A partir du mois de novembre prochain, le Sénégal pourra se lancer dans la production de blé, c’est le résultat des tests concluants effectués avec les semences de blé d’Egypte. Dans le cadre de la recherche des solutions pour la souveraineté élémentaire, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, avait lancé un programme de développement de la production de blé, au lendemain de la Cop27 en Egypte, à Charm El Cheikh.
En effet, c’est au détour de son séjour en Egypte que le ministre de l’Agriculture avait sollicité de son homologue égyptien, des semences pour une expérimentation et l’implémentation du modèle égyptien qui a connu une réussite.
«i [L’Egypte avait connu un déficit important, aujourd’hui, certes, ils ne sont pas encore autosuffisants mais ils ont travaillé et ont réalisé des progrès importants dans ce sens. Et il y a d’autres pays d’Afrique qui étaient importateurs il y a quelques années, qui sont devenus aujourd’hui exportateurs. C’est pourquoi je me suis dit que nous allons voir leurs expériences réussies pour les implémenter ici. J’ai demandé à mon homologue de nous donner des semences pour qu’on puisse expérimenter cela en perspective de novembre 2023. Donc c’est ce qui nous sommes en train de visiter aujourd’hui]i », a dit Aly Ngouille Ndiaye.
Les résultats encourageants enregistrés sur les 5 cinq champs, (deux à Dakar ISRA et BUD Sénégal, les trois autres sont dans la zone nord), d’un hectare chacun, ont permis au ministre d’annoncer une mise à l’échelle à partir du mois de novembre, avec l’emblavement d’un millier d’hectares pour la culture du blé.
«Vraiment, les champs ont donné de bonnes attentes...Ce que nous avons vu ici nous encourage, cela montre que le type de sol que nous avons ici, révèle que nous pouvons faire du blé. Et j’ai le sentiment, que nous aurons des rendements qui sont de loin supérieurs aux rendements qui sont dans les fiches qui nous ont été données par nos partenaires égyptiens et également, ce qu’on a l’habitude de voir ici au Sénégal. Cela veut dire qu’ici on a un potentiel important, donc je pense qu’on pourra dès novembre, augmenter les superficies. Nous pensons déjà à commencer avec 1000 ha, mais des partenaires privés nous disent qu’il faut aller vers 5000 ha. De toute façon, nous allons accompagner. Mais il faut régler le problème de l’eau et je pense que là aussi, on va s’y atteler rapidement», a relevé le ministre.
Au cours de cette visite, le maire de la commune de Diamniadio a plaidé pour la protection des terres de Bud Sénégal, qui sont parmi les plus fertiles du territoire, pour en faire une zone exclusivement à vocation agricole.
« Ce que nous avons vu tout à l’heure me conforte dans ma conviction pour que cette zone soit préservée pour l’agriculture. Tout le monde sait que cette terre de Bud Sénégal est l’une des terres les plus fertiles du Sénégal. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, ce sont ceux qui ont été les pionniers ici, les Américains qui ont exploité Bud qui l’ont certifié », a souligné Mamadou Moulaye Guèye.
En effet, c’est au détour de son séjour en Egypte que le ministre de l’Agriculture avait sollicité de son homologue égyptien, des semences pour une expérimentation et l’implémentation du modèle égyptien qui a connu une réussite.
«i [L’Egypte avait connu un déficit important, aujourd’hui, certes, ils ne sont pas encore autosuffisants mais ils ont travaillé et ont réalisé des progrès importants dans ce sens. Et il y a d’autres pays d’Afrique qui étaient importateurs il y a quelques années, qui sont devenus aujourd’hui exportateurs. C’est pourquoi je me suis dit que nous allons voir leurs expériences réussies pour les implémenter ici. J’ai demandé à mon homologue de nous donner des semences pour qu’on puisse expérimenter cela en perspective de novembre 2023. Donc c’est ce qui nous sommes en train de visiter aujourd’hui]i », a dit Aly Ngouille Ndiaye.
Les résultats encourageants enregistrés sur les 5 cinq champs, (deux à Dakar ISRA et BUD Sénégal, les trois autres sont dans la zone nord), d’un hectare chacun, ont permis au ministre d’annoncer une mise à l’échelle à partir du mois de novembre, avec l’emblavement d’un millier d’hectares pour la culture du blé.
«Vraiment, les champs ont donné de bonnes attentes...Ce que nous avons vu ici nous encourage, cela montre que le type de sol que nous avons ici, révèle que nous pouvons faire du blé. Et j’ai le sentiment, que nous aurons des rendements qui sont de loin supérieurs aux rendements qui sont dans les fiches qui nous ont été données par nos partenaires égyptiens et également, ce qu’on a l’habitude de voir ici au Sénégal. Cela veut dire qu’ici on a un potentiel important, donc je pense qu’on pourra dès novembre, augmenter les superficies. Nous pensons déjà à commencer avec 1000 ha, mais des partenaires privés nous disent qu’il faut aller vers 5000 ha. De toute façon, nous allons accompagner. Mais il faut régler le problème de l’eau et je pense que là aussi, on va s’y atteler rapidement», a relevé le ministre.
Au cours de cette visite, le maire de la commune de Diamniadio a plaidé pour la protection des terres de Bud Sénégal, qui sont parmi les plus fertiles du territoire, pour en faire une zone exclusivement à vocation agricole.
« Ce que nous avons vu tout à l’heure me conforte dans ma conviction pour que cette zone soit préservée pour l’agriculture. Tout le monde sait que cette terre de Bud Sénégal est l’une des terres les plus fertiles du Sénégal. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, ce sont ceux qui ont été les pionniers ici, les Américains qui ont exploité Bud qui l’ont certifié », a souligné Mamadou Moulaye Guèye.