Depuis le 15 juillet, les personnels de santé impliqués dans le projet Ismea, dédié à l'amélioration des soins pour les mères, les enfants et les adolescents dans les régions défavorisées, sont en grève. Ils réclament le versement de leur salaire de juillet et leur intégration dans la fonction publique après la fin du projet prévue pour décembre prochain.
Le 18 juillet, ces agents contractuels du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas), recrutés grâce aux fonds du projet "Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent" (Ismea), ont rappelé que cet arrêt de travail de 48 heures est motivé par des retards de salaires de plus en plus fréquents, en particulier le non-paiement du salaire de juin à cette date.
« Cette décision s’appuie sur les dispositions du code du Travail sénégalais, notamment l’article L115, paragraphe 3, qui stipule que les paiements mensuels doivent être effectués au plus tard 8 jours après la fin du mois de travail », a déclaré le collectif. Il a ajouté que cette situation déplorable s’ajoute aux autres difficultés de gestion du personnel, comparées aux autres agents contractuels ou fonctionnaires du Ministère de la Santé et de l'Action Sociale (MSAS).
Concernant l’impact de la grève sur les services de santé, le communiqué précise : « En ce jeudi 18 juillet, nous avons observé un respect du mot d’ordre à hauteur de 98,47 % dans les six régions couvertes par le projet : Ziguinchor 97,57 %, Kaffrine 100 % (données du district de santé non disponibles), Tambacounda 100 %, Kolda 97,25 %, Sédhiou 96 %, Kédougou 100 % ».
« Il est essentiel de rappeler que, dans certains services hospitaliers, notamment à l’hôpital de Kédougou, l’ensemble du personnel soignant est constitué d’agents Ismea. Par ailleurs, nos camarades ont été touchés par la solidarité et l’empathie de nombreux collègues hors Ismea et de certains de nos supérieurs hiérarchiques et chefs de services dans ces circonstances », a ajouté la source.
Cependant, le bureau national du collectif a condamné les tentatives de sabotage et a exprimé sa stupéfaction face à l’attitude de certains responsables syndicaux qui ont menacé leurs collègues pour les dissuader de suivre le mot d’ordre. « Il est d’autant plus choquant que ces syndicats, pourtant légitimes pour défendre cette cause, n’ont jamais voulu en faire leur priorité », conclut le communiqué.
Le 18 juillet, ces agents contractuels du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas), recrutés grâce aux fonds du projet "Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent" (Ismea), ont rappelé que cet arrêt de travail de 48 heures est motivé par des retards de salaires de plus en plus fréquents, en particulier le non-paiement du salaire de juin à cette date.
« Cette décision s’appuie sur les dispositions du code du Travail sénégalais, notamment l’article L115, paragraphe 3, qui stipule que les paiements mensuels doivent être effectués au plus tard 8 jours après la fin du mois de travail », a déclaré le collectif. Il a ajouté que cette situation déplorable s’ajoute aux autres difficultés de gestion du personnel, comparées aux autres agents contractuels ou fonctionnaires du Ministère de la Santé et de l'Action Sociale (MSAS).
Concernant l’impact de la grève sur les services de santé, le communiqué précise : « En ce jeudi 18 juillet, nous avons observé un respect du mot d’ordre à hauteur de 98,47 % dans les six régions couvertes par le projet : Ziguinchor 97,57 %, Kaffrine 100 % (données du district de santé non disponibles), Tambacounda 100 %, Kolda 97,25 %, Sédhiou 96 %, Kédougou 100 % ».
« Il est essentiel de rappeler que, dans certains services hospitaliers, notamment à l’hôpital de Kédougou, l’ensemble du personnel soignant est constitué d’agents Ismea. Par ailleurs, nos camarades ont été touchés par la solidarité et l’empathie de nombreux collègues hors Ismea et de certains de nos supérieurs hiérarchiques et chefs de services dans ces circonstances », a ajouté la source.
Cependant, le bureau national du collectif a condamné les tentatives de sabotage et a exprimé sa stupéfaction face à l’attitude de certains responsables syndicaux qui ont menacé leurs collègues pour les dissuader de suivre le mot d’ordre. « Il est d’autant plus choquant que ces syndicats, pourtant légitimes pour défendre cette cause, n’ont jamais voulu en faire leur priorité », conclut le communiqué.