Des conditions inhumaines, une violation flagrante des droits humains
Au camp de Assamaka, Nord-Ouest du Niger : 33 autres Sénégalais, présents dans ce camp depuis le 4 décembre 2024, vivent dans des conditions dégradantes. Leur unique revendication est le rapatriement immédiat vers le Sénégal, un droit qui leur est dû.
À Arlit : 14 compatriotes, dont une femme accompagnée de ses deux enfants, sont dans une situation critique, après avoir passé plus de 2 mois dans le camp de Assamaka, avant d’être transférés à Arlit. Leur détresse psychologique et physique est alarmante.
À 50 km de Niamey : 35 Sénégalais expulsés d’Algérie survivent depuis près de six mois dans des conditions précaires. Bien que l’OIM ait annoncé leur rapatriement pour le 4 février 2025, leur dignité a été profondément bafouée par cette attente prolongée.
Manque de soutien consulaire : Une responsabilité engagée
Selon les témoignages recueillis auprès des migrants, l’assistance de l’ambassade du Sénégal au Niger serait très insuffisante, voir même inexistante, face à cette crise. Contrairement à d’autres ambassades, qui se déplaceraient souvent sur les lieux, à défaut, communiquent régulièrement pour s’enquérir de la situation de leurs ressortissants. Le soutien apporté par l’ambassade sénégalaise semblerait ne pas répondre aux attentes légitimes des migrants. ADHA invite les autorités consulaires à intensifier leur implication, pour garantir la dignité et la sécurité de nos compatriotes.
Exhortation à une action immédiate et concrète
Face à cette urgence humanitaire, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) appelle le Chef de l’État et les autorités compétentes, à agir avec diligence et humanité, en adoptant les mesures suivantes :
le rapatriement immédiat des 81 citoyens sénégalais.
En plus des 34 personnes dont le rapatriement est prévu le 4 février 2025, ADHA demande que cette date soit impérativement respectée. Par ailleurs, il est essentiel que des efforts supplémentaires soient déployés pour assurer le retour de tous les compatriotes bloqués dans les camps et zones désertiques.
Un accueil humanitaire à leur arrivée : Fournir une assistance médicale et psychologique appropriée dès leur retour, pour pallier les traumatismes subis durant leur périple.
Une réinsertion socio-économique durable :
Il est urgent de changer de paradigmes sur le financement de la réinsertion, actuellement plafonné à environ 1 000 euros par bénéficiaire, via l’OIM et les BAOS. Ces financements, souvent reçus tardivement et accompagnés d’un manque de suivi, conduisent de nombreux bénéficiaires à reprendre la route migratoire. Une refonte complète de ce dispositif est nécessaire, pour offrir des perspectives viables aux rapatriés.
L’envoi d’émissaires en Algérie :
Selon les informations recueillies auprès des migrants, quelques Sénégalais, dont certains expulsés de Tunisie ou ayant des passeports expirés, seraient regroupés devant les camps de l’OIM en Algérie. Ces migrants, qui souhaitent rentrer au Sénégal, rapportent que l’OIM n’aurait obtenu l’autorisation de rapatrier que 20 personnes sur une cinquantaine. ADHA appelle les autorités à envisager l’envoi d’émissaires pour évaluer la situation et intervenir efficacement.
Engagement pour la dignité et les droits
Action pour les Droits Humains et l’Amitié rappelle que l’État sénégalais a l’obligation légale et morale, de protéger ses citoyens, quel que soit leur statut ou leur localisation. Les droits humains ne s’arrêtent pas aux frontières nationales, et la dignité humaine ne saurait être reléguée au second plan.
ADHA exige une réponse rapide, coordonnée et respectueuse des droits fondamentaux de ces compatriotes.
Fait à Dakar, le 2 février 2025
M. Adama Mbengue
Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
Au camp de Assamaka, Nord-Ouest du Niger : 33 autres Sénégalais, présents dans ce camp depuis le 4 décembre 2024, vivent dans des conditions dégradantes. Leur unique revendication est le rapatriement immédiat vers le Sénégal, un droit qui leur est dû.
À Arlit : 14 compatriotes, dont une femme accompagnée de ses deux enfants, sont dans une situation critique, après avoir passé plus de 2 mois dans le camp de Assamaka, avant d’être transférés à Arlit. Leur détresse psychologique et physique est alarmante.
À 50 km de Niamey : 35 Sénégalais expulsés d’Algérie survivent depuis près de six mois dans des conditions précaires. Bien que l’OIM ait annoncé leur rapatriement pour le 4 février 2025, leur dignité a été profondément bafouée par cette attente prolongée.
Manque de soutien consulaire : Une responsabilité engagée
Selon les témoignages recueillis auprès des migrants, l’assistance de l’ambassade du Sénégal au Niger serait très insuffisante, voir même inexistante, face à cette crise. Contrairement à d’autres ambassades, qui se déplaceraient souvent sur les lieux, à défaut, communiquent régulièrement pour s’enquérir de la situation de leurs ressortissants. Le soutien apporté par l’ambassade sénégalaise semblerait ne pas répondre aux attentes légitimes des migrants. ADHA invite les autorités consulaires à intensifier leur implication, pour garantir la dignité et la sécurité de nos compatriotes.
Exhortation à une action immédiate et concrète
Face à cette urgence humanitaire, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) appelle le Chef de l’État et les autorités compétentes, à agir avec diligence et humanité, en adoptant les mesures suivantes :
le rapatriement immédiat des 81 citoyens sénégalais.
En plus des 34 personnes dont le rapatriement est prévu le 4 février 2025, ADHA demande que cette date soit impérativement respectée. Par ailleurs, il est essentiel que des efforts supplémentaires soient déployés pour assurer le retour de tous les compatriotes bloqués dans les camps et zones désertiques.
Un accueil humanitaire à leur arrivée : Fournir une assistance médicale et psychologique appropriée dès leur retour, pour pallier les traumatismes subis durant leur périple.
Une réinsertion socio-économique durable :
Il est urgent de changer de paradigmes sur le financement de la réinsertion, actuellement plafonné à environ 1 000 euros par bénéficiaire, via l’OIM et les BAOS. Ces financements, souvent reçus tardivement et accompagnés d’un manque de suivi, conduisent de nombreux bénéficiaires à reprendre la route migratoire. Une refonte complète de ce dispositif est nécessaire, pour offrir des perspectives viables aux rapatriés.
L’envoi d’émissaires en Algérie :
Selon les informations recueillies auprès des migrants, quelques Sénégalais, dont certains expulsés de Tunisie ou ayant des passeports expirés, seraient regroupés devant les camps de l’OIM en Algérie. Ces migrants, qui souhaitent rentrer au Sénégal, rapportent que l’OIM n’aurait obtenu l’autorisation de rapatrier que 20 personnes sur une cinquantaine. ADHA appelle les autorités à envisager l’envoi d’émissaires pour évaluer la situation et intervenir efficacement.
Engagement pour la dignité et les droits
Action pour les Droits Humains et l’Amitié rappelle que l’État sénégalais a l’obligation légale et morale, de protéger ses citoyens, quel que soit leur statut ou leur localisation. Les droits humains ne s’arrêtent pas aux frontières nationales, et la dignité humaine ne saurait être reléguée au second plan.
ADHA exige une réponse rapide, coordonnée et respectueuse des droits fondamentaux de ces compatriotes.
Fait à Dakar, le 2 février 2025
M. Adama Mbengue
Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)