C’est le moins qu’on puisse dire. Me Sidiki Kaba, ministre sénégalais de la Justice et président de l’Assemblées des Etats membres de la Cour pénale internationale (Cpi), ne semble pas à son aise quand il s’agit d’aborder l’affaire Karim Wade qui purge actuellement une peine de six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Et la démonstration a encore été faite dans l’émission «L’entretien» diffusée ce week-end sur France 24.
Interpellé par le journaliste Marc Perelman, Sidiki Kaba a tenu à défendre l’action du gouvernement de Macky Sall dans le procès de Karim Wade. Selon le ministre de la Justice, le jugement ayant été prononcé, il n’y a aucune raison de revenir dessus. Alors le journaliste refuse de lui donner le temps de développer. Aussi lui rappelle-t-i que, dans un passé récent, lui-même dénonçait la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), cette «juridiction d’exception» qui a condamné Karim Wade. Comme toute réponse, Sidiki Kaba, qui était avocat de Bibo Bourgi condamné en même temps que le fils d’Abdoulaye Wade, lance : «Le Sénégal a une justice indépendante, réputée et respectée». Avant de s’en prendre aux associations de défense des droits de l’Homme et surtout au groupe de travail de l’ONU qui ont qualifié la Crei de «justice d’exception» qui bafoue les droits de la défense. Et le ministre d’avouer que la Crei ne respecte pas le droit à la défense de faire appel.
Mais, dit-il, le pourvoi en cassation est possible.
Pourtant, Sidiki Kaba concède que la Crei qui a déjà condamné Karim Wade pouvait connaître des évolutions, afin de la rendre plus compatible avec les traités internationaux dont le Sénégal est signataire. Ce qui suppose que la Crei n’est pas compatible avec les traités internationaux dont le Sénégal est signataire. Alors la Crei doit-elle évoluer ? Visiblement excédé, Sidiki Kaba se contente de lancer : «Je ne suis pas là pour parler d’un cas particulier…»
Interpellé par le journaliste Marc Perelman, Sidiki Kaba a tenu à défendre l’action du gouvernement de Macky Sall dans le procès de Karim Wade. Selon le ministre de la Justice, le jugement ayant été prononcé, il n’y a aucune raison de revenir dessus. Alors le journaliste refuse de lui donner le temps de développer. Aussi lui rappelle-t-i que, dans un passé récent, lui-même dénonçait la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), cette «juridiction d’exception» qui a condamné Karim Wade. Comme toute réponse, Sidiki Kaba, qui était avocat de Bibo Bourgi condamné en même temps que le fils d’Abdoulaye Wade, lance : «Le Sénégal a une justice indépendante, réputée et respectée». Avant de s’en prendre aux associations de défense des droits de l’Homme et surtout au groupe de travail de l’ONU qui ont qualifié la Crei de «justice d’exception» qui bafoue les droits de la défense. Et le ministre d’avouer que la Crei ne respecte pas le droit à la défense de faire appel.
Mais, dit-il, le pourvoi en cassation est possible.
Pourtant, Sidiki Kaba concède que la Crei qui a déjà condamné Karim Wade pouvait connaître des évolutions, afin de la rendre plus compatible avec les traités internationaux dont le Sénégal est signataire. Ce qui suppose que la Crei n’est pas compatible avec les traités internationaux dont le Sénégal est signataire. Alors la Crei doit-elle évoluer ? Visiblement excédé, Sidiki Kaba se contente de lancer : «Je ne suis pas là pour parler d’un cas particulier…»