Après avoir fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012, Idrissa Seck est devenu l’un de ses principaux opposants. Les deux hommes politiques ont scellé des retrouvailles en 2020, Macky Sall le nommant président du CESE.
Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall à y participer.
‘’i[Très en colère contre le président du [CESE], les leaders de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) disent s’étonner de l’attitude d’Idrissa Seck]i’’, note "L’As", sur la base d’une déclaration dans laquelle ils dénoncent la candidature unilatérale de l’ancien Premier ministre à la prochaine élection présidentielle.
‘’i[Certains (parmi les leaders de BBY) sont mêmes décidés à le faire éjecter du fauteuil qu’il occupe au CESE […] Mais tout cela ne trompe personne]i’’, commente "Le Quotidien".
‘’Le ton monte au CESE, où on exige la démission ou l’éviction du président en exercice’’, constate "Sud Quotidien".
"EnQuête" fait remarquer que ‘’resté discret, presque effacé de la scène politique depuis son ralliement au camp présidentiel’’, Idrissa Seck ‘’est revenu au cœur du débat politique depuis plusieurs jours’’.
Le même journal lui prête l’intention d’entretenir une ‘’proximité’’ avec le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, dans le but de ‘’s’imposer comme une sorte de troisième voie dans l’espace politique sénégalais’’.
Le "Témoin" quotidien n’a pas l’air d'avaler la querelle entre Idrissa Seck et les autres leaders de BBY. ‘’i[Il y a un ‘deal’ entre le président du CESE et le président de la République. Pour faire quoi ? On ne devrait pas tarder à le savoir ! Mais retenez bien que […] ces deux-là s’entendent comme larrons en foire]i’’, soutient-il.
C’est au milieu de la tempête survenue entre Idrissa Seck et la coalition présidentielle, que huit des 12 membres du bureau du CESE dénoncent l’‘’absentéisme’’ et l’‘’oisiveté’’ du président de ladite institution, rapporte "L’info".
‘’D’énormes difficultés’’
Le journal "Tribune" jure qu’‘’i[à force de faire des calculs, le président de Rewmi (le parti politique d’Idrissa Seck), qui a rejoint Macky Sall, est en train de tout perdre […] et aura d’énormes difficultés pour gagner une élection présidentielle]i’’.
‘’Dépôt d’un préavis de grève aujourd’hui, port de brassards rouges les 19 et 20 avril. Journées de présence passive le 28 avril et le 2 mai. Grève totale de soixante-douze heures, les 22, 23 et 24 mai, ensuite les 14, 15 et 16 juin’’, écrit "Vox Populi". Il s’agit du ‘’plan’’ élaboré par le Syndicat des agents des impôts et domaines pour obtenir la libération de leur collègue Bassirou Diomaye Faye, également secrétaire général de Pastef-Les patriotes (opposition).
Arrêté la semaine dernière, M. Faye a été placé sous mandat de dépôt pour les délits présumés d’outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique.
‘’i[Ces agents des impôts et domaines […] exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue Bassirou Diomaye Faye]i’’, note "Walf Quotidien".
‘’Son éligibilité est toujours en question’’, écrit "Le Soleil", concernant l’ancien ministre Karim Wade, qui se serait inscrit sur les listes électorales auprès d’une commission administrative ouverte en Turquie par le ministère sénégalais de l’Intérieur.
Condamné à six ans de prison et au paiement d’une forte amende en 2015 pour des faits de détournement de deniers publics, M. Wade est privé de ses droits politiques, ce qui l’empêche de voter et d’être éligible.
‘’Des spécialistes interrogés estiment que cette inscription n’est pas automatique’’, affirme le même journal.
Seule une modification du Code électoral ou le vote d’une loi d’amnistie des faits pour lesquels il a été condamné, peuvent permettre à Karim Wade de retrouver ses droits politiques, ont dit des spécialistes aux journaux "Le Soleil" et "Source A".
Des militants du PDS (opposition) ont exprimé la volonté de le désigner candidat de leur parti à l’élection présidentielle.
Certaines collectivités locales tardent à appliquer la loi autorisant la hausse des salaires des employés de la fonction publique locale, ‘’au motif qu’elles n’ont pas assez de moyens’’ pour cela, lit-on dans "L’Observateur".
Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall à y participer.
‘’i[Très en colère contre le président du [CESE], les leaders de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) disent s’étonner de l’attitude d’Idrissa Seck]i’’, note "L’As", sur la base d’une déclaration dans laquelle ils dénoncent la candidature unilatérale de l’ancien Premier ministre à la prochaine élection présidentielle.
‘’i[Certains (parmi les leaders de BBY) sont mêmes décidés à le faire éjecter du fauteuil qu’il occupe au CESE […] Mais tout cela ne trompe personne]i’’, commente "Le Quotidien".
‘’Le ton monte au CESE, où on exige la démission ou l’éviction du président en exercice’’, constate "Sud Quotidien".
"EnQuête" fait remarquer que ‘’resté discret, presque effacé de la scène politique depuis son ralliement au camp présidentiel’’, Idrissa Seck ‘’est revenu au cœur du débat politique depuis plusieurs jours’’.
Le même journal lui prête l’intention d’entretenir une ‘’proximité’’ avec le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, dans le but de ‘’s’imposer comme une sorte de troisième voie dans l’espace politique sénégalais’’.
Le "Témoin" quotidien n’a pas l’air d'avaler la querelle entre Idrissa Seck et les autres leaders de BBY. ‘’i[Il y a un ‘deal’ entre le président du CESE et le président de la République. Pour faire quoi ? On ne devrait pas tarder à le savoir ! Mais retenez bien que […] ces deux-là s’entendent comme larrons en foire]i’’, soutient-il.
C’est au milieu de la tempête survenue entre Idrissa Seck et la coalition présidentielle, que huit des 12 membres du bureau du CESE dénoncent l’‘’absentéisme’’ et l’‘’oisiveté’’ du président de ladite institution, rapporte "L’info".
‘’D’énormes difficultés’’
Le journal "Tribune" jure qu’‘’i[à force de faire des calculs, le président de Rewmi (le parti politique d’Idrissa Seck), qui a rejoint Macky Sall, est en train de tout perdre […] et aura d’énormes difficultés pour gagner une élection présidentielle]i’’.
‘’Dépôt d’un préavis de grève aujourd’hui, port de brassards rouges les 19 et 20 avril. Journées de présence passive le 28 avril et le 2 mai. Grève totale de soixante-douze heures, les 22, 23 et 24 mai, ensuite les 14, 15 et 16 juin’’, écrit "Vox Populi". Il s’agit du ‘’plan’’ élaboré par le Syndicat des agents des impôts et domaines pour obtenir la libération de leur collègue Bassirou Diomaye Faye, également secrétaire général de Pastef-Les patriotes (opposition).
Arrêté la semaine dernière, M. Faye a été placé sous mandat de dépôt pour les délits présumés d’outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique.
‘’i[Ces agents des impôts et domaines […] exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue Bassirou Diomaye Faye]i’’, note "Walf Quotidien".
‘’Son éligibilité est toujours en question’’, écrit "Le Soleil", concernant l’ancien ministre Karim Wade, qui se serait inscrit sur les listes électorales auprès d’une commission administrative ouverte en Turquie par le ministère sénégalais de l’Intérieur.
Condamné à six ans de prison et au paiement d’une forte amende en 2015 pour des faits de détournement de deniers publics, M. Wade est privé de ses droits politiques, ce qui l’empêche de voter et d’être éligible.
‘’Des spécialistes interrogés estiment que cette inscription n’est pas automatique’’, affirme le même journal.
Seule une modification du Code électoral ou le vote d’une loi d’amnistie des faits pour lesquels il a été condamné, peuvent permettre à Karim Wade de retrouver ses droits politiques, ont dit des spécialistes aux journaux "Le Soleil" et "Source A".
Des militants du PDS (opposition) ont exprimé la volonté de le désigner candidat de leur parti à l’élection présidentielle.
Certaines collectivités locales tardent à appliquer la loi autorisant la hausse des salaires des employés de la fonction publique locale, ‘’au motif qu’elles n’ont pas assez de moyens’’ pour cela, lit-on dans "L’Observateur".