Vous avez dit troisième mandat ? Non Président, vous aviez dit, fait dire, écrit, fait écrire et publié et fait publier, que jamais vous ne reprendrez cette voie qui mène vers des morts, des dégâts, des affrontements et des blessés, ce chemin de l’échec et du déshonneur.
En 2011, vous aviez combattu toute idée, tout acte, toute théorie et même toute supputation conduisant à croire ou à faire croire à un troisième mandat de l’ancien président de la République, monsieur Abdoulaye Wade.
Vous avez crié sur tous les toits que c’était illégal, irresponsable, irrespectueux et insensé de vouloir violer la constitution, en déposant une troisième candidature. Les audios et vidéos ne pourront guère me laisser sans preuves. Le peuple a vu votre détermination, votre engagement, votre dévouement et votre sens élevé de la responsabilité, pour vous mettre à la tête de ce pays en 2012.
Vous avez montré votre bonne volonté en proposant un référendum verrouillant davantage la constitution, pour parer à toute idées, toute possibilité, toute éventualité pouvant pousser ou faire pousser à croire à une possibilité de troisième candidature. Vous avez développé des séances d’explication devant les hautes autorités religieuses de ce pays, pour préciser encore que votre deuxième et dernier mandat s’épuise en 2024.
Vos ministres et députés sont allés dans le même sens, soutenant devant les plateaux de télévision et sous le regard vigilant des caméras ayant une mémoire restitutive, que ce premier mandat de sept ans est comptabilisé.
Vous avez écrit un livre précisant que vous ne resterez pas, ne chercherez pas à créer une possibilité de troisième candidature. Il faut préciser que pour le monde d’hier, les paroles disparaissaient et les écrits restaient mais qu’aujourd’hui, avec l’ère du numérique, tout reste bien gardé. Nous assistons aujourd’hui à une diabolisation de tout opposant capable de vous ravir la vedette pendant ces élections à venir. Monsieur Abdoulaye Wade, ancien Président de la République, avait posé un acte antidémocratique en déposant sa candidature pour un troisième mandat en 2012.
Mais il avait l’élégance républicaine de laisser ses adversaires politiques vaquer à leur droit de marcher, de circuler, de manifester leur désaccord et au-delà , de le calomnier en inventant tout argument, fut-il faux, pour le déstabiliser. Il considérait que le dénigrement politique est une arme conventionnelle utilisée dans toutes les démocraties du monde.
Quant à vous, vous voulez l’égaler en posant le premier acte qui concerne le dépôt de candidature mais encore plus, le dépasser de loin, en empêchant les adversaires politiques de manifester, de marcher, d’exercer leur droit, en inventant toutes les stratégies imaginables, allant jusqu’à soutenir des dossiers de dénigrement politique, transformés en diffamation pour éliminer un adversaire politique. Je précise ici et maintenant, que ces actes sont indignes de la part de quelqu’un à qui nous avons confié ce pays.
Les hommes passeront impérativement et les institutions resteront mais l’histoire retiendra. Jamais un homme politique n’a subi ce que ce régime est en train de faire subir à un opposant politique.
J’ai entendu le Président Wade parler de sa fameuse phrase : « je ne marcherai jamais sur des cadavres pour aller au palais ». Mais il ne dit pas que le contexte, l’environnement, les moments et la méthode utilisée contre l’opposant, est bien différente.
Nous avons connu un recul démocratique qui sort de l’ordinaire. Les abus de pouvoir sont devenus monnaie courante. Personne n’a jamais barricadé son domicile pour empêcher sa famille de sortir.
Lui-même et ses partisans faisaient des déclarations aussi incendiaires que celles utilisées par l’opposant Macky Sall en 2012, sans risque d’être inquiété. Aujourd’hui, le Sénégal retient son souffle pour une affaire de dénigrement politique perpétrée par un leader charismatique, que les adversaires veulent utiliser pour empêcher ce dernier de bénéficier de ses droits civiques. Je parle de dénigrement politique car, s’agissant de diffamation, Mame Mbaye Niang a eu gain de cause devant un organe de presse.
Lorsqu’un adversaire répète ce qui a été dit et redit, il ne fait que l’attaquer pour montrer aux Sénégalais et au monde entier, que nous avons un régime incapable de clarifier les scandales financiers étalés au grand jour.
Tous les leaders d’opinion , toutes les autorités de ce pays, toutes les organisations nationales et internationales qui tiennent à la stabilité des pays, à la sauvegarde des droits de l’homme et au mieux-être des masses populaires, doivent sonner l’alerte et raisonner le président de la République, gardien de la paix et de la stabilité, à stopper cette mascarade judiciaire, qui n’a rien d’un procès mais qui vise particulièrement à empêcher la candidature d’un adversaire coriace, espoir d’un continent tout entier.
Birame Khoudia Lô, 2e secrétaire général adjoint Pastef
En 2011, vous aviez combattu toute idée, tout acte, toute théorie et même toute supputation conduisant à croire ou à faire croire à un troisième mandat de l’ancien président de la République, monsieur Abdoulaye Wade.
Vous avez crié sur tous les toits que c’était illégal, irresponsable, irrespectueux et insensé de vouloir violer la constitution, en déposant une troisième candidature. Les audios et vidéos ne pourront guère me laisser sans preuves. Le peuple a vu votre détermination, votre engagement, votre dévouement et votre sens élevé de la responsabilité, pour vous mettre à la tête de ce pays en 2012.
Vous avez montré votre bonne volonté en proposant un référendum verrouillant davantage la constitution, pour parer à toute idées, toute possibilité, toute éventualité pouvant pousser ou faire pousser à croire à une possibilité de troisième candidature. Vous avez développé des séances d’explication devant les hautes autorités religieuses de ce pays, pour préciser encore que votre deuxième et dernier mandat s’épuise en 2024.
Vos ministres et députés sont allés dans le même sens, soutenant devant les plateaux de télévision et sous le regard vigilant des caméras ayant une mémoire restitutive, que ce premier mandat de sept ans est comptabilisé.
Vous avez écrit un livre précisant que vous ne resterez pas, ne chercherez pas à créer une possibilité de troisième candidature. Il faut préciser que pour le monde d’hier, les paroles disparaissaient et les écrits restaient mais qu’aujourd’hui, avec l’ère du numérique, tout reste bien gardé. Nous assistons aujourd’hui à une diabolisation de tout opposant capable de vous ravir la vedette pendant ces élections à venir. Monsieur Abdoulaye Wade, ancien Président de la République, avait posé un acte antidémocratique en déposant sa candidature pour un troisième mandat en 2012.
Mais il avait l’élégance républicaine de laisser ses adversaires politiques vaquer à leur droit de marcher, de circuler, de manifester leur désaccord et au-delà , de le calomnier en inventant tout argument, fut-il faux, pour le déstabiliser. Il considérait que le dénigrement politique est une arme conventionnelle utilisée dans toutes les démocraties du monde.
Quant à vous, vous voulez l’égaler en posant le premier acte qui concerne le dépôt de candidature mais encore plus, le dépasser de loin, en empêchant les adversaires politiques de manifester, de marcher, d’exercer leur droit, en inventant toutes les stratégies imaginables, allant jusqu’à soutenir des dossiers de dénigrement politique, transformés en diffamation pour éliminer un adversaire politique. Je précise ici et maintenant, que ces actes sont indignes de la part de quelqu’un à qui nous avons confié ce pays.
Les hommes passeront impérativement et les institutions resteront mais l’histoire retiendra. Jamais un homme politique n’a subi ce que ce régime est en train de faire subir à un opposant politique.
J’ai entendu le Président Wade parler de sa fameuse phrase : « je ne marcherai jamais sur des cadavres pour aller au palais ». Mais il ne dit pas que le contexte, l’environnement, les moments et la méthode utilisée contre l’opposant, est bien différente.
Nous avons connu un recul démocratique qui sort de l’ordinaire. Les abus de pouvoir sont devenus monnaie courante. Personne n’a jamais barricadé son domicile pour empêcher sa famille de sortir.
Lui-même et ses partisans faisaient des déclarations aussi incendiaires que celles utilisées par l’opposant Macky Sall en 2012, sans risque d’être inquiété. Aujourd’hui, le Sénégal retient son souffle pour une affaire de dénigrement politique perpétrée par un leader charismatique, que les adversaires veulent utiliser pour empêcher ce dernier de bénéficier de ses droits civiques. Je parle de dénigrement politique car, s’agissant de diffamation, Mame Mbaye Niang a eu gain de cause devant un organe de presse.
Lorsqu’un adversaire répète ce qui a été dit et redit, il ne fait que l’attaquer pour montrer aux Sénégalais et au monde entier, que nous avons un régime incapable de clarifier les scandales financiers étalés au grand jour.
Tous les leaders d’opinion , toutes les autorités de ce pays, toutes les organisations nationales et internationales qui tiennent à la stabilité des pays, à la sauvegarde des droits de l’homme et au mieux-être des masses populaires, doivent sonner l’alerte et raisonner le président de la République, gardien de la paix et de la stabilité, à stopper cette mascarade judiciaire, qui n’a rien d’un procès mais qui vise particulièrement à empêcher la candidature d’un adversaire coriace, espoir d’un continent tout entier.
Birame Khoudia Lô, 2e secrétaire général adjoint Pastef