«Qu’il s’agisse de pétrole ou d’armes de guerre, le procédé sénégalais est le même. On traite avec des voyous se cachant derrière des sociétés non habilitées et créées pour la circonstance. Et ils osent dire : circulez! Tout est transparent et éthique ! Vivement la fin», peste l’ancien Premier ministre du Sénégal dans un post sur Twitter.
C’est le quotidien "Libération" qui en a fait la révélation. L’ancien ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, l’ancien ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et un Israélien proche du Président Macky Sall, seraient impliqués dans une commande d’armes.
Le contrat d’armement de guerre et d’équipement roulant d’une valeur de 45,3 milliards FCFA auprès de Petit Boudé, n’a pas fait l’objet d’appel d’offres, parce que couvert par le sceau du «Secret Défense». Seulement, la transaction faite avec un Nigérien, Aboubacar Hima, plus connu sous le nom de Petit Boudé, un «trafiquant vivement recherché par la justice de son pays», sentirait un parfum de surfacturation.
Selon le journal, l’Occrp (Organized Crime and Corruption Reporting Project), en partenariat avec le journal israélien Haaretz, a obtenu une copie du document. Partant des termes de ce contrat, des types d’armements et d’équipements et des modalités de paiement et livraison de la commande, il a été décelé certaines irrégularités dont des prix surévalués.
Livrant les vérités des autorités étatiques sur cette affaire, le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, dans un communiqué, publié le jeudi 27 octobre, assure que, «le contrat dont il est question a été passé conformément à la règlementation en vigueur. Il a été approuvé par les services compétents de l'Etat, sous le sceau du «Secret-Défense», conformément aux dispositions du décret 2020-876 du 25 mars 2020 complétant l’article 3 du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics, modifié par le décret 2020-22 du 7 janvier 2020 qui exclut du champ d’application du Code des marchés publics les travaux, fournitures, prestation de services et équipements réalisés pour La Défense et la Sécurité du Sénégal et classé «Secret Défense», qui sont incompatibles avec les mesures de publicité exigées par le Code des marchés publics».
Avec Sud Quotidien
C’est le quotidien "Libération" qui en a fait la révélation. L’ancien ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, l’ancien ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et un Israélien proche du Président Macky Sall, seraient impliqués dans une commande d’armes.
Le contrat d’armement de guerre et d’équipement roulant d’une valeur de 45,3 milliards FCFA auprès de Petit Boudé, n’a pas fait l’objet d’appel d’offres, parce que couvert par le sceau du «Secret Défense». Seulement, la transaction faite avec un Nigérien, Aboubacar Hima, plus connu sous le nom de Petit Boudé, un «trafiquant vivement recherché par la justice de son pays», sentirait un parfum de surfacturation.
Selon le journal, l’Occrp (Organized Crime and Corruption Reporting Project), en partenariat avec le journal israélien Haaretz, a obtenu une copie du document. Partant des termes de ce contrat, des types d’armements et d’équipements et des modalités de paiement et livraison de la commande, il a été décelé certaines irrégularités dont des prix surévalués.
Livrant les vérités des autorités étatiques sur cette affaire, le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, dans un communiqué, publié le jeudi 27 octobre, assure que, «le contrat dont il est question a été passé conformément à la règlementation en vigueur. Il a été approuvé par les services compétents de l'Etat, sous le sceau du «Secret-Défense», conformément aux dispositions du décret 2020-876 du 25 mars 2020 complétant l’article 3 du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics, modifié par le décret 2020-22 du 7 janvier 2020 qui exclut du champ d’application du Code des marchés publics les travaux, fournitures, prestation de services et équipements réalisés pour La Défense et la Sécurité du Sénégal et classé «Secret Défense», qui sont incompatibles avec les mesures de publicité exigées par le Code des marchés publics».
Avec Sud Quotidien