Mieux, la mesure a été prise non pas par le chef de l’Etat Macky Sall mais par le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse pour réparer une « anomalie » propre à la douzième législature. En chemin, Moustapha Diakhaté a tiré à boulets rouges sur l’ancien président du groupe parlementaire libéral Doudou Wade, à l’origine de ces « contrevérités » sur la prétendue hausse des salaires à l’Assemblée nationale.
Moustapha Diakhaté, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle, a vigoureusement réfuté hier, jeudi 02 mai, les allégations faisant état d’une quelconque augmentation de salaire au niveau de l’Assemblée nationale. Dans un communiqué transmis à la presse, le chef de file des députés de Bokk Yaakaar est monté au créneau pour contester les affirmations de l’ex-président du groupe parlementaire libéral, lors de la onzième législature, Doudou Wade, lequel avançait que les députés avaient vu leur salaire hausser de 150 000Fcfa. Pour Moustapha Diakhaté qui a qualifié les allégations de Doudou Wade de « contrevérités », il ne s’agit ni plus ni moins que d’une indemnité mensuelle exceptionnelle de 150.000 F cfa liée aux charges d'hébergement des députés.
D’ailleurs, a dit Moustapha Diakhaté, la mesure qui ne peut en rien être assimilée à une augmentation de salaire a été prise par le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse et non pas par Macky Sall, le chef de l’Etat. Et de faire remarquer que la mesure qui est provisoire prend fin dès l'achèvement des travaux de restauration de l'Hôtel des députés de Sandaga.
Se faisant alors virulent, dans son texte, le chef du groupe parlementaire Bokk Yaakaar a tiré à boulets rouges sur Doudou Wade. Pour Moustapha Diakhaté, la sortie de l’ancien Président de groupe parlementaire de la majorité libérale (législature sortante), attestant d’une hausse de salaires à l’hémicycle, «relève de la mauvaise foi et d’une entreprise perfide pour salir, discréditer la nouvelle majorité et tenter d’effacer dans la mémoire collective les dégâts de 12 ans de déconstruction de l’Assemblée nationale». Et le chef de la majorité parlementaire de taxer la démarche de Doudou Wade de «peine perdue », pour la simple et bonne raison, a-t-il dit, que «les Sénégalais de bonne foi peuvent apprécier positivement les réformes réalisées en moins de 8 mois par la douzième législature».
Parmi celles-ci, Moustapha Diakhaté cite la suppression des « inutiles et budgétivores institutions » telles que le Sénat et la Vice-présidence de la République, l’adoption des lois pour la bonne gouvernance et le progrès social, voire l’adoption des lois portant création du Fonsis et autre Fongip.
La constitution d’une commission d’enquête parlementaire afin de dénicher les véritables bénéficiaires des milliards issus du décret d’avance 2012-198 du 23 janvier 2012 pris par Abdoulaye Wade «en faveur» de l’Assemblée nationale, a été également citée par Moustapha Diakhaté parmi les actes de rupture posés par la douzième législature. Tous ces actes de rupture de la nouvelle Assemblée nationale sont, pour le chef de file des députés de la majorité, «aux antipodes de la praxis parlementaire de Doudou Wade dont le bilan législatif se résume aux tristes tripatouillages de la Constitution et de la honteuse vassalisation de la représentation nationale ».
Moustapha Diakhaté, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle, a vigoureusement réfuté hier, jeudi 02 mai, les allégations faisant état d’une quelconque augmentation de salaire au niveau de l’Assemblée nationale. Dans un communiqué transmis à la presse, le chef de file des députés de Bokk Yaakaar est monté au créneau pour contester les affirmations de l’ex-président du groupe parlementaire libéral, lors de la onzième législature, Doudou Wade, lequel avançait que les députés avaient vu leur salaire hausser de 150 000Fcfa. Pour Moustapha Diakhaté qui a qualifié les allégations de Doudou Wade de « contrevérités », il ne s’agit ni plus ni moins que d’une indemnité mensuelle exceptionnelle de 150.000 F cfa liée aux charges d'hébergement des députés.
D’ailleurs, a dit Moustapha Diakhaté, la mesure qui ne peut en rien être assimilée à une augmentation de salaire a été prise par le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse et non pas par Macky Sall, le chef de l’Etat. Et de faire remarquer que la mesure qui est provisoire prend fin dès l'achèvement des travaux de restauration de l'Hôtel des députés de Sandaga.
Se faisant alors virulent, dans son texte, le chef du groupe parlementaire Bokk Yaakaar a tiré à boulets rouges sur Doudou Wade. Pour Moustapha Diakhaté, la sortie de l’ancien Président de groupe parlementaire de la majorité libérale (législature sortante), attestant d’une hausse de salaires à l’hémicycle, «relève de la mauvaise foi et d’une entreprise perfide pour salir, discréditer la nouvelle majorité et tenter d’effacer dans la mémoire collective les dégâts de 12 ans de déconstruction de l’Assemblée nationale». Et le chef de la majorité parlementaire de taxer la démarche de Doudou Wade de «peine perdue », pour la simple et bonne raison, a-t-il dit, que «les Sénégalais de bonne foi peuvent apprécier positivement les réformes réalisées en moins de 8 mois par la douzième législature».
Parmi celles-ci, Moustapha Diakhaté cite la suppression des « inutiles et budgétivores institutions » telles que le Sénat et la Vice-présidence de la République, l’adoption des lois pour la bonne gouvernance et le progrès social, voire l’adoption des lois portant création du Fonsis et autre Fongip.
La constitution d’une commission d’enquête parlementaire afin de dénicher les véritables bénéficiaires des milliards issus du décret d’avance 2012-198 du 23 janvier 2012 pris par Abdoulaye Wade «en faveur» de l’Assemblée nationale, a été également citée par Moustapha Diakhaté parmi les actes de rupture posés par la douzième législature. Tous ces actes de rupture de la nouvelle Assemblée nationale sont, pour le chef de file des députés de la majorité, «aux antipodes de la praxis parlementaire de Doudou Wade dont le bilan législatif se résume aux tristes tripatouillages de la Constitution et de la honteuse vassalisation de la représentation nationale ».