Le Mouvement national des cadres patriotes a tenté de comprendre hier, lors d'un panel en ligne, la violence d'état au Sénégal, de 1960 à nos jours. D'après les Cadres du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef / Les patriotes), Macky Sall est champion en matière de violence d'Etat. Cette sévère sentence porte l’empreinte des cadres du parti patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l'Ethique et la Fraternité (Pastef / Les patriotes) qui, lors d’un panel, se sont penchés sur la problématique : «La violence d’Etat au Sénégal de 1960 à nos jours : que comprendre pour mieux répondre ?»
«La violence d'État au Sénégal de 1960 à nos jours : Que comprendre pour mieux répondre ?» C’est autour de ce thème que s’est tenu le panel organisé hier par le Mouvement National des Cadres Patriotes (Moncap). Outre le coordonnateur du Moncap, Daouda Ngom, le panel a réuni Madièye Mbodji (vice-président du Pastef chargé de la vie politique nationale), Dr. Dialo Diop (vice-président chargé des questions mémorielles et du Panafricanisme) et Mouhamed Ly. D’entrée de jeu, Daouda Ngom a campé le décor, en soutenant que la violence d'État a toujours existé au Sénégal. Mais ces deux dernières années, souligne-t-il, la violence d'État est sans précédent. «Il y a une intensification de la violence d'État au Sénégal. Elle touche particulièrement Ousmane Sonko, ses militants et ses sympathisants. Il y a actuellement près de 300 jeunes dans les geôles du régime. Leur seul crime, c'est d’être proches de Ousmane Sonko», affirme le coordonnateur du Moncap, qui considère que «face à cette violence inouïe de l'Etat, il faut une combativité intelligente avec une stratégie bien définie pour la contourner».
Dans son intervention, Mouhamed Ly a tenu à préciser que le concept du monopole de la violence légitime défendu par Max Weber, est différent de celui des tenants du pouvoir au Sénégal. «C'est un usage tronqué. Actuellement, l'Etat exerce une violence d'État systémique. Nous avons un système politique basé sur la violence. Déjà, il y a ce que l'on appelle le présidentialisme du pouvoir. Le président de la République concentre tous les pouvoirs. Il est la clé de voûte des Institutions, chef suprême des Armées, chef de la magie et nomme aux fonctions civiles et militaires. Cet hyper-présidentialisme est source de violence d'État», indique le panéliste, qui s'empresse d'ajouter : «Avec le Président Macky Sall, on note une violence systémique d'État».
De 2012 à 2021, explique Mouhamed Ly, «le régime a assassiné des étudiants et éliminé des opposants. Depuis mars 2021 jusqu'aux élections territoriales et législatives, le régime a changé de paradigme avec la justice, l'administration et même, le parti au pouvoir. Il y a une jonction de la puissance publique à la violence politique. Maintenant, des nervis sont aux côtés des forces de l'ordre dans des opérations de maintien de l'ordre. On assiste à une certaine radicalisation du pouvoir. La violence d'État n'épargne plus personne. Auparavant, elle visait des opposants, des activistes. Maintenant, la violence touche des journalistes, des avocats et des médecins. On assiste à un nouveau visage de la violence d'État».
Même s'il reconnaît que la violence d'État n'est pas une nouveauté au Sénégal, le vice-président du Pastef chargé de la vie politique nationale, Madièye Mbodji, souligne cependant que le Président Macky Sall est champion en la matière. «Sous son régime, on a noté des casses de sièges de partis politiques, des disparitions mystérieuses, des assassinats. Mais aussi, c'est sous régime qu'on a vu des forces de l'ordre quadriller le domicile d'un citoyen qui n'est pas en résidence surveillée, l'espionnage d'opposants. Aujourd'hui, la situation est telle que Macky Sall n'exclut pas d'assassiner Ousmane Sonko. Il n'exclut pas non plus de dissoudre le Pastef. Tout cela, c'est de la violence d'État», martèle le membre du bureau de Pastef.
Face à cette situation, il a appelé ses camarades à faire le bilan de leur opposition face au régime de Macky Sall, en vue d'adopter, en conséquence, une stratégie à même de leur permettre de faire face à cette violence d'État. Par la même occasion, il a appelé son parti à joindre ses forces avec les mouvements associatifs comme les syndicats et autres, rapporte "L'As".
«La violence d'État au Sénégal de 1960 à nos jours : Que comprendre pour mieux répondre ?» C’est autour de ce thème que s’est tenu le panel organisé hier par le Mouvement National des Cadres Patriotes (Moncap). Outre le coordonnateur du Moncap, Daouda Ngom, le panel a réuni Madièye Mbodji (vice-président du Pastef chargé de la vie politique nationale), Dr. Dialo Diop (vice-président chargé des questions mémorielles et du Panafricanisme) et Mouhamed Ly. D’entrée de jeu, Daouda Ngom a campé le décor, en soutenant que la violence d'État a toujours existé au Sénégal. Mais ces deux dernières années, souligne-t-il, la violence d'État est sans précédent. «Il y a une intensification de la violence d'État au Sénégal. Elle touche particulièrement Ousmane Sonko, ses militants et ses sympathisants. Il y a actuellement près de 300 jeunes dans les geôles du régime. Leur seul crime, c'est d’être proches de Ousmane Sonko», affirme le coordonnateur du Moncap, qui considère que «face à cette violence inouïe de l'Etat, il faut une combativité intelligente avec une stratégie bien définie pour la contourner».
Dans son intervention, Mouhamed Ly a tenu à préciser que le concept du monopole de la violence légitime défendu par Max Weber, est différent de celui des tenants du pouvoir au Sénégal. «C'est un usage tronqué. Actuellement, l'Etat exerce une violence d'État systémique. Nous avons un système politique basé sur la violence. Déjà, il y a ce que l'on appelle le présidentialisme du pouvoir. Le président de la République concentre tous les pouvoirs. Il est la clé de voûte des Institutions, chef suprême des Armées, chef de la magie et nomme aux fonctions civiles et militaires. Cet hyper-présidentialisme est source de violence d'État», indique le panéliste, qui s'empresse d'ajouter : «Avec le Président Macky Sall, on note une violence systémique d'État».
De 2012 à 2021, explique Mouhamed Ly, «le régime a assassiné des étudiants et éliminé des opposants. Depuis mars 2021 jusqu'aux élections territoriales et législatives, le régime a changé de paradigme avec la justice, l'administration et même, le parti au pouvoir. Il y a une jonction de la puissance publique à la violence politique. Maintenant, des nervis sont aux côtés des forces de l'ordre dans des opérations de maintien de l'ordre. On assiste à une certaine radicalisation du pouvoir. La violence d'État n'épargne plus personne. Auparavant, elle visait des opposants, des activistes. Maintenant, la violence touche des journalistes, des avocats et des médecins. On assiste à un nouveau visage de la violence d'État».
Même s'il reconnaît que la violence d'État n'est pas une nouveauté au Sénégal, le vice-président du Pastef chargé de la vie politique nationale, Madièye Mbodji, souligne cependant que le Président Macky Sall est champion en la matière. «Sous son régime, on a noté des casses de sièges de partis politiques, des disparitions mystérieuses, des assassinats. Mais aussi, c'est sous régime qu'on a vu des forces de l'ordre quadriller le domicile d'un citoyen qui n'est pas en résidence surveillée, l'espionnage d'opposants. Aujourd'hui, la situation est telle que Macky Sall n'exclut pas d'assassiner Ousmane Sonko. Il n'exclut pas non plus de dissoudre le Pastef. Tout cela, c'est de la violence d'État», martèle le membre du bureau de Pastef.
Face à cette situation, il a appelé ses camarades à faire le bilan de leur opposition face au régime de Macky Sall, en vue d'adopter, en conséquence, une stratégie à même de leur permettre de faire face à cette violence d'État. Par la même occasion, il a appelé son parti à joindre ses forces avec les mouvements associatifs comme les syndicats et autres, rapporte "L'As".