«L’Etat, c’est un équilibre entre la protection des droits, la liberté et la sécurité. Si l’Etat dit que chacun fait ce qu’il veut, et qu’il n y ai plus d’arrestations, nous périssons ! Le Sénégal n’a pas de détenus politiques. Il y a des libertés prévues par la loi qui doivent être respectées», a dit le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Il juge aussi que les arrestations ne sont pas une particularité sénégalaise.
«Il y a des arrestations dans tous les pays du monde. Le problème est : pourquoi on arrête ?» Les personnes mises en détention ne le sont pas pour le bon vouloir de l’Etat, estime-t-il.
«Les citoyens sont arrêtés lorsqu’ils sont auteurs de troubles à l’ordre public. Ce n’est pas une question de voir si les arrestations sont normales ou pas, mais de comment fonctionne un pays. Lorsqu’il y a des citoyens qui prennent des initiatives pour appeler à la subversion, qui fabriquent des cocktails Molotov et les jettent sur la population, on ne va pas dire qu’on ne les arrête pas. S’il y a des individus qui enfreignent la loi, veulent mettre la subversion dans le pays, lancent des appels à l’insurrection, causent des troubles à l’ordre public et agressent d’autres individus, le minimum pour un Etat qui se respecte est de les arrêter et d’essayer de les traduire en justice, en respectant leurs droits».
Evoquant le maintien de l’ordre, le Garde des Sceaux trouve que les exactions qu’on évoque ne sont pas une réalité sénégalaise.
«Les rapports entre les Forces de défense et de sécurité sont très apaisés, surtout en matière de maintien de l’ordre. Nous sommes l’un des rares pays africains, en dehors des événements de mars de 2021, qui avaient surpris tout le monde ; c’est une exception, c’est une parenthèse dans l’histoire de notre pays. Heureusement que ça s’est vite refermée. Pour l’essentiel, quand il y a des manifestations, même interdites, c’est zéro mort. Dans notre pays on a fait l’option de ne pas utiliser d’armes létales, on n’utilise que des grenades lacrymogènes, pour juste enfumer un tout petit peu», a déclaré Ismaïla Madior Fall.
Parlant des arrestations de journalistes il juge, «qu’ils ne sont pas en prison pour délit de presse. Celui qui est en prison est poursuivi pour diffusion, fausses nouvelles ou saper le moral des forces de défense et de sécurité». Les retours de parquets, quant à eux, «ne sont pas interdits par le Code de procédure pénale», justifie le ministre de la Justice
Sud Quotidien
«Il y a des arrestations dans tous les pays du monde. Le problème est : pourquoi on arrête ?» Les personnes mises en détention ne le sont pas pour le bon vouloir de l’Etat, estime-t-il.
«Les citoyens sont arrêtés lorsqu’ils sont auteurs de troubles à l’ordre public. Ce n’est pas une question de voir si les arrestations sont normales ou pas, mais de comment fonctionne un pays. Lorsqu’il y a des citoyens qui prennent des initiatives pour appeler à la subversion, qui fabriquent des cocktails Molotov et les jettent sur la population, on ne va pas dire qu’on ne les arrête pas. S’il y a des individus qui enfreignent la loi, veulent mettre la subversion dans le pays, lancent des appels à l’insurrection, causent des troubles à l’ordre public et agressent d’autres individus, le minimum pour un Etat qui se respecte est de les arrêter et d’essayer de les traduire en justice, en respectant leurs droits».
Evoquant le maintien de l’ordre, le Garde des Sceaux trouve que les exactions qu’on évoque ne sont pas une réalité sénégalaise.
«Les rapports entre les Forces de défense et de sécurité sont très apaisés, surtout en matière de maintien de l’ordre. Nous sommes l’un des rares pays africains, en dehors des événements de mars de 2021, qui avaient surpris tout le monde ; c’est une exception, c’est une parenthèse dans l’histoire de notre pays. Heureusement que ça s’est vite refermée. Pour l’essentiel, quand il y a des manifestations, même interdites, c’est zéro mort. Dans notre pays on a fait l’option de ne pas utiliser d’armes létales, on n’utilise que des grenades lacrymogènes, pour juste enfumer un tout petit peu», a déclaré Ismaïla Madior Fall.
Parlant des arrestations de journalistes il juge, «qu’ils ne sont pas en prison pour délit de presse. Celui qui est en prison est poursuivi pour diffusion, fausses nouvelles ou saper le moral des forces de défense et de sécurité». Les retours de parquets, quant à eux, «ne sont pas interdits par le Code de procédure pénale», justifie le ministre de la Justice
Sud Quotidien