Le directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama, a invité, mercredi, le chef de l’Etat à abroger l’arrêté ”Ousmane Ngom”, interdisant les manifestations politiques dans le centre ville de Dakar.
Emis en 2011 par l’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, cet arrêté interdit toute manifestation dans l’espace compris entre l’avenue El Hadji Malick Sy et le Cap Manuel, ainsi qu’aux abords immédiats du Monument de la Renaissance et devant les hôpitaux.
“Nous invitons les nouvelles autorités compétentes, en l’occurrence le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à abroger l’arrêté afin de permettre à tous les Sénégalais de manifester pacifiquement, sans restriction, partout où ils le jugent nécessaire”, a-t-il déclaré, plaidant par la même occasion pour “une réforme de la justice et des règles d’engagement à la police”.
Seydi Gassama intervenait ainsi à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Amnesty international sur la situation des droits humains à travers le monde.
Selon lui, “la période 2023 a été surtout marquée au Sénégal par une répression des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, avec notamment des arrestations arbitraires de journalistes, militants et défenseurs des droits humains.”
“Entre mars 2021 et juin 2023, au moins 56 personnes ont été tuées dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre lors de manifestations, et un millier d’autres au moins ont été blessées”, a- t-il ajouté.
A l’en croire, “aucune des informations judiciaires ouvertes à propos de ces décès et autres exactions n’a connu de succès. Ce qui, selon lui, témoigne de la volonté manifeste d’accorder l’impunité qui s’est manifestée par la loi d’amnistie adoptée par le gouvernement sortant”.
Fort de ce constat, Seydi Gassama est d’avis que des réformes majeures et profondes doivent être envisagées dans l’optique de renforcer davantage les droits humains, et plus spécifiquement, ceux des femmes et des enfants talibés (élèves des écoles coraniques).
Aps
Emis en 2011 par l’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, cet arrêté interdit toute manifestation dans l’espace compris entre l’avenue El Hadji Malick Sy et le Cap Manuel, ainsi qu’aux abords immédiats du Monument de la Renaissance et devant les hôpitaux.
“Nous invitons les nouvelles autorités compétentes, en l’occurrence le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à abroger l’arrêté afin de permettre à tous les Sénégalais de manifester pacifiquement, sans restriction, partout où ils le jugent nécessaire”, a-t-il déclaré, plaidant par la même occasion pour “une réforme de la justice et des règles d’engagement à la police”.
Seydi Gassama intervenait ainsi à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Amnesty international sur la situation des droits humains à travers le monde.
Selon lui, “la période 2023 a été surtout marquée au Sénégal par une répression des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, avec notamment des arrestations arbitraires de journalistes, militants et défenseurs des droits humains.”
“Entre mars 2021 et juin 2023, au moins 56 personnes ont été tuées dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre lors de manifestations, et un millier d’autres au moins ont été blessées”, a- t-il ajouté.
A l’en croire, “aucune des informations judiciaires ouvertes à propos de ces décès et autres exactions n’a connu de succès. Ce qui, selon lui, témoigne de la volonté manifeste d’accorder l’impunité qui s’est manifestée par la loi d’amnistie adoptée par le gouvernement sortant”.
Fort de ce constat, Seydi Gassama est d’avis que des réformes majeures et profondes doivent être envisagées dans l’optique de renforcer davantage les droits humains, et plus spécifiquement, ceux des femmes et des enfants talibés (élèves des écoles coraniques).
Aps