Aïssatou Dème Ndiaye comparaissait devant le tribunal de grande instance de Mbour pour les faits de suppression de données. La prévenue est une réceptionniste à l’hôtel Parc exotique sis à Nguerigne et qui appartient à la famille de Babacar Ngom. Cet acte fait suite à sa mise en chômage technique par son employeur.
«Depuis quelques mois, les activités de notre entreprise ne permettent plus de prendre en charge les exigences liées à son bon fonctionnement. Cette situation est due à l’absence de clients au niveau de l’hôtel du Parc pendant une bonne période de l’année...», a écrit l’employeur à la prévenue pour justifier son chômage technique de deux mois à partir du 31 mars.
Suite à cette décision, sous l’emprise de la colère, Aïssatou Dème Ndiaye a supprimé toutes les données de l’entreprise.
«Les données Word et Excel ne lui appartiennent pas. Elles sont celles de l’entreprise. On lui a notifié son chômage technique et elle a tout supprimé : Les factures préformées, le logiciel de réservation.
L’entreprise a dû payer un million et demi pour la restauration de ces données», a déclaré Maître Ba, l’avocat de la partie civile qui a demandé des dommages et intérêts de 5 millions de FCFA. «La prévenue est ma sœur. Sa mère qui est dans la salle est la petite sœur de ma mère. Mais je ne me suis pas gêné à la défendre au nom de la vérité. Le but recherché par son employeur, c’est son licenciement parce qu’elle a été remplacée à son poste avant sa mise en chômage technique», plaide Maître Sène
Pour la défense, la plainte de l’entreprise fait suite aux réclamations faites à l’inspection du travail pour le respect de leurs droits.
«C’est une affaire qui oppose le fort et le faible. Les deux personnes qui ont été mises en chômage technique sont la prévenue Aïssatou Dème Ndiaye et Mariama Gaye. Ce sont elles qui sont allées à l’inspection du travail pour réclamer des congés, une augmentation de salaires... C’est dire qu’en fait, il s’agit là de représailles. Le but recherché est le licenciement. On demande à cette jeune fille 5 millions alors qu’elle n’a même pas 100 000 francs pour payer un avocat», relève Me Tall.
L’affaire a été mise en délibéré pour le 30 avril. Mais la prévenue a obtenu la liberté provisoire à la grande joie de ses parents et amis venus nombreux la soutenir.
«Depuis quelques mois, les activités de notre entreprise ne permettent plus de prendre en charge les exigences liées à son bon fonctionnement. Cette situation est due à l’absence de clients au niveau de l’hôtel du Parc pendant une bonne période de l’année...», a écrit l’employeur à la prévenue pour justifier son chômage technique de deux mois à partir du 31 mars.
Suite à cette décision, sous l’emprise de la colère, Aïssatou Dème Ndiaye a supprimé toutes les données de l’entreprise.
«Les données Word et Excel ne lui appartiennent pas. Elles sont celles de l’entreprise. On lui a notifié son chômage technique et elle a tout supprimé : Les factures préformées, le logiciel de réservation.
L’entreprise a dû payer un million et demi pour la restauration de ces données», a déclaré Maître Ba, l’avocat de la partie civile qui a demandé des dommages et intérêts de 5 millions de FCFA. «La prévenue est ma sœur. Sa mère qui est dans la salle est la petite sœur de ma mère. Mais je ne me suis pas gêné à la défendre au nom de la vérité. Le but recherché par son employeur, c’est son licenciement parce qu’elle a été remplacée à son poste avant sa mise en chômage technique», plaide Maître Sène
Pour la défense, la plainte de l’entreprise fait suite aux réclamations faites à l’inspection du travail pour le respect de leurs droits.
«C’est une affaire qui oppose le fort et le faible. Les deux personnes qui ont été mises en chômage technique sont la prévenue Aïssatou Dème Ndiaye et Mariama Gaye. Ce sont elles qui sont allées à l’inspection du travail pour réclamer des congés, une augmentation de salaires... C’est dire qu’en fait, il s’agit là de représailles. Le but recherché est le licenciement. On demande à cette jeune fille 5 millions alors qu’elle n’a même pas 100 000 francs pour payer un avocat», relève Me Tall.
L’affaire a été mise en délibéré pour le 30 avril. Mais la prévenue a obtenu la liberté provisoire à la grande joie de ses parents et amis venus nombreux la soutenir.