Plus connu sous le nom de Diop Taïf, Mouhamadou Lamine Bara Diop, 31 ans, est accusé d'avoir filmé le Camp Abdou Diassé.
Selon Rewmi Quotidien, c'est au moment où il empruntait la passerelle enjambant l'autoroute que l'activiste a fait son live Facebook dans lequel il tirait sur le régime.
Placé sous mandat de dépôt le 19 novembre dernier, il a été traduit, hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour collecte illicite de données à caractère personnel.
"J'ai démarré mon live à 13h10mn. On discutait de la situation politique du pays. Au niveau du Camp Abdou Diassé, une dame en uniforme m'interpelle et me demande ma pièce d'identité. Comme je l'avais oubliée chez moi, je lui ai donné mon nom et mon numéro de téléphone. C'est au moment où je quittais les lieux que le commandant m'a hélé avant de me reprocher d'avoir filmé les lieux", a déploré le prévenu.
Un moyen de défense qui a provoqué l'ire du substitut du procureur.
"Un activiste doit être courageux. Tu as dit que le chef de l'État utilise les ambulances parquées dans le camp à des fins politiques. Ousmane Sonko, Barthélemy Dias et Malick Gakou ont été enfermés dans ledit lieu. Ce n'est pas comme ça qu'on mène un combat politique. En le faisant, tu menaces la sécurité du pays", s'indigne l'avocat de la société qui a requis l'application de la loi.
Suite à ces observations, Diop Taïf, qui se déclare patriote, a fait savoir qu'il passe régulièrement sur les lieux pour aller au boulot.
"Je travaille comme journalier dans une société de la place. Je n'ai jamais eu l'intention de filmer le camp", conteste-t-il, tête baissée.
La défense qui craignait l'ouverture d'une information judiciaire, a sollicité la clémence.
"C'est par charité que le procureur l'a attrait devant cette barre. Il a fait preuve de manque de discernement", relève Me Khoureïchi Bâ.
À sa suite, le président du tribunal a fixé son délibéré au 30 novembre prochain.
Selon Rewmi Quotidien, c'est au moment où il empruntait la passerelle enjambant l'autoroute que l'activiste a fait son live Facebook dans lequel il tirait sur le régime.
Placé sous mandat de dépôt le 19 novembre dernier, il a été traduit, hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour collecte illicite de données à caractère personnel.
"J'ai démarré mon live à 13h10mn. On discutait de la situation politique du pays. Au niveau du Camp Abdou Diassé, une dame en uniforme m'interpelle et me demande ma pièce d'identité. Comme je l'avais oubliée chez moi, je lui ai donné mon nom et mon numéro de téléphone. C'est au moment où je quittais les lieux que le commandant m'a hélé avant de me reprocher d'avoir filmé les lieux", a déploré le prévenu.
Un moyen de défense qui a provoqué l'ire du substitut du procureur.
"Un activiste doit être courageux. Tu as dit que le chef de l'État utilise les ambulances parquées dans le camp à des fins politiques. Ousmane Sonko, Barthélemy Dias et Malick Gakou ont été enfermés dans ledit lieu. Ce n'est pas comme ça qu'on mène un combat politique. En le faisant, tu menaces la sécurité du pays", s'indigne l'avocat de la société qui a requis l'application de la loi.
Suite à ces observations, Diop Taïf, qui se déclare patriote, a fait savoir qu'il passe régulièrement sur les lieux pour aller au boulot.
"Je travaille comme journalier dans une société de la place. Je n'ai jamais eu l'intention de filmer le camp", conteste-t-il, tête baissée.
La défense qui craignait l'ouverture d'une information judiciaire, a sollicité la clémence.
"C'est par charité que le procureur l'a attrait devant cette barre. Il a fait preuve de manque de discernement", relève Me Khoureïchi Bâ.
À sa suite, le président du tribunal a fixé son délibéré au 30 novembre prochain.