Le choix de la célèbre expression sénégalaise "Yëngal Gaal Gi" tirée du titre phare de Pape & Cheikh, "Yattal Guéw Gi", est le premier indice de cette analyse. Cette expression, qui signifie littéralement "secouer la pirogue", est souvent associée à l'idée de perturbation ou de changement. En l'associant à la situation actuelle des pirogues au Sénégal, qui sont souvent perçues négativement en raison des tragédies en mer impliquant des jeunes, la campagne suggère un parallèle entre la nécessité de secouer les choses dans le pays et la nécessité de changer de cap pour éviter de nouveaux drames.
Cependant, plutôt que de mettre en scène une pirogue, la campagne opte pour une représentation des cars TATA, soulignant ainsi un détournement du symbole traditionnel vers un objet plus contemporain. Cette substitution suggère une critique subtile du gouvernement en place, qui est indirectement associé aux pirogues à travers l'expression "Sunugal" mais qui, selon la campagne, ne parvient pas à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens, en particulier des jeunes.
Le scénario du spot met en scène des militants de PASTEF, le parti d'Amadou, dans une position défavorable, renforçant ainsi l'idée que ces militants représentent une menace pour l'ordre public. Le protagoniste, un jeune partisan de PASTEF, est représenté comme étant sur le point de causer un accident, mais il est sauvé par un conducteur à la voix rassurante, symbolisé par Amadou Bâ lui-même, le chauffeur.
Cette mise en scène subtile suggère que le parti PASTEF est perçu comme une force perturbatrice et imprudente, tandis que le gouvernement en place, symbolisé par Amadou Bâ, est présenté comme un sauveur fiable et responsable. Cette interprétation de la campagne soulève des questions sur la neutralité politique des publicités et sur la manière dont les messages publicitaires peuvent être utilisés pour façonner les perceptions politiques.
En conclusion, la campagne #BreakdownCampaign va au-delà de son message apparent de sécurité routière pour offrir une analyse subtile de la politique et de la société sénégalaises. En utilisant des symboles culturels et des situations du quotidien, la campagne soulève des questions importantes sur le leadership politique, la responsabilité individuelle et le rôle des médias dans la formation de l'opinion publique
Cependant, plutôt que de mettre en scène une pirogue, la campagne opte pour une représentation des cars TATA, soulignant ainsi un détournement du symbole traditionnel vers un objet plus contemporain. Cette substitution suggère une critique subtile du gouvernement en place, qui est indirectement associé aux pirogues à travers l'expression "Sunugal" mais qui, selon la campagne, ne parvient pas à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens, en particulier des jeunes.
Le scénario du spot met en scène des militants de PASTEF, le parti d'Amadou, dans une position défavorable, renforçant ainsi l'idée que ces militants représentent une menace pour l'ordre public. Le protagoniste, un jeune partisan de PASTEF, est représenté comme étant sur le point de causer un accident, mais il est sauvé par un conducteur à la voix rassurante, symbolisé par Amadou Bâ lui-même, le chauffeur.
Cette mise en scène subtile suggère que le parti PASTEF est perçu comme une force perturbatrice et imprudente, tandis que le gouvernement en place, symbolisé par Amadou Bâ, est présenté comme un sauveur fiable et responsable. Cette interprétation de la campagne soulève des questions sur la neutralité politique des publicités et sur la manière dont les messages publicitaires peuvent être utilisés pour façonner les perceptions politiques.
En conclusion, la campagne #BreakdownCampaign va au-delà de son message apparent de sécurité routière pour offrir une analyse subtile de la politique et de la société sénégalaises. En utilisant des symboles culturels et des situations du quotidien, la campagne soulève des questions importantes sur le leadership politique, la responsabilité individuelle et le rôle des médias dans la formation de l'opinion publique
