14e session de l’Assemblée des Etats : Le Sénégal remporte une nouvelle victoire diplomatique
Rédigé le Vendredi 27 Novembre 2015 à 13:49 | Lu 41 fois | 2 commentaire(s)
« C’est une belle victoire diplomatique que le peuple sénégalais, le président de la République Macky Sall, le Premier ministre, le Gouvernement et toutes les institutions de la République viennent de remporter à l’occasion de la 14e session de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale (CPI), tenue à La Haye du 18 au 26 novembre 2015 », peut-t-on lire dans un communiqué de la cellule de communication parvenu à Leral qui indique que lors de cette rencontre, des questions africaines ont été traités avec deux points supplémentaires proposés par le Kenya et l’Afrique du Sud qui, soutenus par plusieurs pays africains, menaçaient de se retirer du statut de Rome, si leurs demandes n’étaient pas approuvées.
En effet, le document indique que l’Afrique du Sud a demandé l’inclusion de deux points de l’ordre du jour visant à clarifier la mise en œuvre de l’article 97 du Statut de Rome et de l’interactivité des articles 27 et 98 du Statut de Rome. A travers l’inclusion de ces points, l’Afrique du Sud visait principalement à expliquer que ses obligations vis-à -vis de l’Union Africaine l’empêcher d’exécuter le mandat d’arrêt contre le Président Omar El-Bachir. Quant au Kenya, il a voulu que l’Assemblée des Etats Parties réaffirme que, la règle 68 amendée en 2013, qui autorise l’utilisation de témoignages préalablement enregistrés, ne devait pas s’appliquer de manière rétroactive. La Chambre préliminaire a autorisé le Procureur de la CPI à faire usage de cette règle dans la procédure visant son Vice-président William Ruto. Le Kenya, qui argue avoir reçu des garanties en 2013 que la règle ne serait pas appliquée au cas Kenyan. Et face à l’opposition des autres groupes régionaux à ces propositions africaines, « Me Sidiki Kaba, président de l’Assemblée des Etats Parties, qui s’était engagé à améliorer les relations difficiles entre l’Afrique et la CPI, lors de son élection le 8 décembre 2014, a demandé à ce que l’Afrique soit écoutée. Il a prévenu que refuser à l’Afrique la possibilité de s’exprimer reviendrait à l’humilier », ajoute le document. Et c’est ainsi que le Bureau a accepté d’inclure ce point à l’ordre du jour, renseigne le document.
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