’affaires » et par rapport au « taux auquel on doit indexer également », il estime que « cette assiette-là est fixé à 0,5% », mais, regrette-t-il, « jusqu’à présent, il n’y a absolument rien, les collectivités locales ne perçoivent absolument rien ».
« L’Etat ne joue pas son rôle dans l’allocation des ressources aux collectivités locales, à travers les fonds .»
Aussi, se désole-t-il du fait que « certaines entreprises disent faire de la RSE, mais après avoir visité plusieurs communes de Thiès, le constat reste amer, dans la mesure où ces collectivités territoriales ne rencontrent jamais les entreprises, lesquelles, à chaque fois, descendent sur le terrain, y font des réalisations, à l’insu des maires, ce qui n’est pas normal ».
Le Témoin
Au niveau local, le coordonnateur national du Forum civil pense que « la justice fiscale se manifeste par l’engagement du Maire Babacar Diop, à activer et réactiver la commission de fiscalité locale, pour permettre à la collectivité territoriale, à la ville de Thiès, de mobiliser des ressources domestiques ».
Au niveau mondial, « la tendance globale tourne autour de stratégies d’organisation de ressources domestiques », selon Birahime Seck, qui toutefois se désole qu’« il soit très difficile maintenant de compter sur la coopération décentralisée, sur la coopération avec les partenaires techniques et financiers ».
A Thiès où il participait à un conclave sur « La justice sociale », en vue d’un renforcement des capacités de la commission de fiscalité locale de la mairie de la ville de Thiès, le coordonnateur national du Forum civil a fermement condamné les « disparités dans la distribution des ressources tirées des industries minières ».
À l’en croire, « il y a deux niveaux dans ce domaine ». Le premier, dit-il, concerne « les fonds qui sont créés par l’État ». Et prenant l’exemple du fonds d’appui et de péréquation destiné aux collectivités territoriales, il renseigne que « l’État doit de l’argent jusqu’à présent aux collectivités territoriales ».
Et de citer un arrêté de 2020, pour souligner : « l’État avait dégagé 5 milliards FCfa et seulement les deux milliards FCfa ont été injectés auprès des collectivités territoriales, par le biais du fonds d’équipement et des collectivités territoriales ».
Autrement dit, « sur l’arrêté interministériel de 2020, l’État doit 3 milliards FCfa aux collectivités territoriales », relève Birahime Seck, qui remarque qu’« en 2021, il n’y a pas encore d’arrêté ». Autrement dit, « les entreprises continuent à produire de la richesse, l’État, peut-être, collecte ces ressources-là , mais les collectivités locales ne voient absolument rien », s’offusque le coordonnateur du Forum civil, qui rappelle que « ça, c’est le fonds d’appui et de péréquation ».
Si on prend le fonds d’appui au développement local, qui est un deuxième fonds dans le cadre des sociétés extractives, un fonds qui est même destiné aux femmes en partie, parce qu’on vous dit que les projets d’autonomisation des femmes doivent être pris en compte dans les plans de développement locaux et financés dans le cadre du fonds d’appui et de développement local.
Il rappelle que « les entreprises produisent des chiffres d’affaires » et par rapport au « taux auquel on doit indexer également », il estime que « cette assiette-là est fixé à 0,5% », mais, regrette-t-il, « jusqu’à présent, il n’y a absolument rien, les collectivités locales ne perçoivent absolument rien ».
« L’Etat ne joue pas son rôle dans l’allocation des ressources aux collectivités locales, à travers les fonds .»
Aussi, se désole-t-il du fait que « certaines entreprises disent faire de la RSE, mais après avoir visité plusieurs communes de Thiès, le constat reste amer, dans la mesure où ces collectivités territoriales ne rencontrent jamais les entreprises, lesquelles, à chaque fois, descendent sur le terrain, y font des réalisations, à l’insu des maires, ce qui n’est pas normal ».
Le Témoin