«Nous sommes dans une société où les réalités socio culturelles qui font la protection se heurtent à des difficultés et à des obstacles», regrette Abdou Fodé Sow, point-focal de la société civile au niveau du Comité départemental de protection de l'enfant (Cdpe) de Pikine.
Mais, à l'en croire, l'État travaille à développer des stratégies de dialogue social, de dialogue communautaire et de mise en place de dispositif et de trajectoire de prise en charge des enfants, pour qu'ils bénéficient d'offres de services adéquats.
Le Sénégal a adopté, en 2013, la stratégie nationale de protection de l'enfant. Pour opérationnaliser la Snpe, les autorités travaillent à installer des plateformes de protection et de prise en charge. Le Cdpe de Pikine a installé ses plateformes hier au sortir d'un séminaire de trois jours, qui a rassemblé les acteurs de première ligne de protection des droits des enfants. Les plateformes vont permettre de fédérer toutes les actions des différents acteurs pour une prévention des différentes formes de violences que subissent les enfants dans les lieux de vie ou d'apprentissages.
...les aides ménagères réclament la convention 189 de l'OIT
L'Association pour la défense des droits des aides ménagères domestiques (Addad) Sénégal a organisé hier un panel sur les violences faites aux filles et aux femmes travailleuses domestiques. C’est dans le cadre des activités du mois de mars dédié aux femmes.
«Les aides ménagères domestiques sont confrontées à toutes sortes de violences : des violences physiques, des agressions sexuelles, des violences psychologiques, de la maltraitance, entre autres. Pourtant, ce sont des femmes dignes, qui travaillent pour gagner leur vie à la sueur de leur front. Nous estimons que ces violences doivent cesser. Nous avons organisé ce panel pour sensibiliser les femmes travailleuses domestiques sur leurs droits», explique Korka Ndiaye, présidente de l'Association pour la défense des droits des aides ménagères domestiques (Addad - Sénégal).
La session de formation a été tenue au siège de l’Union des travailleurs du Sénégal (Uts) à Pikine ex-Icotaf. Plus d’une vingtaine de filles et femmes travailleuses domestiques ont pris part à la rencontre.
Pour la trésorière d'Addad-Sénégal, aides ménagères domestiques méritent plus de respect et de considération. Pour Marème Guèye, les autorités étatiques doivent ratifier la convention 189 de l'Oit.
«Nous exigeons la ratification de cette convention que le Sénégal a signée en 2011. Les aides ménagères souffrent dans leurs lieux de travail. En sus des violences, elles ont des salaires misérables. Elles travaillent sans contrat de travail et ne possèdent pas de congés», s'alarme Marème Guèye.
La rencontre a été présidée par Ndèye Fatou Dione, responsable régionale du projet voix et leadership des femmes au Sénégal. Rapporte Vipeoples .
Mais, à l'en croire, l'État travaille à développer des stratégies de dialogue social, de dialogue communautaire et de mise en place de dispositif et de trajectoire de prise en charge des enfants, pour qu'ils bénéficient d'offres de services adéquats.
Le Sénégal a adopté, en 2013, la stratégie nationale de protection de l'enfant. Pour opérationnaliser la Snpe, les autorités travaillent à installer des plateformes de protection et de prise en charge. Le Cdpe de Pikine a installé ses plateformes hier au sortir d'un séminaire de trois jours, qui a rassemblé les acteurs de première ligne de protection des droits des enfants. Les plateformes vont permettre de fédérer toutes les actions des différents acteurs pour une prévention des différentes formes de violences que subissent les enfants dans les lieux de vie ou d'apprentissages.
...les aides ménagères réclament la convention 189 de l'OIT
L'Association pour la défense des droits des aides ménagères domestiques (Addad) Sénégal a organisé hier un panel sur les violences faites aux filles et aux femmes travailleuses domestiques. C’est dans le cadre des activités du mois de mars dédié aux femmes.
«Les aides ménagères domestiques sont confrontées à toutes sortes de violences : des violences physiques, des agressions sexuelles, des violences psychologiques, de la maltraitance, entre autres. Pourtant, ce sont des femmes dignes, qui travaillent pour gagner leur vie à la sueur de leur front. Nous estimons que ces violences doivent cesser. Nous avons organisé ce panel pour sensibiliser les femmes travailleuses domestiques sur leurs droits», explique Korka Ndiaye, présidente de l'Association pour la défense des droits des aides ménagères domestiques (Addad - Sénégal).
La session de formation a été tenue au siège de l’Union des travailleurs du Sénégal (Uts) à Pikine ex-Icotaf. Plus d’une vingtaine de filles et femmes travailleuses domestiques ont pris part à la rencontre.
Pour la trésorière d'Addad-Sénégal, aides ménagères domestiques méritent plus de respect et de considération. Pour Marème Guèye, les autorités étatiques doivent ratifier la convention 189 de l'Oit.
«Nous exigeons la ratification de cette convention que le Sénégal a signée en 2011. Les aides ménagères souffrent dans leurs lieux de travail. En sus des violences, elles ont des salaires misérables. Elles travaillent sans contrat de travail et ne possèdent pas de congés», s'alarme Marème Guèye.
La rencontre a été présidée par Ndèye Fatou Dione, responsable régionale du projet voix et leadership des femmes au Sénégal. Rapporte Vipeoples .