Les écoles privées de formation professionnelle ont, au fil du temps, marqué leur présence sur le territoire national. Alternatives aux universités publiques, elles poussent, à présent, comme des champignons, notamment à Dakar. Malheureusement, constate Sud Quotidien dans sa parution du jour, elles peinent encore à insérer leurs diplômés.
Sous le hangar d’un institut de formation de la place, des étudiants, assis tranquillement, attendent leur prochain cours. Parmi eux, D Diop, étudiante en troisième année qui s’apprête, dans quelques jours, à faire sa soutenance de mémoire. Mais, en dehors de l’excitation à l’idée d’obtenir son diplôme qui l’anime, on lit sur son visage une certaine inquiétude. Ce qu’elle justifie en ces termes : « Je ne sais pas si après la licence, des opportunités s’ouvriront à moi. On n’est plus au temps où les employeurs, eux-mêmes, venaient à notre rencontre. Donc, on peut réussir tout comme on peut chômer ».
Elle compte s’arrêter là mais la fin de ses études ne lui laisse aucunes perspectives nouvelles. « Il n’y a pas de suivi des étudiants après leur formation. Ils sont livrés à eux-mêmes. C’est à eux de se démener pour signer des contrats. L’établissement n’y joue aucun rôle particulier », fait savoir l’étudiante. Comme cette future licenciée de 24 ans, beaucoup d’autres étudiants sont dans la même situation. Mis à part le manque de politiques pour le suivi et l’encadrement des étudiants après leur formation, se pose le problème de la reconnaissance des diplômes délivrés par les établissements supérieurs de formation.
En effet, si ces diplômes ne sont pas conformes aux critères d’homologation du CAMES (Conseil africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur) ou de l’Anaqsup (Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation), ils perdent leur valeur et, par conséquent, ne faciliteront par l’intégration dans la fonction publique.
Dans bien des cas, l’étudiant retourne s’inscrire dans une université où le diplôme est reconnu ou tout au moins déposer son certificat de baccalauréat. Ceci peut se confirmer par le cas d’O. Guèye , obligé de renoncer à ses diplômes car ils ne lui permettaient pas d’occuper certains postes.
Lui qui, après sa thèse en 2016, fut obligé de recourir à l’auto emploi chez nous, pour s’en sortir. Le nombre exorbitant d’établissements de formation questionnent plus d’un.
Si jadis, c’était l’État qui y orientait les nouveaux bacheliers, présentement, ils y vont d’eux-mêmes pour échapper aux conditions peu confortables des universités publiques.
D’ailleurs, se demande-t-on, selon quels critères obtiennent-ils des accréditations pour leur programme vu leur « éclosion » qui se fait de manière exponentielle.
Sous le hangar d’un institut de formation de la place, des étudiants, assis tranquillement, attendent leur prochain cours. Parmi eux, D Diop, étudiante en troisième année qui s’apprête, dans quelques jours, à faire sa soutenance de mémoire.
Elle compte s’arrêter là mais la fin de ses études ne lui laisse aucunes perspectives nouvelles. « Il n’y a pas de suivi des étudiants après leur formation. Ils sont livrés à eux-mêmes. C’est à eux de se démener pour signer des contrats. L’établissement n’y joue aucun rôle particulier », fait savoir l’étudiante.
En effet, si ces diplômes ne sont pas conformes aux critères d’homologation du CAMES (Conseil africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur) ou de l’Anaqsup (Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation), ils perdent leur valeur et, par conséquent, ne faciliteront par l’intégration dans la fonction publique.
Dans bien des cas, l’étudiant retourne s’inscrire dans une université où le diplôme est reconnu ou tout au moins déposer son certificat de baccalauréat. Ceci peut se confirmer par le cas d’O. Guèye , obligé de renoncer à ses diplômes car ils ne lui permettaient pas d’occuper certains postes.
Lui qui, après sa thèse en 2016, fut obligé de recourir à l’auto emploi chez nous, pour s’en sortir. Le nombre exorbitant d’établissements de formation questionnent plus d’un.
Si jadis, c’était l’État qui y orientait les nouveaux bacheliers, présentement, ils y vont d’eux-mêmes pour échapper aux conditions peu confortables des universités publiques.
D’ailleurs, se demande-t-on, selon quels critères obtiennent-ils des accréditations pour leur programme vu leur « éclosion » qui se fait de manière exponentielle.