première vue, dit le formateur au Cesti, on pense qu’il y a une connivence entre les deux (Wade et Idy)", ce qui n’est pas le cas. Mais puisque "le poste le plus convoité" pour un opposant est "celui de leader de l’opposition", Mame Less Camara comprend que l’ex-président de la République et son ancien Premier ministre soient "très durs non pas à l'encontre du régime, mais contre Macky Sall ad hominem (personnellement)".
Du reste, l’analyste politique pense que cette situation s’impose au maire de Thiès qui "adopte une posture qu’il n’a pas véritablement", c'est-à-dire être la locomotive de l’opposition. "Même en 2007, il n’a pas su se poser comme le principal leader de l’opposition. (Car) sa valse entre s’opposer à Wade et négocier avec lui au Palais avait fini par le perdre. En 2012, il a été coiffé au poteau par Macky à l’issue du scrutin présidentiel", explique notre consultant.
En revanche, Wade "a habitué les gens à ses discours incendiaires du genre "je peux renverser le pouvoir de Macky", note Mame Less Camara. Une conséquence en découle : "la riposte est plus orientée vers Wade que vers Idy". Et "c’est ce que cherchait Wade", relève-t-il.
Même s'il reconnaît qu’"il n'y a pas un autre opposant en dehors d'Idrissa Seck et d'Abdoulaye Wade", il précise un point important, à savoir que le leader de Rewmi "ne peut pas battre" le pape du Sopi en matière de communication politique.
Mais le maire actuel de Thiès dispose tout de même de "l’avantage de se présenter à la présidentielle de 2017" contre Macky Sall. Or, poursuit-il, l’objectif recherché aujourd’hui par Wade est non seulement de "renforcer son parti (le PDS)" mais surtout "de se poser en victime de Macky Sall". Une stratégie qui "pourrait marcher" dans un tel contexte politique, conclut Mame Less Camara.
Enquête
Du reste, l’analyste politique pense que cette situation s’impose au maire de Thiès qui "adopte une posture qu’il n’a pas véritablement", c'est-à-dire être la locomotive de l’opposition. "Même en 2007, il n’a pas su se poser comme le principal leader de l’opposition. (Car) sa valse entre s’opposer à Wade et négocier avec lui au Palais avait fini par le perdre. En 2012, il a été coiffé au poteau par Macky à l’issue du scrutin présidentiel", explique notre consultant.
En revanche, Wade "a habitué les gens à ses discours incendiaires du genre "je peux renverser le pouvoir de Macky", note Mame Less Camara. Une conséquence en découle : "la riposte est plus orientée vers Wade que vers Idy". Et "c’est ce que cherchait Wade", relève-t-il.
Même s'il reconnaît qu’"il n'y a pas un autre opposant en dehors d'Idrissa Seck et d'Abdoulaye Wade", il précise un point important, à savoir que le leader de Rewmi "ne peut pas battre" le pape du Sopi en matière de communication politique.
Mais le maire actuel de Thiès dispose tout de même de "l’avantage de se présenter à la présidentielle de 2017" contre Macky Sall. Or, poursuit-il, l’objectif recherché aujourd’hui par Wade est non seulement de "renforcer son parti (le PDS)" mais surtout "de se poser en victime de Macky Sall". Une stratégie qui "pourrait marcher" dans un tel contexte politique, conclut Mame Less Camara.
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