Interpellé hier aux fins de dresser le bilan culturel des 12 mois de magistère de Macky Sall, Guissé Pène soutient: " Si on a beaucoup parlé de programme dans le domaine de la culture depuis un an, le constat est qu’il y a eu peu de réalisations directes par l’état si ce n’est la nomination « illégale » d’un dg au BSDA , la mise en place d’un conseil d’administration et une tournée sur la diversité culturelle qui commence à peine".
A ses yeux, " les acteurs culturels sont toujours dans l’expectative de résultats à la mesure de leurs aspirations. Seules des initiatives privées permettent aujourd’hui de s’enorgueillir d’une culture conquérante à l’image des prix au Fespaco, aux Koras Awards et plus récemment au Zénith, ce qui reflète la bonne santé de la culture sénégalaise."
Pour le frère d'Omar Pène, " si on a constaté une amélioration dans le traitement des dossiers au niveau des ambassades, ceci est le résultat du processus de la lutte engagée par des organisations professionnelles qui ont eu à dénoncer la pratique malencontreuse de certaines autorités consulaires et attirer leur attention sur les conventions entre le Sénégal et les pays surtout Européens, lesquelles préconisent la circulation des œuvres et des auteurs, notamment, la convention sur « la libre circulation » des acteurs culturels".
Quid des priorités
A l'en croire, il s'agit de la concentration absolue sur la mise en place de la nouvelle société pour permettre la garantie de rentabilisation toutes expressions.
Aussi, prône t-il une rencontre entre le ministre de la culture et les organisations professionnelles dans leur ensemble (ce qui ne s’est pas encore fait). Une oreille attentive est vivement souhaitée, parce que personne ne pourra mettre en place un programme cohérent sans les acteurs.
En outre, Guissé Pène est d'avis que le Conseil Economique Social et Environnemental devra aussi être un plateau pour les questions essentielles, malheureusement le mode de désignation (demander aux organisations professionnelles de désigner les futurs conseillers pour la culture) n’est pas la bonne, parce que la culture n’est pas un secteur à part entière ni entièrement à part, elle doit se faire à l’image de tous les secteurs. A ses yeux, "le rôle d’un état c’est d’accompagner toutes les dynamiques positives par des actes et non par des discours ! Même si l'espoir nous anime, nous attendons pour voir!" Dakaractu
A ses yeux, " les acteurs culturels sont toujours dans l’expectative de résultats à la mesure de leurs aspirations. Seules des initiatives privées permettent aujourd’hui de s’enorgueillir d’une culture conquérante à l’image des prix au Fespaco, aux Koras Awards et plus récemment au Zénith, ce qui reflète la bonne santé de la culture sénégalaise."
Pour le frère d'Omar Pène, " si on a constaté une amélioration dans le traitement des dossiers au niveau des ambassades, ceci est le résultat du processus de la lutte engagée par des organisations professionnelles qui ont eu à dénoncer la pratique malencontreuse de certaines autorités consulaires et attirer leur attention sur les conventions entre le Sénégal et les pays surtout Européens, lesquelles préconisent la circulation des œuvres et des auteurs, notamment, la convention sur « la libre circulation » des acteurs culturels".
Quid des priorités
A l'en croire, il s'agit de la concentration absolue sur la mise en place de la nouvelle société pour permettre la garantie de rentabilisation toutes expressions.
Aussi, prône t-il une rencontre entre le ministre de la culture et les organisations professionnelles dans leur ensemble (ce qui ne s’est pas encore fait). Une oreille attentive est vivement souhaitée, parce que personne ne pourra mettre en place un programme cohérent sans les acteurs.
En outre, Guissé Pène est d'avis que le Conseil Economique Social et Environnemental devra aussi être un plateau pour les questions essentielles, malheureusement le mode de désignation (demander aux organisations professionnelles de désigner les futurs conseillers pour la culture) n’est pas la bonne, parce que la culture n’est pas un secteur à part entière ni entièrement à part, elle doit se faire à l’image de tous les secteurs. A ses yeux, "le rôle d’un état c’est d’accompagner toutes les dynamiques positives par des actes et non par des discours ! Même si l'espoir nous anime, nous attendons pour voir!" Dakaractu