Le professeur Jean Louis Correa est formel en déclarant que le Sénégal ne peut pas soutenir une déclaration de 3e candidature du Président Macky Sall pour l’élection présidentielle du 25 février prochain. Invité du jour de l’émission "Objection" de la radio Sudfm, dimanche 2 avril 2023, l’enseignant-chercheur en droit à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane UN-CHK (ex UVS) a estimé qu’une telle déclaration pourrait entrainer de graves conséquences dont le premier, est un « risque d’instabilité politique et même économique ».
« J’espère qu’on ne va pas m’accuser «d’appel à l’insurrection» mais je ne pense pas avec la façon dont la démocratie sénégalaise respire, que l’on puisse accepter une déclaration de candidature du président de la République, Macky Sall. Le Sénégal ne peut pas soutenir ça. Je pense qu’il y a des lignes rouges qu’il ne nous faut pas franchir et la ligne rouge, c’est de dire oui, je suis candidat», a notamment mis en garde l’enseignant-chercheur.
« Dans la conscience collective et générale, on avait réglé cette question et c’est pourquoi je dis qu’il nous faut éviter d’utiliser la règle de droit et les faiblesses de la règle de droit pour justifier nos inconséquences, pour fonder des changements de position en nous agrippant sur des faiblesses de la règle de droit, sur l’interprétation de la règle », ajoute encore l’invité de notre confrère Baye Oumar Guèye.
Et d’insister : « Je pense que les systèmes normatifs ne servent qu’à faciliter nos communautés politiques mais ils n’ont pas pour objectif justement, de servir des inconséquences, des dessins inavoués, des dessins de dernière minute. Et cela trouble. Et justement, comme il n’y a pas d’espace politique de dialogue, il y a un débordement violent dans la rue. Et je crains pour le Sénégal ».
Poursuivant son propos toujours sur cette question de 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat, de plus en plus évoquée par ses partisans au point d’en faire une demande sociale, le professeur Jean Louis Correa soulignant que le «président de la République ne doit pas laisser les Sénégalais dans cette expectative-là », invite Macky Sall à prendre la parole pour, dit-il, « dire et répéter ce que la Constitution permet».
« Autrement dit, s’en arrêter à ses deux mandats. C’est ce que la Constitution dit, c’est ce que tous les Sénégalais ont retenu et c’est ce que tous les Sénégalais voulaient jusqu’à l’inscrire dans le marbre de la Constitution. »
« J’espère qu’on ne va pas m’accuser «d’appel à l’insurrection» mais je ne pense pas avec la façon dont la démocratie sénégalaise respire, que l’on puisse accepter une déclaration de candidature du président de la République, Macky Sall. Le Sénégal ne peut pas soutenir ça. Je pense qu’il y a des lignes rouges qu’il ne nous faut pas franchir et la ligne rouge, c’est de dire oui, je suis candidat», a notamment mis en garde l’enseignant-chercheur.
« Dans la conscience collective et générale, on avait réglé cette question et c’est pourquoi je dis qu’il nous faut éviter d’utiliser la règle de droit et les faiblesses de la règle de droit pour justifier nos inconséquences, pour fonder des changements de position en nous agrippant sur des faiblesses de la règle de droit, sur l’interprétation de la règle », ajoute encore l’invité de notre confrère Baye Oumar Guèye.
Et d’insister : « Je pense que les systèmes normatifs ne servent qu’à faciliter nos communautés politiques mais ils n’ont pas pour objectif justement, de servir des inconséquences, des dessins inavoués, des dessins de dernière minute. Et cela trouble. Et justement, comme il n’y a pas d’espace politique de dialogue, il y a un débordement violent dans la rue. Et je crains pour le Sénégal ».
Poursuivant son propos toujours sur cette question de 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat, de plus en plus évoquée par ses partisans au point d’en faire une demande sociale, le professeur Jean Louis Correa soulignant que le «président de la République ne doit pas laisser les Sénégalais dans cette expectative-là », invite Macky Sall à prendre la parole pour, dit-il, « dire et répéter ce que la Constitution permet».
« Autrement dit, s’en arrêter à ses deux mandats. C’est ce que la Constitution dit, c’est ce que tous les Sénégalais ont retenu et c’est ce que tous les Sénégalais voulaient jusqu’à l’inscrire dans le marbre de la Constitution. »